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L’exposition des étudiantes et étudiants du premier cycle de la Galerie FOFA est en cours – en présentiel

La somme de nos partages est un événement collaboratif mettant en vedette des œuvres issues d’une variété de disciplines
16 février 2022
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« Les investigations des artistes ont délaissé le monde extérieur pour se tourner vers l’intérieur », affirme Geneviève Wallen. | Photos : Guy L'Heureux
« Les investigations des artistes ont délaissé le monde extérieur pour se tourner vers l’intérieur », affirme Geneviève Wallen. | Photos : Guy L'Heureux

Après l’édition en ligne de l’an dernier, l’exposition des étudiantes et étudiants du premier cycle est de retour à la Galerie FOFA de l’Université Concordia en 2022. L’événement annuel a débuté à la galerie le 24 janvier et se poursuit jusqu’au 25 février prochain.

Ne sachant pas comment la pandémie de COVID-19 évoluerait cet hiver, et afin d’élargir la visibilité du projet, l’équipe de l’exposition a par ailleurs décidé de présenter un volet virtuel en ajoutant des entrevues avec les artistes à son site Web, en leur confiant son compte Instagram et en affichant leurs listes de lecture. L’intégralité du programme en ligne est accessible depuis la page Linktree de la galerie.

« Un immense effort collaboratif »

Geneviève Wallen (B. Bx-arts 2012) est actuellement coordonnatrice des expositions de la Galerie FOFA. « Je n’avais jamais travaillé sur un projet d’une telle envergure, affirme-t-elle. Quelle chance unique de collaborer avec quelque 14 artistes jumelés à 14 rédacteurs, un rédacteur invité et un petit groupe de concepteurs, tout en déployant un volet en ligne et en supervisant la publication d’un catalogue des plus détaillés. »

Chaque année, l’exposition combine des œuvres d’étudiantes et étudiants du premier cycle issues d’une variété de modes d’expression artistique, dont la céramique, l’installation vidéo, le dessin, la photographie et le textile. Elle comprend également des essais d’étudiants dans son catalogue ainsi que des performances inspirées par les œuvres et leur processus créatif, données par des étudiants inscrits au cours Creative Process III.

« Je trouve cela extrêmement enrichissant de faire part de ce que mon travail signifie pour moi, puis de lire l’interprétation qu’en fait un auteur. Cela me permet de mieux le présenter et le comprendre par la suite », explique Alice Zerini-Le Reste, étudiante au baccalauréat ès beaux-arts en céramique qui participe à l’exposition.

Yann Pignard est l’étudiant au baccalauréat ès beaux-arts en arts plastiques qui a rédigé l’essai Traces of Unfathomable Places au sujet de l’œuvre de céramique Les icônes d’Alice Zerini-Le Reste. L’expérience différait selon lui de la rédaction artistique plus classique à laquelle il est habitué.

« Lorsque la chimie opère entre les étudiants jumelés, on contourne les descriptions purement rationnelles pour laisser émaner la poésie de l’œuvre de l’artiste. »

Alice Zerini-Le Reste ajoute qu’elle a été impressionnée par la sensibilité et l’ouverture dont ont fait preuve les étudiantes et étudiants en danse qui ont collaboré avec les artistes. Avec un peu de chance, les étudiants du cours de danse contemporaine Creative Process II, donné par Florence Figols (B. Bx-arts 1985), présenteront leurs performances et leurs processus à la galerie plus tard ce mois-ci, si les restrictions dues à la COVID-19 le permettent.

Pour Jasmine Sihra, étudiante à la maîtrise en histoire de l’art qui a aidé Geneviève Wallen à coordonner l’exposition, la rencontre des danseuses et danseurs s’est avérée son moment préféré.

« Ils étaient tous impatients d’apprendre et d’intégrer la physicalité des œuvres et de l’espace, particulièrement dans la mesure où cela devenait un moyen d’échapper à cette période d’isolement. »

Mmes Sihra et Wallen soulignent le caractère unique de l’aspect multidisciplinaire de l’exposition, surtout dans un contexte universitaire de premier cycle.

« Mais l’aspect interdépartemental et multidisciplinaire du travail va plus loin », ajoute Genevieve Wallen. Elle mentionne par exemple que l’équipe du Concordia Undergraduate Journal of Art History a facilité le recrutement des rédactrices et rédacteurs étudiants.

Les artistes ont en outre été choisis en collaboration avec la Galerie VAV et l’ancienne directrice de la Galerie FOFA, Eunice Bélidor(B. Bx-arts 2012), aujourd’hui conservatrice de l’art contemporain québécois et canadien au Musée des beaux-arts de Montréal. « Il s’agit d’un immense effort collaboratif. »

Image of ceramic art pieces.

« Se positionner dans le cadre d’une relation interdépendante avec l’environnement »

Selon Genevieve Wallen, l’exposition présente des similarités thématiques avec celle de l’an dernier. Dans les deux cas, « les investigations des artistes ont délaissé le monde extérieur pour se tourner vers l’intérieur », souligne-t-elle, ajoutant que les œuvres jettent un regard intime sur la vie et les processus des personnes participantes.

Pour Joyce Joumaa, une autre artiste prenant part à l’exposition, le titre de celle-ci s’avère très poétique et surtout représentatif de l’état du monde actuel.

« En tant qu’individus, nous sommes de plus en plus forcés de faire face à des dualités collectives et sociales, comme être vacciné ou non, par exemple. Et nous devons assumer les conséquences de cette cohabitation », observe-t-elle.

Joyce Joumaa a d’ailleurs appliqué cette réflexion à sa propre œuvre, une impression sur tissu encadrée qui explore le sens du toucher dans le contexte de la pandémie. Cette approche illustre le point de vue de Geneviève Wallen, à savoir que l’exposition examine aussi comment « se positionner dans le cadre d’une myriade de relations interdépendantes façonnées par notre environnement ».

Image of a photo of a tv screen with two people shaking hands.

De l’inspiration pour le retour au campus

« Je suis ravie que mes œuvres soient exposées dans les vitrines York du pavillon EV », se réjouit Alice Zerini-Le Reste, pour qui le complexe intégré Génie, informatique et arts visuels revêt une signification particulière dans son propre parcours d’étudiante.

« Tout au long de mes études, lorsque je quittais mes cours, je voyais des œuvres qui m’inspiraient beaucoup dans le corridor de la Galerie FOFA. Je suis donc très heureuse de pouvoir à présent y exposer mon travail, ce qui clôt mes années à Concordia en beauté. »


Apprenez-en davantage sur
La somme de nos partages, l’édition 2022 de l’exposition des étudiantes et étudiants du premier cycle de la Galerie FOFA de l’Université Concordia.

Visitez la page Linktree de la Galerie FOFA pour découvrir le volet en ligne du projet.

 



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