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Hani et Laïla Farag rendent hommage à leurs pères en faisant un don planifié à Concordia

La généreuse contribution du couple vient s’ajouter au soutien précédemment apporté à l’excellence étudiante en biologie et en enseignement de l’anglais
25 novembre 2025
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Par Ian Harrison, BComm 01


Laila Ward Farag et Hani Farag portent tous deux des lunettes et des blazers et sourient.

Pour Hani B. Farag, B. Comm. 1976, et Laïla Ward Farag, redonner à Concordia est une façon de rendre hommage à deux enseignants exceptionnels dont le legs contribue encore aujourd’hui à façonner les jeunes esprits.

Leur important don planifié financera le prix d’excellence scientifique Berti-Farag et le prix d’excellence André-Ward en enseignement de l’anglais, langue seconde, tous deux décernés par l’entremise de la Faculté des arts et des sciences.

En plus de diverses bourses de subsistance, ces prix – créés il y a quelque temps par la Fondation philanthropique Farag et Ward, établie par le couple – récompensent les étudiantes et étudiants du Département de biologie et du Département des sciences de l’éducation ayant obtenu des résultats exceptionnels.

« Très franchement, nous avons pensé qu’après que nous aurons quitté ce monde, les prix devraient continuer d’exister pour toujours, car nous croyons fermement en l’éducation, déclare Hani Farag. Les prix sont décernés chaque année à des étudiantes et étudiants remarquables qui non seulement apprécient le soutien financier, mais méritent vraiment cette reconnaissance. »

« Laïla et moi souhaitons que ces prix soient pérennes, même après notre départ, car ils ont une profonde signification familiale pour nous. »

Berti Farag et André Ward ont immigré au Canada au milieu des années 1960. Ils ont saisi les occasions qui s’offraient à eux de bâtir une vie meilleure pour leur famille, tout en contribuant de manière importante à la communauté montréalaise.

Berti Farag, le père de Hani, était un enseignant dévoué qui a été une inspiration pour d’innombrables élèves en Égypte et à Montréal. Il a ensuite enseigné à l’école secondaire Lindsay-Place, à Pointe-Claire, où, pendant 16 ans, il a partagé sa passion pour les sciences.

« Mon père a consacré 42 ans de sa vie à l’enseignement de la biologie, et à l’occasion de la chimie et de la physique. Il a également publié plusieurs ouvrages et s’est entièrement consacré à l’enseignement des sciences pendant des décennies », précise Hani Farag.

André Ward, le père de Laïla, a enseigné l’histoire et la géographie au Collège André-Grasset et au Collège de Montréal, guidant des générations d’élèves avec sagesse et détermination. Il s’est profondément impliqué dans diverses activités étudiantes, en faisant la promotion des valeurs du travail acharné et de la persévérance. Il a aussi fait pendant des années du bénévolat dans divers hôpitaux de la région de Montréal.

Hani Farag s’est longtemps impliqué au sein de son alma mater, agissant à titre de juge dans le cadre du Concours international d’étude de cas MBA John-Molson, puis à titre de président de l’événement de 2005 à 2010.

En tant qu’ancien vice-président des ressources humaines chez Bombardier Aéronautique, il a embauché des dizaines de diplômés de l’Université Concordia, dont beaucoup, note-t-il avec fierté, ont rapidement accédé à des postes de cadres intermédiaires et supérieurs.

Le généreux legs du couple Farag permettra aux futurs étudiants et étudiantes de continuer à obtenir l’encouragement dont a bénéficié leur propre famille.

« Montréal a accueilli nos pères, fait valoir Hani Farag. En tant qu’immigrants, l’intégration, le travail acharné et l’engagement étaient des principes directeurs, et c’est ce qui nous a ouvert des portes en tant qu’enfants. »

« Nous avons eu beaucoup de chance et sommes heureux de pouvoir rendre la pareille. »



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