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Des étudiantes et étudiants de l’Université Concordia visitent les studios de Global TV à l’occasion des élections québécoises

Guy Lachapelle, professeur de science politique, offre une occasion unique d’apprentissage expérientiel à ses élèves
13 octobre 2022
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Sarah Abou-Tanos, Jelian Alcos, Noah Martin, Yae-Ha Nam, David Sarno, Dillon Boucher et Catherine Houle. Sarah Abou-Tanos, Jelian Alcos, Noah Martin, Yae-Ha Nam, David Sarno, Dillon Boucher et Catherine Houle.

Un groupe d’étudiantes et étudiants de l’Université Concordia a récemment eu l’occasion d’assister à une émission de télévision diffusée en direct dans le cadre de la couverture des élections québécoises par Global News Montreal.

« Cet été, Karen McDonald, la directrice de la station, m’a demandé de recruter des étudiants pour travailler avec moi à la salle d’analyse », raconte Guy Lachapelle, professeur au Département de science politique de Concordia, qui joue aussi souvent le rôle de commentateur politique.

« Lors du premier cours La vie politique québécoise de la session, j’ai demandé s’il y avait des étudiantes et étudiants qui souhaitaient travailler lors de la soirée électorale. Huit ont accepté la proposition. »

« Une occasion exceptionnelle »

Sarah Abou Tanos, une étudiante internationale originaire du Liban, fait partie de ceux qui ont accepté.

« Je suis au Québec depuis un an seulement, mais la politique provinciale me passionne », affirme Sarah Abou Tanos.

« Pour moi, c’était une occasion exceptionnelle sur les plans personnel et professionnel. »

Travailler dans les coulisses d’une émission de télévision diffusée en direct a été une expérience stressante, indique-t-elle, mais qui en valait tellement la peine.

« C’est tellement satisfaisant de savoir que j’ai participé à quelque chose d’important. »

Une expérience inestimable

Pour Yae-Ha Nam, l’expérience a été inestimable.

« C’était génial de faire partie d’une émission en direct à Global News. J’ai aimé pouvoir jouer un rôle important dans l’élection provinciale de 2022. »

Yae-Ha Nam souhaitait déjà participer plus activement à la vie de campus et saisir les occasions se présentant à lui au cours de sa deuxième année d’études. « Dès que j’entends dire que des volontaires sont recherchés pour quelque chose, si je le peux, je suis du nombre », insiste-t-il.

Il y a toujours des surprises

Pour le Pr Lachapelle, il est important que les élèves puissent voir concrètement à quoi peut servir un diplôme en science politique.

Les résultats des dernières élections donnant une majorité à la Coalition Avenir Québec avaient été prédits par les sondages. Mais le Pr Lachapelle affirme qu’il y a toujours des surprises.

C’est le cas dans la circonscription montréalaise de Verdun, où Québec Solidaire a remporté une victoire inattendue. « Verdun était un cas typique de votes décisifs provenant de différentes parties de la circonscription », souligne-t-il.

« Le moyen le plus direct de participer à la démocratie »

Guy Lachapelle indique que les étudiants et étudiantes lui ont dit avoir réalisé à quel point il est difficile d’avoir des chiffres exacts et d’informer la population.

« Analyser les élections fait partie de leur apprentissage. Il est également important de savoir comment communiquer ses idées quand on n’a que quelques minutes pour répondre aux questions », ajoute-t-il.

« Les étudiantes et étudiants ont mieux compris comment les programmes de simulation de Global peuvent prédire qui gagnera et qui perdra. »

Sarah Abou Tanos affirme avoir énormément appris de cette expérience.

« Les élections sont le moyen le plus direct de célébrer la démocratie et le processus par lequel les gens participent à la prise de décision dans leur propre gouvernement, ce qui est une très grande responsabilité. »


Apprenez-en davantage sur le
Département de science politique de Concordia.

 



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