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Une étudiante du premier cycle de Concordia publie un guide d’anglais pour le secteur de l’aviation

Aviation English, de Sara Kosmowska, vise à aider les personnes non anglophones du secteur de l’aviation à maîtriser l’anglais.
17 avril 2023
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Une main tient une copie du livre, 'Avation English', avec de nombreuses notes autocollantes colorées sortant des pages. La couverture du livre est une image d'un avion avec un globe en arrière-plan. Image de couverture : Aviation English

Sara Kosmowska, étudiante du premier cycle au Département des sciences de l’éducation de la Faculté des arts et des sciences de l’Université Concordia, a déjà accompli ce que la plupart d’entre nous ne peuvent qu’espérer réaliser un jour : écrire et publier un livre.

Intitulé Aviation English: short texts with grammar explanations and exercises, son ouvrage est conçu pour aider les personnes non anglophones à maîtriser l’art de l’anglais aéronautique. Cette langue est en effet utilisée partout dans le monde depuis une recommandation formulée en 1951 par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), dont le siège est à Montréal, en vue d’éviter les accidents d’aviation causés par des difficultés de communication.

Le livre propose de courts textes assortis d’explications grammaticales et d’exercices. Il s’adresse à toute personne travaillant ou aspirant à travailler dans le secteur de l’aviation, ou s’intéressant au domaine.

Nous avons rencontré Sara Kosmowska afin d’en apprendre davantage sur sa nouvelle publication.

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’écrire ce livre?

Sara Kosmowska : L’idée m’est venue quand je me suis intéressée à l’anglais aéronautique, et que j’ai remarqué qu’il n’existait aucune publication destinée à l’autoformation dans le domaine. On peut trouver quelques manuels, mais ceux-ci datent du début des années 2000 et sont destinés à l’apprentissage de l’anglais aéronautique en classe.

Sara Kosmowska porte un haut sans manches noir avec une écharpe lavande pâle. Elle a de longs cheveux roux et est posée devant un fond bleu. Sara Kosmowska

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’écrire ce livre?

Sara Kosmowska : L’idée m’est venue quand je me suis intéressée à l’anglais aéronautique, et que j’ai remarqué qu’il n’existait aucune publication destinée à l’autoformation dans le domaine. On peut trouver quelques manuels, mais ceux-ci datent du début des années 2000 et sont destinés à l’apprentissage de l’anglais aéronautique en classe.

J’ai toujours aimé apprendre des langues au moyen de livres de lecture graduée, alors j’ai décidé d’en écrire un pour l’anglais aéronautique.

Quels ont été les défis de la rédaction de ce livre?

SK : L’un des plus gros défis a été de gérer la logistique de publication. Comme mon ouvrage s’adresse aux gens qui travaillent dans l’aviation partout dans le monde, j’ai dû trouver une façon de le rendre accessible aux quatre coins de la planète. Heureusement, il existe aujourd’hui des distributeurs de livres autoédités qui offrent des services à l’échelle mondiale.

En quoi votre ouvrage aidera-t-il les personnes pour qui l’anglais est une langue étrangère?

SK : Il est très probable que les gens qui liront mon livre vivent dans un pays non anglophone et apprennent l’anglais à des fins professionnelles. Ces personnes ont besoin de posséder des compétences langagières très précises. Lorsqu’elles communiquent par radio, elles doivent être en mesure de comprendre différentes variations de l’anglais et ses accents sans l’aide d’indices non verbaux comme les expressions du visage. Elles doivent également connaître une terminologie technique bien spécifique.

Quels sont vos projets actuels?

La publication de ce livre constitue en quelque sorte une étude de marché. S’il suscite de l’intérêt, j’aimerais en écrire un autre selon le même concept, mais en y intégrant encore plus de références issues du milieu de l’aviation dans différentes parties du monde.

Ma vision est d’utiliser l’anglais aéronautique comme outil pour rendre le secteur de l’aviation plus inclusif et diversifié. Celui-ci ne doit plus mettre seulement en valeur les réalisations d’hommes aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais aussi intégrer davantage les femmes et d’autres populations de la planète.

Renseignez-vous sur le Département des sciences de l’éducation de l’Université Concordia.



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