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La dirigeante entreprenante de services fiduciaires

Jennifer Hodgson, B.A. 1999
6 novembre 2023
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Par Samantha Rideout, Dipl. 2e cycle 2010


Portrait d'une femme souriante aux cheveux bouclés mi-longs. Elle porte un costume d'affaires et un collier de perles.

Après avoir travaillé pendant vingt ans pour des sociétés de fiducie appartenant à de grandes banques, Jennifer Hodgson est en train d’en bâtir une nouvelle. En 2020, la société indépendante de services financiers Raymond James a lancé une filiale, dont Mme Hodgson est chef de la direction. À ce titre, elle contribue de façon stratégique à la croissance de l’entreprise.

« C’est une excellente occasion de voir sous un nouvel angle les milieux de la succession et de la fiducie, car on n’est pas limité par des systèmes ou infrastructures existants. On peut créer quelque chose de vraiment adapté aux besoins des conseillers d’aujourd’hui et de leurs clients. »

Des changements dans le secteur

« Nous vivons maintenant dans une société mondialisée, et cela a un impact sur l’emplacement des biens que possèdent les gens. Les familles se sont également complexifiées : on voit une tendance de membres d’une famille qui partent à l’étranger, de familles reconstituées, de situations de conjoints de fait, et ainsi de suite. Par ailleurs, les gens souhaitent de plus en plus laisser un héritage au-delà de leur foyer et établissent des fiducies intergénérationnelles, ou encore versent d’importants dons à des organismes caritatifs ou des fondations. »

Servir les générations futures

« Tout le monde est plus occupé. Les familles choisissent de plus en plus des services comme les nôtres, car elles ne veulent pas donner à leurs proches le fardeau d’administrer une succession. Elles savent qu’ils n’en ont pas le temps. »

Une tâche professionnelle de prédilection

« Bâtir à la fois une équipe et une entreprise est exaltant. Le travail que je faisais avec les clients me manque, mais créer une entreprise qui vise à les aider eux et leurs familles est très gratifiant. »

En dehors du travail

« J’ai ma famille : deux filles, mon épouse et un chien. Je siège au conseil de Canada équestre – les chevaux ont toujours été ma passion. Je fais du yoga et du Pilates pour garder mon corps et mon esprit en forme. Avoir une carrière stimulante n’est pas suffisant : il faut trouver un équilibre pour que tout aille bien! »

D’étudiante peu enthousiaste à fervente diplômée

« Même si à 19 ans j’aurais aimé choisir un autre cheminement, mes parents faisaient de l’éducation une priorité. Finalement, j’ai vraiment aimé le programme de sciences économiques à Concordia. Durant ma première année, j’ai eu un professeur qui était si passionné et intéressant qu’il m’a motivée à continuer. Je ressens beaucoup d’affinité pour Concordia, et j’espère donner à mes filles l’envie d’y aller aussi un jour. »



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