Investissement majeur du gouvernement du Canada dans la recherche

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Le budget de 2014 présenté le 11 février par le ministre des Finances Jim Flaherty renforce l’engagement du gouvernement fédéral à l’égard de la recherche.

En effet, le budget prévoit des centaines de millions de dollars en fonds supplémentaires pour la recherche. Une somme de 1,5 milliard sur dix ans est ainsi affectée au lancement du fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, dont 50 millions en 2015‑2016. Les subventions seront attribuées par voie de concours, sur demande des universités pour combler des besoins précis. À compter de 2018, les sommes allouées passeront à 200 millions par an.

Les organismes canadiens de financement de la recherche, y compris le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, le Conseil de recherches en sciences humaines et les Instituts de recherche en santé du Canada, bénéficieront également d’une hausse de leur financement de 46 millions, dont 9 millions pour soutenir les coûts indirects de la recherche.

« Ce budget témoigne d’une vision à long terme, prévoyant dix ans de financement supplémentaire de la recherche, déclare le recteur de l’Université Concordia Alan Shepard. Notre établissement se démarque dans de nombreux domaines de recherche, et nous sommes donc ravis de cette initiative. »

Cet investissement arrive à point nommé pour Concordia, qui continue d’accroître sa capacité de recherche, d’élargir ses partenariats externes, de promouvoir la mobilité du personnel enseignant et des étudiants, de renforcer sa présence internationale et d’augmenter son appui aux étudiants des cycles supérieurs et aux boursiers postdoctoraux. Des étapes essentielles de cette évolution ont été l’embauche de nouveaux professeurs, la création de dizaines de nouvelles chaires de recherche ainsi que l’établissement d’unités de recherche de haut calibre.

Les étudiants profiteront également de l’affectation de 40 millions sur deux ans au financement de 3 000 stages dans les domaines où la demande de travailleurs est élevée. Or, ce type d’enseignement coopératif s’est révélé extrêmement efficace pour permettre aux étudiants d’acquérir connaissances théoriques et expérience pratique.

Un autre élément positif à souligner est l’investissement de 40 millions dans le Programme canadien des accélérateurs et des incubateurs, qui appuie la création de nouvelles entreprises. « Je suis un fervent promoteur de la culture du démarrage d’entreprises, commente Alan Shepard. C’est pourquoi je suis très encouragé de voir le gouvernement investir ainsi dans le talent et la vision des futurs entrepreneurs. »