Skip to main content

Le doctorant en sociologie de Concordia Richy Srirachanikorn est un des lauréats de l’édition 2023 du concours J’ai une histoire à raconter du CRSH

Quatre étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs de l’Université figurent parmi les finalistes de cette année
12 juin 2023
|
Un jeune homme en costume marron parle dans un micro lors d'une présentation.
Richy Srirachanikorn : « Le potentiel de la recherche ne réside pas dans ce qui la distingue d’autres travaux, mais plutôt dans notre capacité à en communiquer les résultats de façon à changer la donne. »

Richy Srirachanikorn, diplômé de Concordia, figure parmi les cinq grands gagnants et gagnantes du concours J’ai une histoire à raconter du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) de cette année.

Ce concours annuel invite les personnes étudiantes de niveau postsecondaire de tout le pays à exposer, en un maximum de trois minutes ou de 300 mots, les retombées de la recherche financée par le CRSH sur la société canadienne.

Richy Srirachanikorn, doctorant au Département de sociologie et d’anthropologie, est un des quatre étudiants et étudiantes de Concordia qui figurent parmi les 25 finalistes du concours de cette année.

Les autres sont Clarissa Belleville (B.A. 2021), étudiante à la maîtrise au Département des sciences de l’éducation; Felicity Hamer (B. Bx-arts 2012, M.A. 2015), doctorante au Département de communication; et Étienne Lacelle (B. Bx-arts 2017), étudiant à la maîtrise à l’École de cinéma Mel-Hoppenheim.

Les demi-finalistes reçoivent 3 000 $ chacun et ont la possibilité de présenter leur histoire à un jury distingué dans le but de faire partie des cinq gagnants ou gagnantes et de remporter 1 000 $ supplémentaires.

M. Srirachanikorn, également étudiant membre de l’Institut Milieux de recherche en arts, culture et technologie de Concordia, a été sélectionné lors du Congrès des sciences humaines, qui s’est tenu à l’Université York de Toronto le 29 mai.

« En participant au concours J’ai une histoire à raconter, j’ai appris que la recherche vise en fait à transmettre les connaissances, déclare-t-il. Le potentiel de la recherche ne réside pas dans ce qui la distingue d’autres travaux, mais plutôt dans notre capacité à en communiquer les résultats de façon à changer la donne. »


Dans sa vidéo, M. Srirachanikorn explore la façon dont on peut appliquer le populaire jeu vidéo Minecraft à la vie réelle pour comprendre les phénomènes sociaux.

Dans Minecraft, les joueurs se servent de blocs pour créer des structures. Toutefois, comme l’affirment Bart Simon, professeur agrégé de sociologie et d’anthropologie, et Darren Wershler, professeur agrégé d’anglais, tous deux à Concordia, le jeu ne concerne pas seulement les blocs, mais aussi le concept de blocs.

« Dans la vie, nous utilisons des notions provenant des stéréotypes, des clichés et des concepts qu’on nous a appris et que nous avons observés pour construire notre réalité, avance M. Srirachanikorn. C’est ce qu’on appelle des allégories. »

Par exemple, il explique que dans Minecraft, une personne peut construire un château pour représenter le progrès, mais qu’en faisant cela, elle détruit toute la forêt et bloque le cours d’une rivière. Cette action révèle les blocs de construction idéologiques qui influent sur la prise de décisions.

« La recherche dépasse la simple convention universitaire », affirme-t-il.

« Les travaux des 24 autres finalistes n’exigent pas seulement des réponses innovantes à des problèmes urgents, il s’agit d’innovations à part entière. Les vidéos narrées, les poèmes touchants et les méditations guidées par le son sont tous des projets qui ont été financés par le CRSH, mais ce sont aussi des projets originaux en soi », ajoute-t-il.

« Ce genre de partage des connaissances a généré de nouveaux modes de compréhension. »


Apprenez-en davantage sur le concours
J’ai une histoire à raconter du CRSH et sur l’École des études supérieures de l’Université Concordia.

 

 



Retour en haut de page

© Université Concordia