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Concordia sera un partenaire clé du futur Centre collaboratif d’innovation en aérospatiale et mobilité

Un investissement de 2 millions de dollars du gouvernement du Québec lance la mise sur pied du centre
3 octobre 2025
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A plane on the tarmac at sunset
Photo par Ashim D’Silva via Unsplash

Le ministère québécois de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie a annoncé un investissement de 2 millions de dollars pour entamer la mise sur pied du futur Centre collaboratif d’innovation en aérospatiale et mobilité (CCIAM), projet phare de la zone d’innovation Espace Aéro. Cette somme fait partie d’un investissement total de 5 millions de dollars annoncé aujourd’hui.

Le projet réunit des partenaires universitaire et institutionnels, dont le Conseil national de recherches du Canada, et des entreprises comme CAE, Bombardier, Airbus et Boeing. Cette dernière a d’ailleurs confirmé un investissement privé de 110 millions de dollars dans la zone Espace Aéro, dont 3 millions seront consacrés au futur centre.

Ce financement permettra notamment de valider les besoins d’infrastructure, de préciser les coûts de réalisation du projet et de confirmer la contribution de chaque partenaire.

Situé dans l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal, le centre permettra à des chercheurs et des étudiants des universités Concordia, McGill et Polytechnique Montréal de collaborer avec l’industrie, pour stimuler l’innovation, développer de nouvelles pratiques et former la prochaine génération d’ingénieures et d’ingénieurs.

« Ce centre est un projet fondamental pour l’écosystème québécois de l’aérospatiale, souligne Christian Moreau, professeur de génie mécanique, industriel et aérospatial à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody. Il est conçu pour soutenir l’innovation et répondre aux besoins de l’industrie pour les décennies à venir. »

Un espace de collaboration et d’expérimentation

Le futur centre offrira aussi un lieu où les universités et les entreprises pourront travailler ensemble sur des projets de grande envergure. Les installations offriront, par exemple, la possibilité :

  • de valider de nouvelles technologies aériennes dans un environnement sécurisé
  • de développer et de tester des maquettes et prototypes avant leur utilisation à grande échelle
  • d’offrir des formations et activités favorisant les échanges entre chercheurs, étudiants et professionnels de l’industrie

Ces initiatives permettront d’aborder des enjeux comme la réduction des émissions de carbone, l’électrification et l’autonomie des systèmes.

« L’aérospatiale est un secteur stratégique pour le Québec et un domaine où Concordia contribue de façon significative, affirme Graham Carr, recteur de Concordia. Par notre participation à ce projet, nous réaffirmons notre engagement à travailler avec nos partenaires pour stimuler l’innovation, favoriser la durabilité et renforcer la place du Québec sur la scène mondiale. »

 



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