En raison de la pandémie de COVID, les villes du monde entier sont forcées de transformer la configuration de leurs espaces publics et de leurs services pour assurer la santé et la sécurité des citoyennes et citoyens. Elles devront également trouver des moyens de se réapproprier leur vitalité économique et culturelle lorsque la pandémie sera maîtrisée. De nombreuses villes comptent agir et maintenir leurs engagements envers l’adoption de pratiques environnementales durables. Voilà le genre de questions auxquelles s’intéresseront les chercheuses et chercheurs de l’Institut des villes nouvelle génération de l’Université Concordia.
« Les villes sont de merveilleux espaces. En raison de leur densité, elles peuvent être le mode de développement humain durable le plus efficace », affirme Ursula Eicker, titulaire de la chaire d’excellence en recherche du Canada sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes à l’Université Concordia.
« Elles génèrent la majorité du produit intérieur brut mondial et sont des centres d’innovation et de productivité. Mais elles sont aussi responsables des deux tiers des émissions de carbone à l’échelle planétaire. Nous devons transformer nos villes afin d’éviter de graves problèmes. »
Mme Eicker a consacré les 12 derniers mois à la création de l’Institut sur les villes nouvelle génération, qu’elle codirige avec Carmela Cucuzzella, titulaire de la chaire de recherche de Concordia en conception intégrée, écologie et durabilité du milieu bâti.
« Cette nouvelle initiative nous enthousiasme particulièrement. La durabilité est une question d’importance mondiale et Concordia s’est engagée à relever le défi. L’Institut sur les villes nouvelle génération jouera un rôle essentiel dans la mobilisation de la recherche et l’atteinte de nos objectifs », affirme Graham Carr, recteur de l’Université Concordia.
L’institut est composé de plus de 200 chercheuses et chercheurs issus de 14 centres de recherche représentant diverses disciplines comme la science, le génie, les sciences humaines et les arts.
« L’Institut des villes nouvelle génération fait appel à des chercheuses et chercheurs à l’échelle de l’Université qui souhaitent bâtir des villes intelligentes, durables et résilientes », affirme Mme Cucuzzella
Il fournira un cadre de travail favorisant la collaboration interdisciplinaire, un critère essentiel pour l’urbanisme de nouvelle génération.
« De nombreux chercheurs et chercheuses au sein de l’Université accomplissent déjà un travail remarquable à cet égard, et l’institut est l’occasion de faire connaître l’expertise de Concordia dans ce domaine. Mais l’institut permet avant tout de réunir ces personnes afin qu’elles contribuent à des projets de grande envergure pouvant avoir des retombées concrètes », ajoute Mme Cucuzzella.