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Grâce au programme de stages au 3e cycle, les doctorantes et doctorants de l’Université Concordia acquièrent de l’expérience hors du milieu universitaire

« C’est gratifiant de pouvoir appliquer mes compétences en recherche et obtenir un effet immédiat »
18 mars 2025
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« Cette expérience me permet de contribuer directement aux discussions politiques et aux initiatives institutionnelles », estime Atefeh Heydari (à gauche). | A droite : Elana Bloom.
« Cette expérience me permet de contribuer directement aux discussions politiques et aux initiatives institutionnelles », estime Atefeh Heydari (à gauche). | A droite : Elana Bloom.

Atefeh Heydari sait qu’il est de plus en plus rare d’obtenir un poste d’enseignement menant à la permanence. La doctorante du programme d’analyse sociale et culturelle compte parmi les nombreux étudiants et étudiantes de troisième cycle qui explorent d’autres possibilités de carrière dans le contexte compétitif actuel du marché de l’emploi universitaire. 

« Quand j’ai entamé mon programme, j’envisageais une carrière universitaire traditionnelle, comme beaucoup de doctorants, explique-t-elle. Au fil du temps, je me suis davantage ouverte à l’idée d’explorer différentes façons d’appliquer mon expertise au-delà des salles de classe. »

C’est donc avec enthousiasme qu’elle a découvert un nouveau programme de l’Université Concordia, qui permet aux doctorantes et aux doctorants d’acquérir une expérience professionnelle hors du milieu universitaire. 

Lancé par l’École des études supérieures à l’automne 2024, le programme de stages au 3e cycle propose aux personnes doctorantes des stages à temps partiel dans les bureaux administratifs de Concordia. Le programme vise à les doter de précieuses compétences en milieu de travail tout en enrichissant leurs options de carrière. Les stages sont offerts trois fois par année – aux trimestres d’automne, d’hiver et d’été – et exigent de travailler un minimum de 125 heures réparties sur plusieurs mois.

Acquérir une expérience pratique

Atefeh Heydari a entamé son stage en janvier auprès du groupe de travail Ensemble contre le racisme et la violence identitaire (ECRVI) à titre de coordonnatrice de l’engagement communautaire. Elle travaille avec le sous-comité Engagement du campus, dirigé conjointement par Susan Edey, directrice principale de l’engagement communautaire et de l’impact social, et Elana Bloom, directrice principale – Santé et mieux-être. Leur objectif est de favoriser la participation de la communauté universitaire aux activités de consultation liées à la violence identitaire. 

Atefeh Heydari assume de multiples responsabilités. Elle doit notamment coordonner une approche consultative visant à évaluer les pratiques inclusives et les espaces de dialogue ouvert actuels. Elle examine également en quoi les mesures de sécurité de l’établissement et les expériences individuelles liées aux pratiques de sécurité influent sur les perceptions en matière de sécurité et de violence identitaire sur le campus. Ses conclusions aideront à formuler des recommandations au sein du sous-comité Engagement du campus d’ECRVI à l’issue du processus de consultation.

Pour la doctorante, ce stage apporte un changement rafraîchissant par rapport à la nature souvent solitaire de la recherche universitaire. 

« C’est gratifiant de pouvoir appliquer mes compétences en recherche dans un contexte pratique et obtenir un effet immédiat, commente-t-elle. En plus de la recherche universitaire, cette expérience me permet de contribuer directement aux discussions politiques et aux initiatives institutionnelles. »

Les doctorants apportent des compétences uniques aux unités du campus

Pour Elana Bloom, collaborer avec Atefeh Heydari s’est révélé une expérience extrêmement positive. « Depuis l’arrivée d’Atefeh, nous avons pu rationaliser notre travail et garder le cap sur nos objectifs », indique-t-elle. 

Elle ajoute que les personnes doctorantes apportent au milieu de travail – quel qu’il soit – de précieux atouts, dont de solides compétences en recherche, une autonomie et une soif d’apprendre. En outre, leur participation au groupe de travail ECRVI confère à l’initiative une perspective unique. 

Mme Bloom souligne par ailleurs que grâce au soutien de l’École des études supérieures, le processus d’embauche du programme est simple.

Son conseil aux personnes qui envisagent d’embaucher une doctorante ou un doctorant dans le cadre du programme? 

« Saisissez cette chance, recommande-t-elle. C’est gratifiant de soutenir les étudiantes et étudiants, et de pouvoir en plus apprendre d’eux ».


Personnes doctorantes : soumettez votre candidature avant le 1er avril pour le prochain cycle de
stages de 3e cycle.  

Unités de Concordia : soumettez vos occasions de stage dans le cadre du programme de stages au 3e cycle.

 



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