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L’investisseur engagé

Omar Syed, Dipl. 2e cycle 1999
6 novembre 2023
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Par Samantha Rideout, Dipl. 2e cycle 2010


Portrait d'un homme légèrement barbu en costume-cravate.

Omar Syed se considère comme un citoyen du monde, ayant vécu et travaillé dans huit pays. Son plus récent port d’attache : l’île de Bahrain, dans le golfe Persique. À titre de chef des placements du fonds souverain du royaume, Mumtalakat, il supervise environ 20 milliards de dollars d’actifs.

Ces avoirs englobent d’importantes entreprises nationales comme la National Bank of Bahrain et le géant de l’aluminerie Alba. Ils comprennent également des placements internationaux comme le constructeur d’automobiles de luxe McLaren.

Omar Syed applique au Mumtalakat une mentalité axée sur l’action et le capital-investissement, et a ajouté dans son portefeuille le conseil d’administration de plusieurs entreprises clés.

« Même si la plupart des fonds de capital-investissement ont un cycle de vie limité, nous n’avons pas cette pression, explique-t-il. Les équipes de gestion aiment que nous ayons une démarche axée sur la création de valeur à long terme. »

Une ville de calibre mondial

« Honnêtement, j’étais nerveux à l’idée d’étudier à Montréal, car j’ai grandi dans des climats chauds et je ne savais pas comment j’allais gérer les conditions météorologiques. Mais au fil du temps, j’ai commencé à adorer l’hiver. Cela fait maintenant longtemps que je n’ai pas vu de neige, et cela me manque. Montréal est une ville belle, multiculturelle et accueillante pour les étudiants; j’y ai passé les meilleures années de ma vie. »

L’adaptabilité

« Qu’on soit dans un nouveau pays, un nouveau marché ou une nouvelle situation, la pandémie de COVID-19 nous a montré qu’il ne faut pas être rigide. L’ajout d’une diversité d’expériences à votre carrière ne peut qu’enrichir vos compétences. »

L’art de l’actionnariat actif

« Ayez une oreille attentive. La croissance d’une entreprise requiert un environnement collaboratif dans lequel le conseil et l’équipe de direction ont une vision commune de leurs objectifs. Cela n’est pas possible si on ne fait que s’imposer. »

« Cela dit, il ne faut pas avoir peur de poser des questions et d’apporter des points de vue différents. Je suis surpris par le nombre de fois où j’ai siégé à une réunion de conseil, et les membres tenaient simplement les sujets pour acquis. Ce n’est pas le travail des actionnaires de développer la stratégie d’entreprise, mais c’est leur travail d’aider à vérifier, à appuyer et à remettre en question la stratégie. »

Une grande source de motivation

« À ce stade, c’est le développement de jeunes talents qui me motive vraiment. C’est un aspect qui, avant toute chose, aura des retombées durables. »



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