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Pascal Dion, étudiant de John-Molson, remporte l’or olympique

L’étudiant de premier cycle en finance faisait partie de l’équipe qui a triomphé au relais 5 000 m de patinage de vitesse courte piste aux Jeux de Beijing de 2022
22 février 2022
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« J’étudie dans un domaine que j’adore, et je pratique un sport que j’adore », affirme Pascal Dion. | Photos : Greg Kolz
« J’étudie dans un domaine que j’adore, et je pratique un sport que j’adore », affirme Pascal Dion. | Photos : Greg Kolz

Pascal Dion a de quoi célébrer. L’étudiant en finance à l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia et ses coéquipiers canadiens, Charles Hamelin, Steven Dubois, Jordan Pierre-Gilles et Maxime Laoun, ont remporté une médaille d’or olympique au relais masculin 5 000 m de patinage de vitesse courte piste à Beijing, en Chine, le 16 février dernier.

Pascal Dion devient ainsi le deuxième médaillé de Concordia aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 après Marion Thénault, étudiante à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody. Celle-ci faisait en effet partie de l’équipe canadienne qui a décroché la médaille de bronze au saut par équipe mixte en ski acrobatique le 10 février.

Une question d’équilibre

Si Pascal Dion a aussi remporté le bronze aux Olympiques de Pyeongchang en 2018, l’athlète admet que le fait d’étudier à l’université tout en s’entraînant – et ce, en pleine pandémie mondiale – constituait certainement une expérience singulière. Il ajoute que l’atteinte d’un bon équilibre a contribué à préparer la victoire de son équipe.

« Avant la COVID, je passais probablement trop de temps à l’aréna. À présent, je gère mieux mon temps, et bien que je m’entraîne un peu moins, j’en profite davantage », explique-t-il.

Il effectue actuellement un B. Comm. en finance à temps partiel, ce qui lui permet de consacrer suffisamment d’heures à la fois à ses études et au patinage.

Le passage aux cours en ligne à la suite de la pandémie de COVID-19 a-t-il appuyé ou entravé ses efforts universitaires?

« D’une certaine façon, les cours en ligne m’ont aidé à faire un usage plus efficace de mon temps, mais les interactions en personne me manquent, affirme-t-il. Les travaux en groupe se déroulent notamment mieux en face-à-face. »

Pour l’athlète, l’équilibre sur la glace et ailleurs va bien au-delà de l’école et du sport. « Préserver sa santé mentale était difficile durant la COVID. Aujourd’hui, j’essaie de consacrer plus de temps aux choses que j’aime et de prendre davantage soin de moi au quotidien. »

Il explique qu’une collaboration étroite avec son psychologue l’a aidé à mieux comprendre ses émotions et ses besoins, et lui a fourni les outils nécessaires pour s’occuper de lui-même.

Pascal Dion (extrême gauche). Pascal Dion (extrême gauche).

De la salle de classe à la patinoire

Pascal Dion applique au patinage certaines leçons tirées de ses études, particulièrement en ce qui concerne l’esprit d’équipe et la formulation d’objectifs. « Mon approche du sport consiste à me fixer de petits objectifs réalistes et réalisables qui me gardent concentré et motivé. »

Une fois ces objectifs atteints, le sportif en formule de nouveaux et poursuit sa progression. « J’aborde mes travaux de cours de la même façon : une matière à la fois et un chapitre à la fois. Lorsque j’ai le sentiment de maîtriser un sujet, je passe au suivant. »

Les travaux en groupe et les projets scolaires ont aussi contribué à sa préparation. « En relais, chacun possède ses faiblesses et ses forces. La communication est cruciale pour se focaliser sur ces dernières, ce qui facilite le travail », explique-t-il.

« C’est exactement la même chose pour le travail en groupe : chacun peut s’occuper des tâches qui correspondent à ses forces, ce qui aide tout le monde. »

Si le patinage de vitesse continuera d’occuper une grande place dans son avenir immédiat, Pascal Dion est enthousiaste à l’idée de terminer ses études dans deux ans avec un peu de chance. « Peut-être obtiendrai-je le titre de CFA [Chartered Financial Analyst, ou analyste financier agréé] – je suis ouvert à toutes les possibilités qui s’offrent à moi », révèle-t-il au sujet de ses plans pour la suite.

Travailler fort et jouer dur

Lorsqu’il repense au chemin parcouru jusqu’aux Olympiques de cette année, Pascal Dion se dit particulièrement fier de toute l’énergie que ses coéquipiers et lui ont consacrée à leur entraînement.

« Après tous nos efforts, nous savions que nous avions une chance de décrocher l’or aux Olympiques, mais nous avons aussi travaillé fort sur notre chimie d’équipe, ce qui s’est avéré essentiel », souligne-t-il.

Leurs efforts ont manifestement porté leurs fruits. Affichant un temps de 6:41.28, l’équipe canadienne a vaincu la République de Corée pour terminer en première place.

Si Pascal Dion a énormément travaillé, ce n’est pas le seul facteur qui a favorisé sa réussite. « Pour chaque effort que j’accomplis dans ma vie, j’essaie de faire quelque chose que j’aime. Réussir est plus facile lorsqu’on a une passion », conclut-il.

« J’étudie dans un domaine que j’adore, et je pratique un sport que j’adore. Je ne compétitionne pas pour gagner, mais bien pour m’amuser. Et quand je m’amuse, je me surpasse. »


Renseignez-vous sur le
Département de finance de l’Université Concordia et le programme de MBA-CFA de l’École de gestion John-Molson.

 



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