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Profil socioéconomique

Accès à des ressources financières

Ensemble de 10 figurines humanoïdes ; 8 sont colorées en roses pour illustrer 80 %. Environ 8 personnes étudiantes sur 10 ont accès à des ressources financières pour couvrir leurs frais de scolarité et de subsistance.
  • Un pourcentage élevé de personnes étudiantes (83 %) a accès à des ressources financières pour couvrir les frais de scolarité et de subsistance, une proportion moindre que celle observée en 2022 (86 %). 
  • Comme en 2022, les résultats de 2023 montrent que les principales sources de revenus des personnes étudiantes sont l’aide offerte par la famille, le salaire lié à un emploi et les économies personnelles. Dans une moindre proportion, les personnes étudiantes ont aussi accès à du financement provenant du gouvernement provincial ou à des bourses d’études et de subsistance offertes par Concordia. Par rapport à 2022, on constate une augmentation du financement du gouvernement provincial et une diminution de l’aide provenant du salaire lié à un emploi et des économies personnelles. Le contexte économique peut influer sur la capacité des personnes étudiantes à financer leurs études par leurs propres moyens. 
  • Les personnes étudiantes âgées de moins de 25 ans sont plus susceptibles d’être aidées financièrement par la famille (78 %) tandis que 63 % de personnes étudiantes âgés de 25 à 34 ans travaillent pour couvrir leurs frais de subsistance et de scolarité. Les personnes étudiantes d’âge mûr (55 ans et plus) sont plus susceptibles d’avoir accès à des économies personnelles pour couvrir les frais liés à leurs études (65 %).

Accès inadéquat à des ressources financières

  • Une proportion non négligeable de personnes étudiantes (13 %) mentionne n’avoir accès à aucune ressource financière pour couvrir les frais de scolarité et de subsistance. C’est particulièrement vrai pour les proches aidants, les parents ou tuteurs légaux (17 %), les personnes ayant obtenu la citoyenneté canadienne par naturalisation (16 %), les personnes ayant immigré au Canada (18 %) et les personnes qui se définissent comme étant racisées (15 %). 
  • 40 % de personnes étudiantes ayant accès à des ressources financières rapportent que l’argent couvre la totalité de leurs frais de scolarité et de subsistance, tandis que 26 % rapportent qu’il couvre une part modérée de leurs dépenses. 
  • 29 % rapportent que l’argent ne couvre qu’une faible part de leurs frais de scolarité et de subsistance. Il s’agit de personnes étudiantes âgés de 25 à 34 ans (38 %), de diplômées et diplômés (34 %), de personnes ayant immigré au Canada (38 %), de personnes ayant un statut de résident temporaire (33 %), de proches aidants (39 %), de membres d’une minorité linguistique (34 %), de personnes qui se définissent comme étant racisées (34 %) et de membres d’une communauté religieuse ou confessionnelle (30 %). 

Prêts privés et aide gouvernementale comme sources de financement des études universitaires

Ensemble de 10 figurines humanoïdes ; 3 sont colorées en bleu pour illustrer 30 %. Près de 3 personnes étudiantes sur 10 ont recours à l’aide gouvernementale pour financer leurs études.
  • 27 % de personnes étudiantes financent leurs études à l’aide de prêts contractés auprès du gouvernement. Un pourcentage moindre a recours à des prêts privés. Par rapport à 2022, les personnes étudiantes dépendent moins des prêts gouvernementaux et un peu plus des prêts privés. Les femmes, les membres des communautés de genre divers et 2ELGBTQIA+, les personnes racisées, les personnes appartenant à une minorité linguistique et les personnes en situation de handicap sont plus susceptibles de financer leurs études avec des prêts contractés auprès du gouvernement. 
  • Les parents, les proches aidants et les personnes étudiantes autochtones ont recours aux deux types de prêts mentionnés dans une proportion plus élevée.

Taux d’emploi

  • Si l’on exclut le travail salarié effectué dans le cadre d’un programme qui donne droit à des crédits comme les stages, le programme coop, etc., 45 % de personnes étudiantes occupent un emploi à l’heure actuelle. Cela représente une baisse substantielle par rapport à l’an dernier (51 % en 2022). La hausse récente du taux de chômage national peut expliquer en partie cette situation. 
  • Les parents ou tuteurs légaux (53 %), les personnes citoyennes canadiennes de naissance (53 %), les proches aidants (50 %), les femmes (49 %) et les personnes étudiant au premier cycle (47 %) sont plus susceptibles d’occuper un emploi. 
  • Le taux d’emploi est sensiblement plus faible chez les hommes (42 %), les personnes étudiantes qui ont le statut de résident temporaire (29 %), les personnes étudiant aux cycles supérieurs (42 %) et celles membres d’une minorité linguistique (44 %). 
  • La moitié des personnes étudiantes qui occupent un emploi travaille de 10 à 25 heures par semaine. 63 % travaillent la semaine et 50 % les fins de semaine. 
  • 27 % travaillent les soirs de semaine, tandis qu’une proportion similaire (29 %) a des horaires variables. Les personnes étudiant à temps partiel sont plus susceptibles de travailler plus de 25 heures par semaine (51 %), tandis que la majorité des personnes étudiantes à temps plein (79 %) travaille 25 heures ou moins par semaine. 
  • Les répondants âgés de 25 ans ou plus sont plus susceptibles de travailler plus de 35 heures par semaine (32 %). 

Interférence du travail avec le temps d’étude ou la capacité de terminer ses examens et travaux

Ensemble de 10 figurines humanoïdes ; 5 sont colorées en turquioise pour illustrer 50 %. La moitié des personnes étudiantes qui travaillent affirment que leur emploi interfère avec leurs études.
  • La moitié des personnes étudiantes qui occupent un emploi considèrent que celui-ci interfère avec le temps qu’ils consacrent à l’étude ou avec leur capacité de terminer leurs examens et travaux. Cette proportion est moindre qu’en 2022 et constitue un changement positif. 
  • Les proches aidants (59 %), les personnes en situation de handicap (59 %), les membres des communautés 2ELGBTQIA+ (56 %), les personnes étudiant à temps partiel (53 %), les personnes racisées (51 %) ainsi que les personnes étudiantes du premier cycle (49 %) sont plus susceptibles de rapporter que leur emploi interfère avec leur réussite scolaire.
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