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Elizabeth Cannon : Comment les bonnes universités peuvent-elles atteindre à l’excellence?

Cycle de conférences sur l’avenir de l’Université et de l’apprentissage

Lire la présentation de Elizabeth Cannon's

Going from good to great: Building a successful research university

Réactions à la présentation d’Elizabeth Cannon

La rectrice Elizabeth Cannon a livré une présentation exceptionnelle. C’est une personne et entrepreneure passionnée, dynamique, enthousiaste et engagée. Elle était fabuleuse!

S’inspirant de sa présentation, je pense que nous avons besoin de :

  • savoir qui nous sommes et ce que nous voulons être dans X années;
  • définir notre vision;
  • découvrir ce que l’Université Concordia incarne dans notre grande métropole (Montréal compte davantage d’universités);
  • savoir comment nous voulons nous comparer aux autres universités d’ici et d’ailleurs;
  • cerner nos forces et nos sources de motivation (ex. : recherche, innovation, etc.);
  • cibler les marchés de niche que nous souhaitons solliciter pour des dons à l’appui de nos recherches, etc.;
  • impliquer les bonnes personnes dès le début ainsi que les ressources adéquates pour travailler sur le plan stratégique;
  • établir des comités directeurs et collaborer avec un consultant de l’externe;
  • élaborer un plan réaliste et atteignable; obtenir la rétroaction des parties prenantes de l’interne et ne pas perdre de vue le plan;
  • comprendre comment les questions administratives (lors de la gestion d’une subvention de recherche) peuvent ralentir le processus;
  • créer un sentiment d’« urgence » et être déterminés à atteindre nos objectifs;
  • être transparents; encourager les gens à s’impliquer et à s’intéresser au plan;
  • ne pas oublier la stratégie de marque;
  • communiquer, communiquer et communiquer encore tout au long du plan; les gens veulent savoir où nous en sommes et les progrès réalisés.

Voici les points que j’ai tirés de la présentation de Mme Cannon. Nous devons :

  • fixer des objectifs réalisables d’un point de vue stratégique, même si cela ne fait pas de mal de placer la barre un peu plus haut;
  • nous efforcer de développer une culture organisationnelle propice à un environnement de travail positif et qui encourage le personnel à réaliser ses tâches avec intérêt et passion;
  • permettre aux étudiants, aux professeurs et à la communauté de communiquer leurs points de vue et leurs inquiétudes, et tenir compte de leurs commentaires;
  • faire preuve d’honnêteté et de transparence en matière d’objectifs et de plan d’action, et rendre cette information accessible à tous.

J’aimerais en savoir plus sur les plans axés sur la réussite universitaire ainsi que sur la façon dont l’Université offrira ses curriculums et développera la culture étudiante sur le campus.

J’aime beaucoup cette série de présentations, que je trouve très intéressantes et instructives.

 

 

J’ai moi aussi beaucoup aimé la présentation. Je l’ai trouvée très pertinente, sachant que nous allons bientôt développer un nouveau plan directeur qui durera cinq ans. La partie sur les exercices de plans d’action de son établissement était vraiment intéressante. Je prends très au sérieux l’importance que Mme Cannon accorde au marketing et à l’établissement d’une identité de campagne claire – il s’agit ici très foncièrement d’un exercice de marketing pour Concordia. Mme Cannon semble être une personne très déterminée : je n’aimerais pas me retrouver entre elle et ses objectifs!

En ce qui concerne son expérience liée au plan d’action, j’ai trouvé intéressant que le comité central de planification cerne d’abord les forces relatives de l’établissement en fonction de ses ressources (corps professoral, installations existantes, etc.). Nous avons fait de même lors de nos deux précédents plans d’action. Le comité a par la suite établi les sujets à traiter, puis réuni des spécialistes pour cerner les points précis à mettre de l’avant dans le cadre des priorités du plan. Ce vaste processus de consultation garantit que presque tous les membres du corps professoral adoptent le plan d’action final. Je ne pense pas que nos deux précédents exercices de plans d’action reposaient sur un tel processus de consultation – il serait certainement bénéfique de savoir si son application profiterait à Concordia. Bien que le cycle de conférences ait une vocation principalement consultative, tout le monde est invité à y participer et à émettre des commentaires.

Par ailleurs, je trouve que Jason Camlot a soulevé un point important. Il a demandé à Mme Cannon si toutes les embauches liées au plan d’action s’inscrivaient dans les priorités établies, ou si d’autres embauches avaient également lieu. Elle a répondu que les embauches liées au plan d’action constituaient la majeure partie, mais pas l’intégralité, des engagements. Je pense qu’il est essentiel d’inclure tant les embauches habituelles que les embauches stratégiques dans le plan d’action. Je n’ai ucune objection à ce que les priorités stratégiques fixées fassent l’objet du plus grand nombre d’embauches, tant que ce n’est pas la totalité. Nous devons protéger notre mission fondamentale d’université généraliste. Nous devrions également engager du personnel dans les secteurs non prioritaires qui peuvent clairement prouver que leurs besoins et leur rendement en dépendent.

Sur une note plus négative, j’ai été surpris que la présentation compare deux contextes urbains différents. L’Université de Calgary est le seul établissement postsecondaire de la ville. De plus, Calgary compte un marché relativement grand et une communauté des affaires solide et florissante. La ville a réuni sans peine 40 millions de dollars du secteur privé pour bâtir un édifice. De notre côté, Montréal compte quatre universités, et le milieu des affaires local n’est pas réellement en essor. Il semble donc que leur contexte soit plus propice à la réussite, tandis que nos possibilités sont limitées. C’est pourquoi nous devons mettre l’accent sur la composante de marketing pour nous distinguer de McGill, de l’Université de Montréal et de l’UQAM.

Il y a beaucoup à faire!

 

À propos de la présentation

Elizabeth Cannon est rectrice de l’Université de Calgary depuis juillet 2010. Sous sa direction, l’établissement s’est fixé pour objectif de se hisser, d’ici 2016, au nombre des meilleures universités canadiennes en matière de recherche – et il est sur la bonne voie. Voici pourquoi.

Durant sa visite à Concordia pour le cycle de conférences sur l’avenir de l’Université et de l’apprentissage, Mme Cannon nous a fait part du savoir-faire (mais probablement pas la totalité) qui a permis l’essor ambitieux de l’Université de Calgary.

Cette activité était la quatrième à être présentée à l’occasion du cycle de conférences sur l’avenir de l’Université et de l’apprentissage, organisé dans le cadre de l’initiative des vecteurs stratégiques de Concordia. Dans ce contexte, l’Université réunit un groupe diversifié de leaders d’opinion du Canada et des États-Unis pour partager leurs idées et leurs connaissances sur les questions et tendances émergentes en matière d’apprentissage et d’enseignement supérieur.

Elizabeth Cannon (Ph. D.) est la huitième rectrice et vice-chancelière de l’Université de Calgary. Elle est une ardente défenseure de l’enseignement supérieur, indispensable pour guider les découvertes et l’innovation, trouver des solutions aux plus grands défis de la planète, et cultiver le talent de la future génération de leaders.

Avant sa nomination en tant que rectrice, Mme Cannon était doyenne de l’École de génie Schulich, qu’elle a propulsée au rang des meilleures écoles de génie du Canada. Ingénieure, elle est membre de la Société royale du Canada et Fellow de l’Académie canadienne du génie, en plus d’avoir été élue au nombre des membres internationaux de la National Academy of Engineering. Elle est actuellement présidente du Réseau canadien de documentation pour la recherche, vice-présidente du conseil de l’Association des universités et des collèges du Canada (AUCC) ainsi que de U15 – Regroupement des universités de recherche du Canada, et membre du Conseil des sciences, de la technologie et de l’innovation, un organisme fédéral.

Experte en ingénierie géomatique, Elizabeth Cannon mène des travaux de pointe en systèmes de localisation GPS depuis 1984 tant dans le milieu industriel qu’universitaire; elle a commercialisé la technologie pour plus de 200 organismes du monde entier. Ses recherches ont fait l’objet de nombreuses reconnaissances, dont le prix Johannes Kepler du U.S. Institute of Navigation, le Prix du leadership du centenaire de l’Association des ingénieurs et des géoscientifiques de l’Alberta (APEGA) ainsi que la médaille d’or d’Ingénieurs Canada en 2013. De 1997 à 2002, elle était titulaire de la Chaire CRSNG/Petro-Canada pour les femmes en sciences et en génie.

Elizabeth Cannon possède un baccalauréat ès sciences appliquées en mathématiques de l’Université Acadia ainsi qu’un B. Sc., une M. Sc. et un Ph. D. en ingénierie géomatique de l’Université de Calgary. Elle s’est par ailleurs vu décerner un doctorat honorifique de l’Université d’Ottawa et de l’Université Acadia.

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