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Pleins feux sur les porte-parole de promotion du printemps 2025 de la Faculté des arts et des sciences

Faites connaissance avec quatre étudiants et étudiantes qui ont laissé leur marque à Concordia
3 juin 2025
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Colourful flowers set on a stage, seen from up close, with a transparent podium in the background

À chaque collation des grades, la Faculté des arts et des sciences de Concordia célèbre les étudiantes et étudiants exceptionnels choisis pour représenter leur classe terminale en tant que porte-parole de promotion. Ces personnes ont exercé un impact durable par leur excellence scolaire, leur leadership et leur service à la communauté. En vue de leur montée sur scène le 9 juin 2025, nous avons rencontré quatre d’entre eux pour en apprendre davantage sur leur parcours et sur ce qui les attend.

Une jeune femme souriante, avec de longs cheveux foncés, portant des lunettes rouges et un veston noir « Faites toujours preuve de curiosité et d’humilité, et rappelez-vous que poser les bonnes questions est parfois plus efficace que d’avoir toutes les réponses, » explique Hana.

Hana Sherafati Zanganeh 

École des affaires publiques et communautaires
Cérémonie du 9 juin à 10 h 

Née en Iran et élevée entre Toronto, Téhéran et finalement Montréal, Hana Sherafati Zanganeh sait ce que c’est que de s’adapter – ou de faire preuve de résilience. Sa famille a immigré au Canada à deux reprises, une première fois lorsqu’Hana était enfant et une seconde fois à l’adolescence, à une époque marquée par des changements culturels, des bouleversements économiques et le défi d’apprendre une nouvelle langue. Ces expériences ont façonné ses valeurs de communauté et de persévérance et mis en évidence le pouvoir des liens sociaux.

Ce parcours l’a menée à l’École des affaires publiques et communautaires de Concordia, au sein d’une cohorte qu’elle décrit comme étant « très unie et très influente », où elle a trouvé mentorat et amitié, au carrefour des questions de politique, d’activisme et d’identité. Que ce soit en enregistrant des balados pour les cours, en renforçant l’esprit communautaire dans les espaces étudiants ou en participant à des activités d’apprentissage pratique, Hana a fait sa marque et trouvé sa voix.   

Deux leçons apprises à Concordia?

  1. On ne perd rien à sortir de sa zone de confort. Très tôt, un ami m’a encouragée à m’impliquer dans l’association étudiante, me rappelant que je ne serais pas seule. J’ai bien fait de dire oui, car cela m’a permis de nouer des amitiés, d’accomplir un travail utile en dehors de la salle de classe et d’évoluer comme je ne l’aurais jamais imaginé. Parfois, il suffit de se manifester une fois pour que tout commence à changer. C’est peut-être difficile au début, mais cela en vaut presque toujours la peine.

  2. La deuxième leçon réside dans le pouvoir de la communication, fondée sur la gentillesse et la confiance. Le soutien que j’ai reçu de la part du corps professoral, du personnel et de mes pairs, je l’ai obtenu en tendant la main avec ouverture et bienveillance. La véritable communication ne consiste pas seulement à parler ou à écouter, mais aussi à faire preuve d’empathie et à établir des relations significatives.

Quel a été votre principal fait saillant ou moment fort à Concordia?

Ce que je retiens surtout, ce sont toutes les affectations et activités hors de l’ordinaire auxquelles j’ai pu participer durant mon passage à l’École des affaires publiques et communautaires (EAPC). Au lieu de seulement rédiger des dissertations ou d’étudier pour des examens, j’ai organisé des panels publics, créé des épisodes de balados, rédigé de réelles propositions de politiques, établi des liens avec des groupes communautaires et organisé une exposition immersive célébrant les 45 ans d’histoire de l’EAPC. J’ai pu sortir de la salle de classe et travailler directement avec des organismes communautaires et à but non lucratif. J’ai effectué un stage, participé à l’organisation d’événements et même travaillé sur un projet de recherche estival aux côtés d’un professeur. Ces expériences ont rendu ma formation concrète, ancrée et connectée au monde qui m’entoure. Elles m’ont également permis de grandir d’une manière que je n’aurais jamais imaginée.

Un conseil aux futurs diplômés?

Impliquez-vous, ne serait-ce que modestement. Le changement ne se produit pas d’un seul coup, mais résulte plutôt d’une série d’actions cohérentes et significatives. En tant qu’étudiants, nous façonnons en permanence nos communautés et notre propre parcours. Votre passage ici peut vous sembler court, mais l’influence que vous avez peut durer longtemps après l’obtention de votre diplôme. Rappelez-vous que vos efforts comptent et que même le plus petit geste peut être le début de quelque chose de plus grand.

Un jeune homme souriant, avec des cheveux frisés mi-longs bruns et une moustache, portant des lunettes, une chemise blanche, un veston beige et une cravate bleu marin Charles-Etienne Sirois partage : « N’hésitez pas à prendre des risques. Si une situation vous effraie un peu, c’est probablement qu’elle vous permettra d’apprendre beaucoup de choses. Et n’oubliez pas que l’impact que vous avez sur les gens commence souvent par le simple fait de vous présenter et d’écouter. »

Charles-Etienne Sirois

Département des sciences économiques
Cérémonie du 9 juin à 15 h

Pour Charles-Étienne Sirois, l’économie n’est pas qu’une question de données et de modèles, mais un outil pour créer un monde plus durable et plus équitable. Ayant reçu un diagnostic de dyslexie en sixième année, il a développé une façon unique d’apprendre, fondée sur l’observation, la réflexion et une profonde curiosité. Ces mêmes qualités l’ont guidé dans des expériences transformatrices aux quatre coins du monde, du Sahara à l’Amazonie, et ont nourri sa passion pour la durabilité et le développement.

Fier Canadien français et optimiste pragmatique, Charles-Étienne considère l’éducation comme une expérience qui se vit : un équilibre entre le fait de poser les bonnes questions, d’apprendre des autres et de mettre la théorie en pratique. Que ce soit en classe, en recherche ou au cours des innombrables heures passées au Hive Café, il a vécu son parcours à Concordia sous le signe de la connexion et de la détermination. Il se dirige maintenant vers l’University College de Londres pour y poursuivre une maîtrise en économie et politique de l’énergie et de l’environnement, dans le but d’appliquer ses connaissances afin d’aider le Québec à gérer son économie et ses ressources pour le bien des gens et de la planète.

« L’éducation ne se résume pas à la théorie, déclare-t-il. Les personnes qu’on rencontre et les possibilités d’appliquer ce qu’on apprend dans le monde réel comptent aussi pour beaucoup. »

Un conseil aux futurs diplômés?  

S’il y a une chose qui n’existe pas mais qui, selon vous, devrait exister, créez-la. Si un problème doit être résolu, résolvez-le. Et surtout, faites-le avec et pour les autres. J’espère que si vous retenez une leçon de vos études, c’est que vous êtes tous capables de faire des choses difficiles. Il est de plus en plus évident que nous vivons à une époque où les problèmes nécessitant une attention urgente ne manquent pas. Il faudra des personnes compatissantes et fortes pour y faire face. J’ai rencontré de nombreuses personnes qui correspondent à cette description. J’espère en rencontrer beaucoup d’autres. Le monde a besoin de vous; soyez là pour lui.

Deux leçons apprises à Concordia?  

  1. Ne reculez pas devant le travail difficile. Tout devient un peu plus facile à mesure que l’on relève les défis qui se présentent. 
  2. Il suffit d’une petite étincelle pour démarrer un projet. Je me souviens qu’il y a deux ans, j’étais assis avec un ami au Hive Café et je disais que ce serait bien qu’il y ait plus d’activités parascolaires ou de possibilités de recherche pour les étudiants du premier cycle en économie à Concordia. Deux ans plus tard, EconomicSense, le programme de recherche au premier cycle que j’ai lancé avec mon cofondateur à la suite de cette discussion, a offert des possibilités de recherche supervisée à une dizaine d’étudiants et étudiantes.  

Qu’est-ce que cela signifie pour vous de franchir cette étape importante?  

C’est un honneur incroyable. Cette réalisation me remplit de gratitude, certes, mais avant tout, je suis reconnaissant aux personnes qui m’entourent. Tout le corps professoral, les amis et ma famille. Ces personnes ont soutenu mes efforts d’innombrables façons et ont leur part de responsabilité dans cette distinction. Je me réjouis de partager ce moment avec eux.  

Cérémonie du 9 juin à 20 h (allocution commune)

Pour la première fois de mémoire récente, la Faculté des arts et des sciences présentera une allocution commune prononcée par deux porte-parole de promotion, Tsion Tesfu Abebe et Niraj Dayanandan, dont le leadership et les services ont permis d’améliorer les communautés sur le campus et au-delà.

« Maintenant que j’ai terminé mes études, je peux dire en toute confiance que je choisirais à nouveau l’Université Concordia, non seulement pour l’excellence de ses programmes d’études, mais aussi pour la façon dont elle m’a façonnée en tant que personne, » partage Tsion

Tsion Tesfu Abebe 

Département de biologie
Cérémonie du 9 juin à 20 h (allocution commune) 

Originaire de Hawassa, en Éthiopie, Tsion est arrivée à Concordia en 2018, pleine de rêves. Élevée par une mère monoparentale qui croyait profondément au pouvoir de l’éducation et qui a fait de nombreux sacrifices pour que ses enfants aient de meilleures chances, Tsion a porté ces valeurs en elle. Mais des difficultés financières l’ont obligée à interrompre ses études en 2020. Après avoir travaillé pour subvenir aux besoins de sa famille et obtenu l’asile, elle a repris ses études en 2022. Depuis, elle s’est distinguée en figurant sur la Liste d’honneur de la doyenne année après année et en recevant plusieurs bourses de recherche, dont la BRPC du CRSNG, la CUSRA (deux fois), la bourse de recherche du programme d’été du CQMF/QCAM, le supplément aux bourses du FQRNT et la bourse de subsistance en cours d’études de la Campagne du IIIe millénaire. Elle a également eu l’occasion de présenter ses travaux lors de conférences.

Sa curiosité scientifique s’est manifestée très tôt par des recherches au STEM Center de l’Université de Hawassa et s’est développée à Concordia grâce à son passage au Cuccia Lab. En dehors de la salle de classe, Tsion est très attachée au service. Depuis 2018, elle dirige les programmes d’école du dimanche de son église, soutient les nouveaux arrivants éthiopiens et érythréens au Canada et coordonne des programmes de tutorat pour les enfants de l’est du Canada. Son parcours est un témoignage de résilience, de foi et d’esprit de communauté. « Ce moment est un hommage à ma mère, à ma communauté et au pouvoir de ne jamais abandonner », confie-t-elle.

Pourquoi avez-vous choisi Concordia?

Un ami de la famille, ancien élève de Concordia, m’a recommandé l’Université alors que je faisais une demande d’inscription pour étudier au Canada. J’ai suivi son conseil avec espoir, sans savoir à quel point cette décision allait influencer le cours de ma vie. En tant qu’étudiante internationale arrivant dans un nouveau pays et laissant derrière elle tout ce qui lui était familier, j’ai été accueillie à bras ouverts par Concordia. Sa vibrante diversité m’a permis de me sentir vraiment considérée et acceptée, non seulement comme étudiante, mais aussi comme personne ayant une histoire et un avenir. Concordia ne s’est pas contentée de m’offrir une éducation; elle m’a donné un nouveau départ et les bases d’un avenir brillant. L’une des choses que j’ai le plus appréciées est la flexibilité qui m’a permis de sortir du cadre de mon programme. J’ai également eu l’occasion de présenter mes travaux lors de conférences de recherche, où mes efforts ont été reconnus et célébrés. Que ce soit grâce au soutien de la faculté, aux occasions offertes dans le cadre de la formation ou au simple fait d’être encouragée à prendre les devants et à apporter ma contribution, j’ai toujours eu le sentiment que mes réalisations avaient de l’importance. 

Deux leçons apprises à Concordia?  

  1. Les portes ne s’ouvrent que si vous frappez; n’hésitez pas à demander de l’aide si nécessaire.
  2. Faites ce que vous avez à faire aujourd’hui pour ne pas le regretter demain, surtout lorsqu’il s’agit de travaux et d’échéances.

Un conseil aux futurs diplômés?

Ne vous comparez à personne. Le parcours de chacun est unique et il est important de se rappeler que vous n’êtes ni en retard ni en avance; vous êtes simplement sur votre propre chemin. Trouvez un but qui vous motive et abordez chaque étape de votre parcours avec gratitude et confiance.

« Concordia est un laboratoire pour les artisans du changement, affirme Niraj. Si vous avez une idée, vous pouvez la concrétiser ici. Cela a été une grande leçon pour moi : il faut commencer avant d’être prêt. »

Niraj Dayanandan  

Département de géographie, urbanisme et environnement
Cérémonie du 9 juin à 20 h (allocution commune)

Niraj Dayanandan, diplômé du Département de géographie, urbanisme et environnement, est connu pour son énergie débordante et ses idées visionnaires. Élevé à Côte-Saint-Luc par ses grands-parents sri-lankais et inspiré par son frère Arun (B. Sc. 2017, M. Sc. 2022), Niraj attribue sa motivation aux sacrifices des membres de sa famille. « Leur rêve était que mon frère et moi fassions des études; j’ai donc toujours agi en ce sens. » 

D’abord fasciné par les sciences, Niraj a ensuite trouvé sa vocation dans les études urbaines, combinant son intérêt pour la recherche, la durabilité et l’impact sur la communauté. À Concordia, il s’est joint au laboratoire de Carly Ziter, où il a développé sa passion pour l’écologie urbaine. Par la suite, il a fondé des revues étudiantes, instauré des bourses équitables et siégé au sénat de l’Université. Niraj a également relancé l’Association des étudiants du Collège Loyola pour la diversité et la durabilité, en plus de participer à la création d’un jardin sur les toits du campus Loyola, démontrant ainsi que les initiatives menées par les étudiants et étudiantes peuvent laisser un héritage durable.

Trois ingrédients clés d’une bonne éducation. 

  1. Appliquez les notions apprises au-delà de la salle de classe : Les théories sont très utiles, mais les arts et les sciences se nourrissent surtout de l’application interdisciplinaire de ce que nous apprenons directement dans notre environnement.
  2. Tirez parti des bibliothèques : Les bibliothèques Vanier et Webster ont été des ressources incroyables durant mon passage à Concordia. Qu’il s’agisse du Laboratoire d’innovation, des guides sous l’onglet « Finding... » ou des bibliothécaires aux compétences spécialisées, ces lieux ont été un pilier fondamental de ma réussite universitaire. 
  3. Gérez bien votre temps : Pour pouvoir s’impliquer dans de nombreux aspects de la vie universitaire, il faut maintenir un emploi du temps efficace, trouver un équilibre entre les études et les activités extrascolaires, et prendre le temps de se reposer. 

Deux leçons apprises à Concordia. 

  1. Commencez à faire avant de savoir comment : Concordia est un laboratoire extraordinaire pour mettre à l’essai des projets et des initiatives dans toutes les disciplines. Si vous avez une idée, mettez-la en œuvre avant même d’en connaître tous les détails, et les lacunes se combleront naturellement au fil du temps. 
  2. La collaboration est primordiale : Il est tentant de se lancer dans des activités en solitaire, mais les projets les plus réussis dont j’ai fait partie ont mis à profit la diversité de la communauté montréalaise.

Un conseil aux futurs diplômés? 

Incarnez le changement que vous souhaitez voir, que ce soit au sein de votre département, de l’Université ou de votre communauté. Il est très facile de ressentir le syndrome de l’imposteur lorsqu’on dirige des projets et des initiatives, mais nous avons tous ce qu’il faut en nous. L’ensemble des étudiantes et étudiants que j’ai rencontrés ont le potentiel de devenir des vecteurs de changement au sein de la société. En cette période sans précédent dans l’enseignement supérieur, nous devrions nous unir pour construire des communautés résilientes et autonomes, afin de garantir que l’éducation, dans son essence même, reste accessible à la prochaine génération.

 

 

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