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Art Matters, le plus important festival étudiant en Amérique du Nord, maintenant plus grand que jamais

25 février 2020
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Sophie Heyen-Dubé: « Nous offrons des représentations de haut niveau. »
Sophie Heyen-Dubé: « Nous offrons des représentations de haut niveau. »

Chaque mois de mars depuis 20 ans, les étudiantes et étudiants au premier cycle de la Faculté des beaux-arts de Concordia s’approprient les espaces artistiques de la ville dans le cadre du festival Art Matters.

Depuis le début de ses études à Concordia, Sophie Heyen-Dubé veut participer au plus grand festival étudiant en Amérique du Nord.

« Je me souviens, durant ma première année, d’être allée au MAI dans le cadre de la Nuit blanche. C’était extraordinaire! J’étais vraiment fière de savoir qu’il s’agissait d’une initiative de Concordia. »

L’an dernier, Sophie Heyen-Dubé a présenté ses propres œuvres lors d’une exposition Art Matters au théâtre Rialto de Montréal et a planifié une exposition de fin d’année pour son cours de dessin de niveau 4, DRAW 450. Cette année, c’est elle qui coordonne les expositions du festival.

Selon elle, le festival Art Matters de 2020, avec ses 15 expositions et événements, sera la plus grosse édition à ce jour. Le milieu culturel de la ville est d’ailleurs ravi de célébrer le 20e anniversaire du festival.

« La plupart de nos gens nous connaissent et sont très contents de nous voir. Nos événements sont populaires, alors le festival donne une bonne visibilité à nos collaborateurs et collaboratrices. Je pense aussi que nous offrons des représentations de haut niveau. »

Guillaume Bégin

Un nombre accru de candidatures des programmes de théâtre et de danse

Cette année, le festival commence au théâtre MainLine, la nuit du 29 février, en même temps que la Nuit blanche à Montréal. Animé par des membres de l’Association des étudiants en théâtre de Concordia, l’événement One Wandering (K)Night: An Art Matters Soirée mettra l’accent sur la performance.

« Nous avons beaucoup de chance cette année, parce que notre coordonnateur des activités de sensibilisation, Jonathan Stern, est un étudiant en théâtre, commente Sophie Heyen-Dubé. Il a donc de nombreux contacts dans le domaine. Grâce à ces associations, nous avons encouragé la candidature d’étudiants des programmes de théâtre et de danse. »

Le 5 mars, deux vernissages auront lieu non loin de l’un de l’autre sur la rue Atateken, dans le Centre-Sud.

Performance, animé par Rameez Karim, étudiant en danse, met en vedette plus de 20 artistes dans le magnifique Écomusée du fier monde, à compter de 18 h. Tout près de l’ancienne piscine publique, à l’Atelier Galerie 2112, vous pourrez voir, de 18 h à minuit, Do You Remember Moving Through Time, une soirée animée par Lorenza Mezzapelle, Olivier Du Ruisseau et Charlotte Lehoux.

Flourish: Seeds and Needs, par Nickle Peace-Williams Flourish: Seeds and Needs, par Nickle Peace-Williams

Deux expositions, Encounters et The Distance Between You and Me, seront présentées dans un nouvel espace appelé Transmission.

« C’est Clara Couzino (B. Bx-arts 2018), une ancienne étudiante de Concordia, qui a acheté cet immense espace industriel, explique Sophie Heyen-Dubé. Nous y présentons deux expositions, car le local est trop grand pour une seule. J’ai très hâte de les voir réunies. »

Animé par Malte Leander, étudiant en électroacoustique, l’événement From A to B aura lieu dans un nouvel espace mi-bar mi-galerie, La Poubelle magnifique, situé près du pavillon des arts visuels sur la rue Crescent. Cette présentation mettra en vedette des œuvres d’art audio sur plusieurs étages.

La toute première collaboration entre le festival Art Matters et le Centre pour la réutilisation créative de l’Université Concordia aura lieu à la galerie VAV de Concordia. Cette résidence, dont l’objectif est de promouvoir la durabilité dans les festivals artistiques, sera animée par Becca McKay et accueillera huit artistes.

Sur le campus, ESPACE 4 présentera des ateliers ouverts à tous les étudiants et portant sur trois thèmes : l’interactivité et la performativité numériques, l’ajout de composantes électroniques aux vêtements grâce à la broderie et la performance dans le cadre de la diffusion en direct.

How to be Seen or the Act of Looking at Looking, par Zoé Fauvel How to be Seen or the Act of Looking at Looking, par Zoé Fauvel

« Notre cadeau pour les prochaines équipes »

Le défi du festival Art Matter, et ce qui le rend unique, est le renouvellement annuel de son équipe d’organisation. Chaque été, une toute nouvelle équipe d’étudiantes et étudiants prend le relais de l’événement. Sophie Heyen-Dubé avoue qu’en perdant 20 coordonnateurs d’exposition chaque année, il était parfois difficile de comprendre les décisions des années passées.

Cette année, la nouvelle équipe a commencé par répertorier et classer les données des 20 dernières années du festival, lesquelles étaient contenues dans un compte Google Drive et un disque dur.

« Grâce à ces archives, nous savons maintenant ce qui s’est passé, où et pourquoi. Toute l’information est là, bien classée et facile à trouver. C’est notre cadeau pour les équipes à venir. »

Les responsables d’Art Matters ont aussi embauché Sam Bordeleau, étudiant-archiviste, pour créer un site Web d’archivage soulignant l’anniversaire du festival. Ce nouveau site, qui sera lancé en mars, comprendra des liens menant aux sites Web des éditions précédentes du festival, à une version numérisée des programmes imprimés (complètement différents d’une année à l’autre) ainsi qu’à une centaine de photos.

El agua que nos separa es un ser, par Carolina Larossa El agua que nos separa es un ser, par Carolina Larossa

Aux dires de Sophie Heyen-Dubé, répertorier ces archives a nécessité une recherche considérable, qui s’est révélée très intéressante. On a découvert, par exemple, que dans les premières éditions du festival, les événements étaient surtout présentés sur le campus et qu’on y retrouvait tous les départements des beaux arts.

« Il y avait autant de théâtre que de musique et de danse, note Sophie Heyen-Dubé. Puis, il y a environ 10 ans, le festival a commencé à faire plus de place aux arts visuels. Selon moi, quand le festival est sorti de Concordia, trouver des espaces où donner des performances est devenu plus difficile. Cette année, nous sommes très heureux de redonner au festival ses couleurs d’antan. »

Sam Bordeleau est parti à la recherche des précédents organisateurs pour savoir ce qu’ils étaient devenus. Il se trouve qu’un poste à Art Matters est un bon tremplin pour devenir artiste ou conservateur ou encore faire carrière dans le domaine culturel.

« Je sais que beaucoup d’anciens coordonnateurs et coordonnatrices travaillent dans des galeries aujourd’hui, affirme Sophie Heyen-Dubé.

Avant, les offres d’emploi m’intimidaient. Je n’avais aucune idée de la façon d’accomplir les tâches énumérées. Mais après avoir travaillé pour le festival, je me sens bien outillée! »


Le 20e festival Art Matters se déroulera du 29 février au 23 mars. Consultez le calendrier complet.



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