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Lutter dans les hautes sphères

« À cause de la pandémie, j’ai eu beaucoup plus de difficulté à concilier les études, le sport et le travail. »
19 mai 2021
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« La bourse m’a vraiment aidée, car je travaille habituellement à temps partiel. Cette année, à cause de la pandémie, j’ai eu beaucoup plus de difficulté à concilier les études, le sport et le travail. »

Laurence Beauregard rêve de travailler pour un organisme qui soutient les jeunes athlètes, en particulier les femmes qui transforment le milieu de la lutte olympique.

« Peu de Québécoises pratiquent ce sport, explique cette membre de l’équipe de lutte des Stingers de Concordia et étudiante en marketing et en comptabilité (double majeure) à l’École de gestion John-Molson. « Je participe à des compétitions de lutte depuis l’âge de 15 ans. Ce sport est ma passion, et j’aimerais aider à sa promotion. »

Mme Beauregard a reçu un coup de pouce pour réaliser ses projets : la bourse d’études et de subsistance Donald E. Meehan en sports, créée à Concordia en 2017. Donald Meehan, B.A. 1972, est président de Newport Sports Management, considérée par le magazine Forbes comme la plus importante agence de joueurs de la Ligue nationale de hockey, avec un portefeuille de contrats atteignant 1,25 milliard de dollars américains.

« Je répondais aux critères, alors j’ai soumis ma candidature et reçu une bourse de 1 250 $ pour l’année universitaire 2019-20, explique l’étudiante qui, en plus d’étudier et de s’entraîner à la lutte, travaille comme maître nageuse.

« La bourse m’a vraiment aidée, car je travaille habituellement à temps partiel. Cette année, à cause de la pandémie, j’ai eu beaucoup plus de difficulté à concilier les études, le sport et le travail. »

Mme Beauregard a obtenu le cinquième meilleur résultat lors des essais olympiques nationaux de lutte qui ont eu lieu à Niagara, en Ontario, en décembre 2019. Elle est reconnaissante du soutien apporté par l’Alliance Sports-Études, qui offre des services aux athlètes de haute performance qui poursuivent des études postsecondaires au Québec.

« Après l’obtention de mon diplôme, j’aimerais demeurer dans le milieu du sport. J’aimerais aussi contribuer au développement de la lutte féminine au Québec, sur le plan du commerce et du marketing en particulier. Ce sport est à forte prédominance masculine, et les femmes ne sont admises aux Jeux olympiques que depuis 2004. Mais la mentalité change peu à peu, et le nombre de lutteuses augmente chaque année. » 


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