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Arts & culture, Exhibitions

Exhibition
RELAY
The Institute of Everyday Life


Date & time
Monday, November 5, 2018 –
Friday, December 14, 2018
11 a.m. – 6 p.m.
Cost

Admission is free

Where

Engineering, Computer Science and Visual Arts Integrated Complex
1515 St. Catherine W.
Room FOFA Gallery, EV 1-715

Wheel chair accessible

Yes

Ingrid Bachmann, Dana Dal Bo, Emily Jan, and Elliott Rajnovic

York Corridor Vitrines / Vitrines du corridor York
(La version française suit l'anglais)

Ingrid Bachmann, Memo. Drawing-performance. Image courtesy of the artist.

EN

The Institute of Everyday Life (IEL) is a Montreal-based art and ideas laboratory that looks at the everyday as a site to generate and present artwork and research. For the past eight years, the members of IEL have been working on the Hybrid Bodies Project, an interdisciplinary and international collaboration (across the fields of art, medicine, philosophy, sociology, philosophy, art history, anthropology and nursing) that addresses concepts of kinship, transformation, and transference as they relate to organ transplantation. The resultant themes of self versus Otherness, wholeness versus fracture, and grief versus redemption move quickly beyond the human body and into the realm of greater ontology.

Principal investigator Ingrid Bachmann and research assistants Dana Dal Bo, Emily Jan, and Elliott Rajnovic will put their background research and working processes for the Hybrid Bodies Project on display by setting up temporary and performative studios in the York Corridor Vitrines, where they will create installations of new work stemming from their engagement with Hybrid Bodies. Each artist will inhabit one vitrine but, as the title suggests, works and processes may transfer, leak, or otherwise infest the other works and spaces.

Exposition
RELAY
L’Institute of Everyday Life

Du 5 novembre au 14 décembre 2018

FR

L’Institute of Everyday Life (IEL) est un laboratoire d’art et d’idées situé à Montréal, qui considère le quotidien comme un espace de création et de présentation d’œuvres et de recherches. Depuis huit ans, les membres de l’IEL travaillent au projet Hybrid Bodies (« corps hybrides ») – collaboration interdisciplinaire et internationale (en art, médecine, philosophie, sociologie, philosophie, histoire de l’art, anthropologie et soins infirmiers) qui aborde les concepts de parenté, de transformation et de transfert dans le contexte de la greffe d’organe. Il en résulte des thèmes d’opposition – soi et altérité, complétude et fracture, peine et rédemption – qui dépassent rapidement les frontières du corps humain pour toucher le vaste domaine de l’ontologie.

Dans le cadre du projet, la chercheuse principale, Ingrid Bachmann, et ses adjoints de recherche – Dana Dal Bo, Emily Jan et Elliott Rajnovic – présenteront leurs recherches générales et leurs processus de travail en installant des studios temporaires et performatifs dans les vitrines du corridor York, où ils créeront des installations nouvelles et inspirées de leur implication avec les corps hybrides. Chaque artiste occupera une vitrine mais, comme l’indique le titre de l’exposition, les œuvres et les processus pourraient se transférer ou s’infiltrer dans les autres créations et espaces, voire même les envahir.

Artists / Artistes

EN

Ingrid Bachmann has presented her multidisciplinary work nationally and internationally in exhibitions and festivals in Belgium, the United States, Estonia, Singapore, Peru, Brazil, the United Kingdom, and Cuba. She has lectured at art schools and museums worldwide. She is the co-editor of Material Matters (YYZ Books, 1998, 1999, 2011), and has contributed essays to several anthologies and periodicals including The Object of Labor (MIT Press, 2007). She is a founding member of Hexagram: Institute for Research and Creation in the Media Arts and is the Founder and Director of the Institute of Everyday Life, an art/ideas lab based in Montreal, Quebec. She is currently an associate professor at Concordia University.

FR

Ingrid Bachmann a présenté ses travaux multidisciplinaires à l’échelle nationale et internationale dans le cadre d’expositions et de festivals en Belgique, aux États-Unis, en Estonie, à Singapour, au Pérou, au Brésil, au Royaume-Uni et à Cuba. Elle a par ailleurs donné des conférences dans des écoles d’art et des musées partout dans le monde. Corédactrice de Material Matters (YYZ Books, 1998, 1999, 2011), elle est l’auteure d’essais publiés dans plusieurs anthologies et périodiques, dont The Object of Labor (MIT Press, 2007). Elle est membre fondatrice du Centre Hexagram-Concordia de recherche-création en arts et technologies médiatiques, et directrice de l’Institute of Everyday Life, laboratoire d’art et d’idées situé à Montréal (Québec). Elle est actuellement professeure agrégée à l’Université Concordia.

 

EN

Dana Dal Bo bounces between mediums—video, photography, performance, textiles, the internet, microgravity—to create haunting works that allude to the insidious pull of social media and popular/mass culture. In her early practice titled No Copyright Intended, Still in the Running Towards Becoming, she positions herself as the subject, using her experience as a model to exploit the uroboric tension between voyeur and exhibitionist. Recent works Mirror/Monitor/Screen and self-Less use a range of technology to look back at the viewer, suggesting an inescapable climate of self-surveillance. Interested in reality television, hysteria, selfie culture, and the supernatural, Dal Bo conveys a seductive, speculative future that is grounded in an eerie panoptical present.

FR

Dana Dal Bo saute d’un support à l’autre – vidéo, photographie, performance, textiles, Web, microgravité – pour créer des œuvres obsédantes qui font allusion à l’attraction insidieuse des médias sociaux et de la culture populaire et de masse. Dans ses premières créations, notamment No Copyright Intended (« aucune intention de droit d’auteur ») et Still in the Running Towards Becoming (« toujours dans la course pour devenir »), elle se donne le rôle de sujet et puise dans son expérience de modèle pour exploiter la tension ouroborique entre le voyeur et l’exhibitionniste. Plus récemment, dans Mirror/Monitor/Screen (« miroir/moniteur/écran ») et self-Less (« dépouillé de moi »), elle recourt à diverses technologies pour renvoyer le regard sur le spectateur et suggérer un climat inéluctable d’autosurveillance. Dana Dal Bo explore la téléréalité, l’hystérie, la culture de l’égoportrait et le surnaturel pour illustrer un avenir attrayant et spéculatif ancré dans un présent panoptique et sinistre.

EN

Emily Jan is a Montreal-based artist and writer. She was born and raised in California and has been on the move ever since. Her biophilic sculptures and installations combine the found with the meticulously fabricated to evoke the faraway and the fantastical. As a wanderer, naturalist, and collector of objects and experiences, she is guided in her work by the spirit of exploration, kinship, and curiosity. Jan has exhibited nationally and internationally and is the author and illustrator of two books: still life (2014) and A Denali Book of Hours (2017).

FR

Artiste et auteure installée à Montréal, Emily Jan est née et a grandi en Californie, mais elle n’a cessé de se déplacer ici et là. Ses sculptures et ses installations biophiliques combinent éléments trouvés et objets méticuleusement fabriqués afin d’évoquer ce qui est lointain et fantastique. À la fois nomade, naturaliste et collectionneuse d’objets et d’expériences, elle se laisse guider dans ses créations par son esprit explorateur, ses affinités et sa curiosité. Auteure et illustratrice de still life (2014) et de A Denali Book of Hours (2017), Emily Jan a exposé ses œuvres à l’échelle nationale et internationale.

EN

Elliott Rajnovic works with writing, drawing, printmaking, performance, and bookmaking. He explores the fundamental role that reading (both texts and images) plays as a springboard for alternative, adaptable narratives. These unexpected stories seek to disrupt the viewer’s expectations, which are set forth by the frame or container of the material, which is, in many cases, the written word itself. Drawing inspiration from sources storied in tradition (such as the 18th-century proselytizing tract pamphlet to the ‘ültra-mødërn’ IKEA catalogue), Rajnovic relocates the personal narrative into the semi-anonymous, ever-present archetype of the assumed modern-western-white-upper-middle-class-consumer.

FR

Elliott Rajnovic pratique l’écriture, le dessin, les arts d’impression, la performance et la création de livres pour explorer le rôle fondamental de la lecture (à la fois des textes et des images) en tant que tremplin pour des récits parallèles et adaptables. Ces histoires inattendues visent à perturber les attentes du lecteur, fixées par le cadre ou le contenant du matériel qui, dans de nombreux cas, est le mot écrit lui-même. S’inspirant de sources conservées dans la tradition (comme la brochure prosélytique du 18e siècle du catalogue « ültra-mødërn » d’IKEA), Elliott Rajnovic resitue le récit personnel pour en faire l’archétype semi-anonyme et omniprésent du soi-disant consommateur moderne-occidental-blanc-de la classe moyenne supérieure.


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