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« Un bien immobilier symbolique du campus »

Diplômé de l’École de gestion John-Molson, Jeffrey Soliman redonne à l’école qui a lancé sa carrière – et au secteur auquel il souhaite faciliter l’accès
17 décembre 2025
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Par Louise Morgan, Dipl. 2e cycle 1999


Un homme vêtu d'une veste à carreaux, d'une chemise blanche et d'une cravate à motifs, à côté d'une plaque apposée dans la salle d'étude nommée en l'honneur de sa famille. Jeffrey Soliman, BComm 08, photographié à côté de la salle d'étude qu'il a baptisée en l'honneur de sa famille.

Président of VA Capital – grande société de prêts hypothécaires immobiliers commerciaux au Québec –, Jeffrey Soliman, B. Comm. 2008, soutient depuis longtemps les personnes étudiantes qui se lancent dans le domaine de l’immobilier commercial. Il vient d’ailleurs de renforcer son engagement à l’égard de l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia en lui versant un don de 50 000 $.

Cette nouvelle contribution fournira des ressources polyvalentes qui appuieront les initiatives étudiantes et les priorités émergentes.

En reconnaissance de sa générosité, la dernière salle d’étude disponible au troisième étage du pavillon John-Molson a été baptisée en l’honneur de M. Soliman – geste qui revêt une importance particulière pour quelqu’un ayant fait carrière dans l’immobilier. « Cette salle représente un bien immobilier symbolique du campus », commente-t-il.

Motivé à rester impliqué

Les liens entre Jeffrey Soliman et l’Université Concordia ont commencé à se tisser bien avant ce don. Il y a plus de dix ans, alors qu’il venait d’obtenir son diplôme, M. Soliman a aidé à mettre sur pied le Concordia Real Estate Club (CREC) dans le but de jeter des ponts entre les personnes étudiantes et un secteur parfois difficile à explorer sans encadrement.

« C’était bien avant que Concordia n’offre une mineure en immobilier, se souvient-il. Le manque d’information et d’encadrement dans le secteur de l’immobilier commercial m’a motivé à intervenir. »

Ce qui prenait au départ la forme de petites tables rondes informelles « dans une salle de l’Université » s’est rapidement transformé en événements majeurs mettant en vedette des spécialistes de premier plan de l’industrie. Tandis que le CREC gagnait en popularité, Jeffrey Soliman continuait d’encadrer des personnes étudiantes et d’ouvrir des portes dans le secteur tout entier.

Il se souvient d’un tournant de sa carrière : « Je participais à un événement du CREC au Ritz-Carlton, assis à une table ronde avec des collègues. J’ai regardé autour de moi et je me suis dit : “C’est incroyable, ils ont si bien réussi. Mon travail ici est terminé.” »

Jeffrey Soliman s’est alors tourné vers l’apprentissage expérientiel. Il est devenu le commanditaire principal du concours d’études de cas du premier cycle John-Molson, l’un des plus grands concours d’études de cas au monde, qui rassemble chaque année à Montréal plus de 200 des meilleurs étudiants et étudiantes venant d’une vingtaine d’écoles de commerce internationales.

Cette année, il a élargi sa commandite principale pour appuyer le Comité des concours de l’École de gestion John-Molson, qui forme des centaines de membres de Concordia souhaitant participer à des concours internationaux.

« C’est vraiment passionnant, confie M. Soliman. Je mobilise toute mon équipe. Nous sommes une vingtaine au bureau, nous avons la chance de juger les épreuves et nous avons surtout du plaisir à découvrir le calibre exceptionnel des étudiantes et étudiants. Nous nous attendons à une année très prometteuse avec les deux groupes. » 

Une femme aux cheveux foncés vêtue d'un chandail bleu et un homme portant une veste à carreaux tiennent un chèque géant d'un montant de 50 000 $ à l'ordre de Concordia, offert par la famille Soliman. Jeffrey Soliman avec Anne-Marie Croteau, doyenne de l'École John Molson

Jeffrey Soliman avait auparavant établi une bourse d’études à l’Université Concordia afin d’encourager les femmes à poursuivre une carrière dans l’immobilier commercial, dans le cadre de son engagement à promouvoir une plus grande diversité de genre dans le secteur.

« Je tiens à donner aux étudiantes et étudiants le maximum d’occasions de réussir, indique-t-il. « C’est ce qui me motive, et ce, depuis toujours. »

Impliqué dans Concordia et dans l’enseignement supérieur

Pour Jeffrey Soliman, soutenir son alma mater est une affaire très personnelle. « Je ne voulais pas faire des études universitaires, se souvient-il. Ma mère m’a persuadé, et c’est grâce à elle que je suis où j’en suis aujourd’hui. »

Sa mère est récemment décédée, mais elle a eu le temps de constater les bienfaits des valeurs qu’elle lui a inculquées. En tant que premier diplômé universitaire de sa famille et fils d’immigrants égyptiens, Jeffrey Soliman se dit encore impressionné par ce que ses parents ont réussi à lui offrir.

« Aujourd’hui encore, je ne comprends pas comment ils ont pu nous envoyer à l’université et nous offrir la vie que nous avons eue. » Aujourd’hui père de deux enfants, M. Soliman est résolu à leur transmettre ces mêmes principes. « Je veux que mes enfants comprennent la valeur de l’éducation. »

Soutenir l’Université Concordia est une façon d’honorer l’héritage de sa mère. « Je lui rends la pareille, pour lui montrer que les valeurs qu’elle m’a transmises continuent de façonner notre famille. Nos enfants sauront pendant des décennies que nous nous investissons dans Concordia et dans l’enseignement supérieur. »



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