Henry Richa
Baccalauréat ès beaux-arts
Double majeure en danse contemporaine et arts plastiques
« Ce que j’aime le plus à Concordia, ce sont les gens qu’on y rencontre. Les liens qui nous unissent et le soutien qu’on s’apporte les uns les autres sont vraiment uniques. »
Fait amusant : J’ai un petit boulot : je suis la personne gay qui donne un coup de main au technicien de la pharmacie du quartier.
Ce que je préfère à Concordia : Les gens qu’on y rencontre. Les liens qui nous unissent et le soutien qu’on s’apporte les uns les autres sont vraiment uniques.
Qu’est-ce qui a guidé vos choix de programme?
Après avoir obtenu un baccalauréat français dans une école libano-allemande, j’ai voulu sortir du Liban pour étudier les arts. D’après mes recherches, Concordia était l’une des seules universités pouvant accueillir les étudiantes et étudiants en beaux-arts qui n’avaient pas de pratique bien définie et qui souhaitaient explorer différents modes d’expression. Je me suis très vite senti à ma place au sixième étage du pavillon EV et au septième étage du pavillon MB.
Pour vous, à quoi ressemble une journée typique sur le campus?
Mon quotidien varie beaucoup parce que j’étudie dans deux domaines différents. Je me déplace partout sur le campus, mais le plus souvent, ma journée se résume ainsi :
- Direction Concordia, casque sur les oreilles, en écoutant Sophie à fond.
- Arrêt au Café Myriade pour mon premier latte glacé à la vanille et lait d’avoine.
- Cours de technique de danse contemporaine.
- Deuxième latte juste après le cours.
- Cours de danse.
- Dîner avec mes amis à La Patate du Peuple ou au Frigo Vert.
- Direction sixième étage du pavillon EV.
- Montage et tournage de vidéos dans les salles de montage ou le studio de production.
- Détour au dépôt pour saluer Benoit, l’icône du programme d’intermédias.
- Cours.
- Pause avec mes amis.

Qu’avez-vous le plus aimé à Concordia?
J’ai vécu beaucoup d’expériences extraordinaires, notamment lorsque j’ai participé avec mes amis au festival Art Matters, présenté dans le cadre de la Nuit Blanche de Montréal. J’ai également adoré créer mes numéros de danse Applause et rakata, qui m’ont permis de rencontrer mon âme sœur artistique.
Avez-vous d’autres projets dont vous êtes particulièrement fier?
J’ai reçu une bourse de recherche de premier cycle de l’Université Concordia pour mon documentaire The Party. Cet essai vidéo examine comment les punks et les autres marginaux des années 1980 et 1990 réagiraient à la situation sociopolitique actuelle s’ils utilisaient les codes de la génération Z. Le documentaire sortira en septembre.
Comment décririez-vous la vie à Montréal?
Montréal est plus qu’une simple ville bilingue, alors n’ayez pas peur du facteur langue. Tout le monde s’exprime par alternance dans au moins deux langues durant une conversation. Parfois, on entend plus d’espagnol que d’anglais. Travaillez dans un service à la clientèle pendant un trimestre – cela pourrait vous aider plus qu’un cours de langue!