Olivia Vidmar
À propos de Olivia
Olivia Vidmar artiste, autrice et commissaire émergente basée à Tiohtiá:ke / Mooniyang / Montréal. Elle a complété un Baccalauréat en arts visuels et une Maitrise en histoire de l’art à l’Université Concordia, où ses recherches portent sur les relations entre l’art public et le renouvellement urbain dans les quartiers post-industriel. Sa pratique est informée par des méthodologies féministes et par des approches incarnées et situées pour comprendre les histoires spatiales. Elle a récemment complété une résidence curatoriale à La Centrale galerie Powerhouse et a été publiée dans Esse arts + opinions.
À propos du projet
Lors de mon exploration dans les archives d’Érudit et de Esse, je me suis intéressée à la manière dont les artistes et les commissaires contemporain·es se confrontent aux environnements créés par des interventions humaines et le vivant non-humain, ce que l’on nomme “troisième nature”. L'anthropologiste Anna Lowenhaupt Tsing définit la troisième nature comme “ce qui réussit à vivre en dépit du capitalisme”, voulant dire des systèmes ni entièrement sans intervention d’infrastructure capitaliste (première nature) ni complètement contrôlés par des êtres humains (seconde nature). Les périphéries urbaines, les sites industriels abandonnés ou les paysages post-extractionnels existent dans la liminalité de la troisième nature, ouverts à la transformation par l'entropie, les organismes vivants et les processus écologiques. Quel rôle jouent les artistes dans ces assemblages de formes de vie, de relations et d'écologies qui persistent, s'adaptent ou émergent dans les ruines laissées par les transformations capitalistes ? Comment les artistes et les conservatrices et conservateurs abordent les considérations éthiques et pratiques liées à leur engagement dans ces environnements complexes ?
