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Faites connaissance avec les porte-parole de promotion de la Faculté des beaux-arts pour l’année 2025

Santiago Lopez Alzate et David LeRue reviennent sur leur parcours créatif et de recherche alors qu’ils terminent leur programme d’études avec les plus grands honneurs.
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two portraits of young men Gauche à droite : David LeRue et Santiago Lopez Alzate

À l’approche de la collation des grades de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia, qui aura lieu le 12 juin, deux porte-parole de promotion entrent sous les feux des projecteurs. Santiago Lopez Alzate, étudiant en danse contemporaine, et David LeRue, doctorant en éducation artistique, ont été nommés porte-parole de promotion de la Faculté des beaux-arts de cette année.

Ces deux étudiants, reconnus pour leur excellence dans leurs études et leur engagement communautaire, incarnent l’esprit de la Faculté des beaux-arts de Concordia – un esprit ancré dans la pensée interdisciplinaire, l’innovation artistique et l’impact social.

« Les réalisations et les histoires inspirantes de Santiago Lopez Alzate et de David LeRue témoignent de leur résilience, de leur détermination et de leur excellence, affirme Elaine Cheasley Paterson, vice-doyenne des programmes d’études et de la pédagogie. Leur engagement à l’égard de leur domaine et de leur communauté reflète l’esprit de leadership, de résolution et d’ouverture interdisciplinaire qui définit notre faculté. »

Santiago Lopez Alzate – Porte-parole de promotion du premier cycle
Département de danse contemporaine

Pour Santiago Lopez Alzate, étudier la danse à Concordia n’était pas uniquement une question de mouvements – c’était également une question de connexion, de pensée critique et d’élargissement de la définition même de la chorégraphie.

« Ce que j’ai le plus aimé de mes études, c’était de faire partie d’une communauté composée non seulement d’interprètes, mais aussi d’intellectuels et d’artistes engagés dans une réflexion approfondie sur la chorégraphie, indique-t-il. Le Département de danse m’a permis d’envisager cet art comme une façon de voir le monde plutôt que comme une simple discipline. »

Une expérience marquante pour Santiago a été le cours sur le Festival TransAmériques, avec la professeure Lilia Mestre, où les étudiants et étudiantes ont pu s’immerger dans le festival international.

« Je n’étais plus dans une salle de classe – j’étais dans un festival, à apprendre directement de chorégraphes et de metteurs en scène du monde entier, se rappelle-t-il. Assister à des spectacles tous les soirs et discuter sous le soleil printanier, entouré de personnes inspirantes, était une expérience inoubliable. »

En ce qui concerne son avenir, Santiago souhaite ardemment continuer à travailler sur la dynamique scène des arts d’interprétation de Montréal.

« J’espère évoluer non seulement comme chorégraphe, mais aussi comme travailleur du milieu de la culture et commissaire », conclut-il, mentionnant des collaborations à venir avec des institutions locales comme MAI (Montréal, arts interculturels) et Tangente Danse.

David LeRue – Porte-parole de promotion des cycles supérieurs
Département d’éducation artistique

Arrivé à Concordia en 2016 pour entreprendre une maîtrise ès beaux-arts en peinture et dessin, David LeRue s’est rapidement découvert une passion pour la recherche et l’enseignement des arts communautaires et interdisciplinaires. Ce cheminement l’a mené à se lancer dans un doctorat en éducation artistique.

« Je me suis intéressé à des cadres comme la recherche-création, les méthodes qualitatives et les théories de pédagogie », explique-t-il. Une expérience déterminante pour lui a été un cours d’histoire de l’art intitulé The Right to the City (le droit à la ville) ARTH 611, donné par Cynthia Hammond. « Il m’a permis de découvrir la recherche fondée sur les arts à travers le prisme des histoires post-industrielles et militantes de Pointe-Saint-Charles. »

Avec l’accompagnement de Kathleen Vaughan, sa directrice de thèse, David a élaboré une approche qu’il appelle « recherche-création communautaire », qui intègre l’éthique de l’histoire orale à la pratique artistique en classe.

L’un des projets communautaires les plus marquants de David a été un cours en ligne qu’il a donné à l’École d’art Pointe-Saint-Charles en 2020. Par la peinture de paysages urbains, les étudiantes et étudiants étaient invités à explorer et à exprimer leur vécu du paysage montréalais. « J’ai été surpris non seulement par les récits personnels, les recherches et la qualité artistique des projets, mais aussi par la façon dont le processus de création et les œuvres achevées ont permis aux personnes participantes de réfléchir de manière abstraite à des enjeux urbains complexes. C’est ce qui m’a conduit à développer et à théoriser une approche de recherche fondée sur les arts au sein d’une communauté, appelée “recherche-création communautaire”, que j’ai mise en œuvre dans mon étude finale. »

Pour David, concilier travail, études et pratique en atelier n’a pas toujours été simple. « Par moments, j’avais l’impression d’être éparpillé – entre l’enseignement, la gestion de mon atelier et le travail de terrain, raconte-t-il. Mais voir toutes ces composantes s’articuler dans ma thèse m’a fait réaliser à quel point ce type de travail peut être interconnecté et gratifiant. Le défi faisait partie de la récompense. J’ai pu voir la synergie et les liens entre des éléments qui semblaient disparates. C’est la réalité de nombreux enseignants et artistes engagés dans leur communauté; j’étais heureux de pouvoir rendre compte de cette expérience dans ma thèse. »

Son conseil pour les futurs étudiants et étudiantes des cycles supérieurs?

« Allez au-delà de votre propre discipline. Concordia offre une multitude de possibilités de collaboration interdisciplinaire, et des endroits comme Espace 4 facilitent ces connexions. Explorez, collaborez et tirez pleinement parti des ressources à votre disposition. »

Apprenez-en davantage sur les cérémonies de collation des grades du printemps 2025 de l’Université Concordia.



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