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Une directrice photo visionnaire

Sara Mishara, B. Bx-arts 1999
11 juillet 2022
|
Par Richard Burnett, B.A. 1988


La directrice photo Sara Mishara est reconnue pour les nombreux films primés et nommés auxquels elle a travaillé depuis l’obtention de son diplôme de l’École de cinéma Mel-Hoppenheim de Concordia, notamment le long métrage My Salinger Year (en français, Mon année à New York) réalisé en 2020 par Philippe Falardeau et mettant en vedette la légende de Hollywood Sigourney Weaver.

C’est à Concordia que Sara Mishara rencontre un autre cinéaste primé, le réalisateur Maxime Giroux, avec qui elle travaille depuis longtemps. « J’ai tourné presque tous les films qu’il a réalisés », précise-t-elle, dont Félix et Meira, qui a été choisi pour représenter le Canada pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère lors de la cérémonie des Oscars de 2015.

Sara Mishara a également filmé et coscénarisé Les oiseaux ivres, choisi pour représenter le Canada pour l’Oscar du meilleur long métrage international aux Oscars de 2022, et pour lequel elle s’est vu remettre le prix des Meilleures images aux prix Écrans canadiens 2022. Le prolifique corpus d’œuvres de cette pionnière comprend également des publicités et des vidéoclips visuellement captivants.

Un moment de fierté

« Cette année, mon moment de fierté a été de remporter un prix de la Société canadienne des cinéastes dans la catégorie Theatrical Feature Cinematography (“cinématographie – long métrage de cinéma”) pour Les oiseaux ivres, notamment parce que je suis la première femme à recevoir ce prix. J’espère que cela ouvrira la porte à davantage de mes paires. »

Un jalon de carrière

« Faire le film Les oiseaux ivres avec le réalisateur et coscénariste Ivan Grbovic (B. Bx-arts 2000), qui est aussi mon mari et un diplômé de Concordia. »

Un défi professionnel

« Travailler dans l’industrie du cinéma est en soi un défi. Il y a des moments de joie intense, mais aussi beaucoup de moments d’insécurité. Il faut s’efforcer de garder la tête froide et de maintenir le cap sur ses objectifs. »

Le facteur Concordia

« Je travaille encore avec certaines personnes que j’ai rencontrées dans mes cours. Mes études ont été une période de grande créativité. Nos professeurs nous soutenaient beaucoup. Ils nous encourageaient à expérimenter et à essayer de nouvelles choses. Concordia a joué un rôle clé dans le mûrissement de la personne que je suis aujourd’hui. »

Donner au suivant

« J’engage des stagiaires pour travailler sur mes films, en particulier des jeunes femmes, car j’essaie d’intégrer davantage de femmes dans l’industrie et de rendre les plateaux de tournage moins intimidants pour la nouvelle génération de cinéastes. Je fais également du mentorat en direction photo – les personnes mentorées peuvent m’accompagner durant les tournages. »



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