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La Faculté des beaux-arts accueille cinq nouvelles professeures

13 août 2025
|
Par Vanessa Hauguel

 

Quatre nouveaux professeurs menant à la permanence et une professeure en nomination à durée prolongée se joignent à la Faculté des beaux-arts, apportant leur expertise dans un large éventail de disciplines.

« Nous sommes ravis d’accueillir cinq remarquables nouvelles collègues dont les approches reflètent l’engagement profond de la Faculté des beaux-arts à l’égard du travail interdisciplinaire à caractère social », se réjouit Annie Gérin, doyenne de la faculté.

« Que ce soit dans le domaine de la musique, de la conservation, de thérapies par les arts, de la performance expérimentale ou de la recherche critique, chacune d’entre elles enrichira l’expérience universitaire de nos étudiantes et étudiants. Elles ont apporté d’importantes contributions à la communauté élargie, et j’ai hâte de voir comment elles continueront de faire rayonner le travail que nous accomplissons. »

Faites connaissance avec les professeures de la faculté nouvellement embauchées à des postes menant à la permanence.

Découvrez ces nouvelles professeures

Dark haired woman smiling in front of brickwall

Annabelle Brault 
Département de thérapies par les arts

Annabelle Brault est titulaire de la chaire professorale Sandra-et-Alain-Bouchard en musicothérapie à l’Université Concordia, où elle enseigne au Département de thérapies par les arts depuis 2018. Musicothérapeute agréée, elle est également candidate au doctorat dans le programme d’études individualisées en beaux-arts de Concordia. Ses recherches portent sur la façon dont la pratique musicale peut améliorer le bien-être numérique chez les jeunes et favoriser le changement social, ainsi que sur la manière dont les pratiques axées sur les ressources peuvent promouvoir des espaces cliniques et éducatifs plus inclusifs. Brault a présenté ses travaux à l’échelle locale et internationale, et a contribué à plusieurs projets interdisciplinaires de recherche-création. Elle a d’ailleurs récemment fait progresser la recherche-création avec le collectif artistique BANAL, en participant à des collaborations à Mexico et à Guadalajara. Aussi musicienne électronique professionnelle, elle se produit partout au Canada au sein du collectif musical arc.

Black and white photo showing woman singing

Meghan Gilhespy 
Département de musique

Meghan Gilhespy est une chanteuse expérimentale et chercheuse en jazz spécialisée dans l’historiographie du jazz sous l’angle du genre. Elle mène des travaux sur les politiques culturelles du chant jazz expérimental et est la première femme au Canada à obtenir un doctorat en arts musicaux dans le domaine du jazz. Outre une longue carrière en jazz classique, qui comprend la parution de son album Vive Le Tour, Gilhespy a travaillé en studio pour Netflix et l’Office national du film du Canada, et présenté de nombreuses performances improvisées avec des danseurs, élargissant ainsi ses compétences en tant qu’improvisatrice vocale expérimentale. Elle est membre du corps professoral du Creative Music Workshop depuis 2024.

Woman smiling with colored pencils in her hands

Katrina Grabner 
Département de thérapies par les arts (nomination à durée prolongée)

Katrina Grabner est art-thérapeute canadienne agréée (RCAT), conseillère clinique agréée (RCC-BCACC), éducatrice, artiste et praticienne en expérience somatique (SEP). Elle intègre des approches tenant compte des traumatismes et du système nerveux en art-thérapie. Avec plus de dix ans d’expérience dans des organismes à faible seuil d’accès et axés sur la réduction des risques, sur le territoire non cédé des Salish de la Côte (Vancouver), elle privilégie des cadres relationnels et de lutte contre l’oppression, nourris par son vécu et son parcours professionnel. Originaire du territoire du Traité no 6, elle vit et travaille aujourd’hui à Tiohtià:ke (Montréal), engagée envers la décolonisation et la création d’espaces éducatifs sûrs et inclusifs. Sa pratique artistique comprend des installations immersives alliant matériaux naturels et industriels pour explorer l’identité écologique, l’incarnation et la guérison collective. Titulaire d’une maîtrise en psychothérapie et spiritualité (art-thérapie) du St. Stephen’s College, elle poursuit un doctorat en études individualisées à Concordia.

Woman in black and white with drum

Norah Lorway 
Département de musique

Norah Lorway est compositrice, codeuse, codeuse en direct et chercheuse en intelligence artificielle. Elle est titulaire d’un doctorat en musique informatique de l’Université de Birmingham, où elle a travaillé avec les systèmes BEAST et BEER, ainsi que d’une maîtrise en musique de l’Université de Calgary et d’un baccalauréat en musique de l’Université Mount Allison. Elle s’est produite à l’occasion d’algoraves et d’événements de codage en direct à travers le Royaume-Uni, l’Europe, l’Asie et l’Australie et lors de conférences telles que NIME, AIMC, AISB et ICLC. Elle a reçu le prix Robert-Fleming du Conseil des arts du Canada en composition. Son travail dans le domaine du codage en direct et de la musique de film a été reconnu à l’échelle mondiale par des médias tels que MixMag, le Festival de Sundance, le Festival du film de Berlin et le Festival international du film de Toronto. Récemment, Lorway a été mise en nomination pour un prix Cinema Eye Honors dans la catégorie de la meilleure bande originale pour son travail sur le film Anthropocene: The Human Epoch. Elle est également codirectrice et fondatrice de Beesting Labs, une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels pour les applications d'IA, d'immersion et de DSP, et créatrice du langage de programmation musicale Scorch. Son travail est publié par MIT Press, notamment la deuxième édition du livre SuperCollider.

Woman with orange vest smiling

Gabrielle Moser 
Département d'histoire de l'art

Gabrielle Moser est historienne de l’art, écrivaine et commissaire indépendante. Elle est l’auteure de Projecting Citizenship: Photography and Belonging in the British Empire et, avec Adrienne Huard, la corédactrice en chef d’un numéro spécial du Journal of Visual Culture consacré à la réparation. Elle travaille actuellement sur son deuxième livre, Citizen Subjects: Photography and Sovereignty in Post-War Canada. Elle a été boursière au Paul Mellon Centre for the Study of British Art, à l’Image Centre de l’Université de la Colombie-Britannique et à la British Library, et chercheuse invitée Fulbright à l’Université Brown en 2017. Membre fondatrice d’EMILIA-AMALIA, Gabrielle Moser était auparavant professeure agrégée d’esthétique et d’éducation artistique à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université York. Elle a récemment été nommée titulaire de la chaire de recherche et directrice de l’Institut de recherche en art canadien Gail-et-Stephen-A.-Jarislowsky à l’Université Concordia.


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