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En bonne compagnie : la Bell époque

Le géant canadien des télécommunications entretient des liens étroits avec l’Université Concordia
24 octobre 2022
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Par Julie Barlow, M.A. 1994


« Bell s’efforce d’offrir à tous des occasions égales de s’épanouir, affirme Ivano Pirro, B.A. 1998. C’est très impressionnant. Je travaille ici depuis 24 ans, et je pense que je vais y rester jusqu’à mon départ à la retraite. »

Lorsqu’ils ont été embauchés à Bell Canada, Erasmo Tiseo et Ivano Pirro, tous deux diplômés de l’Université Concordia, n’auraient jamais pu se douter qu’ils travailleraient encore pour la société de télécommunications 20 ans plus tard.

Pourtant, à mesure qu’ils ont gravi les échelons, il est devenu évident pour eux que Bell leur offrait tous les outils dont ils avaient besoin pour se perfectionner, tant à l’échelle personnelle que professionnelle.

Par sa seule envergure, Bell donne à des gens comme Erasmo Tiseo, Ivano Pirro, Fauzia Gandhi, Tammy Scott – et plus de 500 autres diplômées et diplômés de Concordia –, toutes les ressources et les occasions nécessaires pour s’épanouir.

Employant plus de 50 000 personnes, BCE inc. est l’un des plus importants employeurs au Canada. L’entreprise cotée en bourse offre des services de téléphonie cellulaire, d’Internet, de télévision numérique, de radio et de médias imprimés.

Récemment, Bell s’est classée parmi les meilleurs employeurs au pays selon le palmarès des 100 meilleurs employeurs au Canada publié annuellement par Mediacorp Canada. L’entreprise a notamment été reconnue pour son large éventail de services axés sur le perfectionnement professionnel.

« Bell offre de nombreuses occasions d’évoluer et d’apprendre, ou même de changer de rôle », affirme Fauzia Gandhi. La culture d’entreprise incite beaucoup de nouveaux talents à se joindre à l’équipe.

En 2022, Mediacorp a reconnu Bell Canada comme l’un des meilleurs employeurs pour les jeunes et comme l’un des meilleurs employeurs pour la diversité au Canada en raison des efforts de l’entreprise visant à favoriser un milieu de travail équitable et accessible, et de projets comme le Fonds diversité Bell Cause pour la cause, qui soutient la santé mentale de groupes historiquement marginalisés au Canada.

« Bell s’efforce d’offrir à tous des occasions égales de s’épanouir, affirme Ivano Pirro. C’est très impressionnant. Je travaille ici depuis 24 ans, et je pense que je vais y rester jusqu’à mon départ à la retraite. »

Continuez à lire pour en savoir plus sur quatre membres de la communauté de Concordia qui ont fait carrière à Bell.

Tammy Scott, B.A. 1994

Première vice-présidente, Communications

À titre de cadre supérieure chargée des communications à Bell, Tammy Scott a un mandat important. « Nos campagnes de communication ciblent les médias, les clients existants et potentiels, le grand public, les intervenants et partenaires gouvernementaux ainsi que les employés existants et potentiels de Bell à l’échelle du pays », indique-t-elle.

« Mon équipe est également responsable des relations avec la collectivité, des communications et des tâches administratives liées aux programmes Bell Cause pour la cause, ce qui représente une tâche colossale! Gérer plusieurs choses à la fois fait partie de notre travail quotidien », commente Mme Scott.

« S’adresser à un public aussi vaste requiert une grande capacité d’adaptation. Mon équipe et moi devons répondre à des besoins urgents engendrés par des facteurs externes. Nous devons aussi anticiper les choses et imaginer de nouvelles façons originales de communiquer avec le public. »

Avant de travailler pour Bell, Mme Scott, qui est titulaire d’un baccalauréat ès arts en communications, occupait le poste de directrice des communications pour Exportation et développement Canada et pour le Conseil des arts du Canada. En 2021, elle a décidé de réorienter sa carrière, motivée par l’énoncé de mission de Bell.

« La pandémie, durant laquelle nous étions connectés aux gens, aux lieux et aux choses dont nous avions le plus besoin, a mis en évidence notre dépendance à la technologie. Les gens du Canada peuvent être fiers d’avoir une infrastructure de télécommunications aussi efficace », déclare-t-elle.

Pour bien faire son travail, cette diplômée affirme mettre en pratique les techniques narratives apprises durant ses études à Concordia.

« Il est facile de présenter des faits et des statistiques, mais j’éprouve un incomparable sentiment de fierté et d’accomplissement lorsque j’aide Bell à raconter une histoire qui touche le cœur et l’esprit du public. »

Erasmo Tiseo, B. Comm. 1995, dipl. 2e cycle 1997

Vice-président, Finances

Avant de devenir vice-présent des finances en 2016, Erasmo Tiseo a occupé divers rôles chez Bell au fil d’une période d’une vingtaine d’années. Il affirme que sa détermination à gravir les échelons a été inspirée en partie par d’anciens cadres de Bell, comme William Anderson, ancien chef de la direction financière, et Peter Nicolson, ancien stratège en chef.

« Malgré leur poste de haut rang, ils étaient ouverts au point de vue des nouveaux employés », affirme M. Tiseo.

« En dépit de leurs responsabilités considérables, ils étaient toujours posés, concentrés et respectueux, sans égard aux échelons hiérarchiques. »

En tant que responsable de la planification financière, M. Tiseo dirige une équipe composée d’une centaine de personnes, dont l’objectif est de conclure des ententes avec de nouveaux clients commerciaux.

« Nous avons notamment la responsabilité de préparer des soumissions, précise-t-il. On parle ici d’ententes pluriannuelles avec certaines des plus grandes sociétés au Canada. »

« Mon équipe veille à calculer et à coordonner tous les facteurs de coûts connexes, et collabore étroitement avec les équipes des ventes et du marketing pour préparer la meilleure soumission possible. »

Comme beaucoup de diplômés de Concordia, M. Tiseo a beaucoup apprécié l’approche expérientielle adoptée par bon nombre de ses professeurs.

« Allant au-delà de la théorie et des manuels, mes enseignantes et enseignants ont fait appel à des exemples concrets et à des études de cas inspirés de leur expérience dans le milieu des affaires, explique-t-il. Tout cela m’a préparé aux réalités du quotidien de Bell. »

M. Tiseo attribue sa réussite et sa longue carrière chez Bell à la culture de collaboration de l’entreprise ainsi qu’aux occasions de croissance et de perfectionnement qui lui ont permis d’assumer divers rôles et responsabilités. 

« Quand j’ai amorcé ma carrière à Bell, jamais je n’aurais cru y travailler pendant 24 ans! Mais le fait d’occuper différents postes et de relever de nouveaux défis a su me motiver et me stimuler tout au long de mon parcours professionnel. »

Ivano Pirro, B.A. 1998

Vice-président, Vente au détail

Pour Ivano Pirro, diplômé du Département de sociologie et d’anthropologie, Bell est une affaire de famille.

« Mes parents, qui sont des immigrants italiens, ont tous deux travaillé pour Bell. Je me suis d’abord joint à l’équipe comme préposé à temps partiel, puis j’ai gravi les échelons pour devenir gestionnaire régional avant de décrocher le poste que j’occupe aujourd’hui. »

La longue carrière de M. Pirro au sein de l’entreprise l’aide à accomplir ses tâches en tant que cadre chargé de la vente au détail pour Bell, Virgin Plus et La Source, une chaîne de téléphones cellulaires et d’appareils électroniques grand public.

« Je me sens très proche des employés du secteur de la vente au détail, car j’étais gestionnaire régional il n’y a pas si longtemps. Je comprends les enjeux auxquels ils sont confrontés », souligne-t-il.

« Le secteur de la vente au détail a été durement touché par la pandémie, ajoute M. Pirro. Les gérants doivent composer avec des pénuries de main-d’œuvre, les gens sont stressés et anxieux et cela a des répercussions dans l’industrie du service en général, tant dans les magasins que dans les restaurants. »

Dans les moments difficiles, M. Pirro s’inspire de Richard Branson, fondateur du groupe Virgin. « Il est primordial pour les employés de savoir que la direction les soutient, avance-t-il. M. Branson a pour devise “les employés d’abord”. Les employés servent les intérêts des clients, les clients servent les intérêts des actionnaires, qui en retour font prospérer l’entreprise. »

Ayant fait carrière au sein d’une organisation qui l’a encouragé à développer son leadership, M. Pirro considère comme un privilège de pouvoir aider les membres de son équipe à se perfectionner sur le plan professionnel.

« J’essaie d’inspirer les autres, confie-t-il. La motivation est temporaire, tandis que l’inspiration a une plus grande longévité. Bell emploie 5 600 personnes dans le secteur de la vente au détail, dont beaucoup veulent assumer des rôles de direction. Il est impossible de tous leur parler personnellement, mais si je peux inspirer 300 personnes par an, qui en inspireront à leur tour 500 autres, nous continuerons d’être la force motrice de la culture de Bell. »

Fauzia Gandhi, M. Ing. 2020

Analyste en cybersécurité

Fauzia Gandhi travaille jour et nuit pour déjouer les pirates informatiques. Occupant le rôle d’analyste en cybersécurité à Bell depuis l’obtention de son diplôme à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody de Concordia en 2020, elle et son équipe répondent à environ 200 alertes de cybersécurité par jour.

« Notre travail consiste à surveiller les alertes de sécurité, à effectuer des analyses de triage et à détecter les véritables attaques. Nous avisons ensuite d’autres équipes chargées de mener des enquêtes approfondies, d’éliminer le risque et de prévenir les nouvelles attaques », explique-t-elle.

En tant que première répondante de Bell, Mme Gandhi a aussi acquis de solides compétences relationnelles. « Évidemment, les clients paniquent lorsqu’ils sont piratés. Nous voulons comprendre ce qui s’est passé le plus rapidement possible, mais aussi les rassurer. »

Durant son enfance en Inde, Mme Gandhi rêvait déjà de combattre les pirates informatiques.

« On nous répétait constamment de ne pas cliquer sur les hyperliens, se souvient-elle. Je voulais savoir pourquoi les pirates informatiques agissaient ainsi, et comment. »

Elle a découvert le monde de la sécurité réseau alors qu’elle était étudiante de premier cycle en informatique dans l’une des meilleures universités privées de l’État du Pendjab. Durant ses études supérieures à Concordia, elle a suivi un cours sur la sécurité des systèmes d’information où elle a appris certains concepts qui l’aident à relever de nombreux défis dans le cadre de son travail.

« Grâce à divers projets, les membres du corps professoral nous ont fait découvrir de nouveaux outils de sécurité dont nous n’avions encore jamais entendu parler, relate-t-elle. Ils ont affirmé que nous allions devoir convaincre les entreprises de l’importance de la sécurité. Mais le piratage informatique a connu une hausse si importante durant la pandémie qu’il n’est plus nécessaire de vendre notre salade – la cybersécurité est en plein essor. »

Même à titre de professionnelle, Mme Gandhi affirme qu’elle ne cesse jamais d’apprendre.

« Nous avons une multitude de plateformes, d’applications Web, de téléphones mobiles et d’ordinateurs portables, sans compter le nuage. Notre travail consiste à déjouer les pirates informatiques et à créer un pare-feu défensif, mais aussi à rester au fait des nouvelles technologies qui sont mises en marché. »

En bonne compagnie est une série d’articles consacrés à des diplômées et diplômés inspirants qui travaillent pour des entreprises, des organismes sans but lucratif et des secteurs où font carrière un grand nombre d’anciennes et anciens de Concordia.



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