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IvanovStoeva
Dimo Ivanov & Sonya Stoeva

Portrait des artistes

À propos des artistes

Le travail collaboratif de Dimo Ivanov et Sonya Stoeva a pris forme en 2010 sous le nom d’IvanovStoeva, à la suite de plusieurs projets réalisés conjointement au Canada et en Europe par les deux artistes. Ceux-ci ont obtenu leur maîtrise en intermédias (vidéo, performance et arts électroniques) à l’Université Concordia, à Montréal, en 2022. Ils se sont spécialisés dans le cadre du programme Leadership en innovation environnementale, numérique et durable (LIEN-D). Ils ont reçu plusieurs bourses d’études et de subsistance, notamment un soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Ville de Montréal et du réseau Hexagram de recherche-création, ainsi que la bourse de maîtrise en recherche du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC) (2019–2020). Le duo a également reçu le prix d’excellence FOFA en arts visuels et le prix d’excellence Dora-et-Avi-Morrow.

Dimo Ivanov et Sonya Stoeva ont exposé dans plusieurs galeries et centres d’artistes à Chicoutimi, Montréal, Québec, Toronto, Paris et Sofia, ainsi que dans des festivals artistiques comme Elektra – Biennale internationale d’art numérique (BIAN) et le festival d’art contemporain Art souterrain. Ils explorent actuellement une approche perceptive de l’écologie.Leurs compositions évoquent une « nouvelle nature » où texture et forme s’inspirent du monde naturel. Des formes naturelles et des surfaces tactiles s’entremêlent pour mettre en évidence l’interdépendance de tous les éléments. Ces installations reflètent le caractère dynamique et perpétuellement changeant de la nature, incitant les spectateurs à aborder les œuvres en mode sensoriel et fragmenté, à l’image des écosystèmes que les artistes tentent de représenter.

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Aquaplastique, de IvanovStoeva et Alex Cho

Aquaplastique

Par IvanovStoeva et Alex Cho

Oeuvre présenté chez Bouclair du 27 avril au 9 juin, 2025

Nous explorons un monde submergé, où la flore aquatique, souvent reléguée aux marges de notre perception, se déploie dans une complexité structurelle saisissante. Sélectionnées pour leurs formes presque irréelles, ces plantes flirtent avec l’abstraction – comme si la nature elle-même s’était laissée contaminer par un imaginaire numérique. Leurs lignes flexibles, leurs volumes organiques, et leur capacité à se métamorphoser selon les courants rappellent les architectures générées par algorithmes. Cette proximité formelle entre le vivant et le virtuel soulève une tension fertile : où s’arrête le naturel, où commence la simulation ?

Dans cet espace trouble, nous proposons une lecture nouvelle de ces organismes souvent invisibles. La flore aquatique est pourtant l’une des forces silencieuses les plus puissantes de la biosphère, essentielle à la séquestration du carbone (CO₂), et donc à l’équilibre climatique. Sa vitalité structurelle, son élasticité fonctionnelle, en font un modèle d’adaptation face aux bouleversements écologiques. Mais dans l’imaginaire collectif, elle reste figée, sans mouvement, sans présence.

En reconfigurant la relation entre le regard humain, l’environnement aquatique et l’univers virtuel, notre travail cherche à redonner à ces plantes leur dimension active et évolutive. À travers une hybridation esthétique – entre observation biologique, modélisation numérique et expérimentation visuelle – nous mettons en tension l’organique et le simulé. Le virtuel devient alors un révélateur, un miroir déformant qui amplifie les caractéristiques d’un réel en mutation.

Nous invitons à une contemplation augmentée de la flore aquatique : une rencontre entre l'invisible et l'intelligible, où l’imaginaire numérique éclaire la beauté adaptative d’un monde submergé.

Recognising the generous support

This initiative is made possible by the generous support of the Peter N. Thomson Family Innovation Fund.

 

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