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Les IRSC financent les travaux de deux chercheuses de Concordia sur la
COVID-19

Toutes deux membres du corps professoral du Département de psychologie, Erin Barker et Nicole Alberts travaillent auprès des jeunes et des familles
1 mars 2022
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Toutes deux professeures agrégées au Département de psychologie de l’Université Concordia, Nicole Alberts et Erin Barker viennent de recevoir chacune une subvention des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

La Pre Alberts explique que sa subvention aidera les membres de son équipe à faire progresser leurs travaux de recherche sur les répercussions de la pandémie de COVID-19 chez les enfants qui reçoivent un traitement contre le cancer, les jeunes survivants et survivantes de la maladie et leurs parents. L’équipe de la Pre Alberts s’intéresse au sujet dans une perspective psychosociale et comportementale de la santé.

Cette initiative est le résultat d’une collaboration avec Lindsay Jibb de l’hôpital pour enfants malades de Toronto et d’autres cochercheurs, notamment des scientifiques-cliniciens du CHU Sainte Justine, à Montréal, du centre de cancérologie Princess Margaret, à Toronto, de l’Université de Regina et du Great Ormond Street Hospital de Londres, au Royaume-Uni.

Constituée de trois volets, l’étude se terminera par une rencontre multipartite axée sur l’atteinte d’un consensus quant aux prochaines étapes à entreprendre en pratique et en recherche clinique afin d’atténuer ou de contrer les effets psychosociaux négatifs de la pandémie chez les enfants et d’optimiser leur bien-être.

Erin Barker et Nicole Alberts Erin Barker et Nicole Alberts

La vie étudiante à l’ère de la COVID-19

Collègue de la Pre Alberts, Erin Barker se dit également ravie d’avoir reçu l’appui des IRSC. Sa subvention servira à financer un projet de recherche comportant le suivi de 1 000 étudiants et étudiantes pendant un an.

La Pre Barker avait amorcé ses travaux avant la pandémie, en collaboration avec Gaya Arasaratnam, directrice du Service de mieux-être et de soutien de l’Université. Or, compte tenu des effets persistants de la COVID-19 sur la prestation de l’enseignement postsecondaire et des programmes d’aide, la chercheuse et son équipe au Lifespan Well-Being Laboratory ont cru qu’il serait important de suivre la même cohorte, afin de voir comment ils arrivent à composer avec les défis continus associés à la poursuite de leurs études en contexte de pandémie.

L’équipe s’est penchée en particulier sur le sort d’un groupe réunissant environ 250 nouveaux diplômés et diplômées.

« L’an dernier, les étudiants étaient très préoccupés quant aux perspectives d’emploi à leur sortie de l’université », fait remarquer la Pre Barker. « Y aurait-il un travail pour eux une fois leur diplôme en main? Si oui, lequel? Toutefois, de nombreux rapports ont plutôt révélé l’opposé. En effet, les travailleurs qualifiés sont très recherchés à l’heure actuelle. Grâce au financement qui nous a été accordé par les IRSC, nous pourrons évaluer dans quelle mesure les nouveaux diplômés ont réussi leur transition vers le marché de l’emploi en contexte de COVID. »

Les deux chercheuses remercient le Département de psychologie pour son soutien et sont impatientes de poursuivre leurs travaux.

« Mon équipe espère en apprendre davantage et pouvoir intervenir en fonction des résultats obtenus », précise la Pre Alberts. « Nous souhaitons atténuer ou contrer les effets psychosociaux négatifs de la pandémie chez les enfants atteints de cancer et optimiser leur bien-être dans une perspective postpandémique et au-delà. »


Apprenez-en davantage à propos du
Département de psychologie de l’Université Concordia.

 



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