Skip to main content

Le Réseau de recherche sur les communautés québécoises d’expression anglaise célèbre ses 15 années d’activité à l’Université Concordia

« Un acteur reconnu dans l’écosystème de la recherche sur les minorités linguistiques »
23 avril 2024
|

Quatre personnes debout, trois hommes et une femme, souriant à l'appareil photo. Patrick Donovan, Brian Lewis, Lorraine O’Donnell et Chedly Belkhodja.

Au bout de 15 années à titre de principal réseau de recherche sur la population d’expression anglaise du Québec, le QUESCREN est en bonne voie d’atteindre son objectif, qui est de promouvoir la vitalité de la communauté.

« Je crois que nous avons atteint un bon équilibre en produisant des recherches fondées sur des données probantes qui sont très savantes, mais qui sont également utiles aux communautés et aux décideurs », fait valoir l’attachée de recherche principale Lorraine O’Donnell. Celle-ci est membre fondatrice du Réseau de recherche sur les communautés québécoises d’expression anglaise et professeure affiliée à l’École des affaires publiques et communautaires, qui héberge le réseau.

« Le Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise nous verse un important financement, ce qui peut en surprendre plusieurs. Solidement lié au gouvernement provincial, cet organisme a clairement démontré la grande confiance qu’il accordait à notre action, à l’instar de Patrimoine canadien, notre autre subventionnaire. »

Une imposante liste de ressources

Le QUESCREN est un réseau collaboratif réunissant des chercheurs, des membres de la collectivité et divers établissements. Il offre des occasions de promouvoir la compréhension des communautés minoritaires anglophones du Québec et de renforcer leur vitalité par des activités de recherche, de mobilisation du savoir, de réseautage et de sensibilisation. Le réseau est codirigé par Chedly Belkhodja, professeur à l’École des affaires publiques et communautaires et Brian Lewis, professeur au Département de communication.

« Notre organisme est devenu un acteur important et reconnu dans l’écosystème de la recherche sur les minorités linguistiques et les communautés d’expression anglaise du Québec, affirme Chedly Belkhodja. L’approche que nous avons adoptée pour mobiliser les chercheurs et les partenaires est assurément notre plus grande réussite. »

Le réseau offre une variété de ressources, dont une bibliographie en ligne sur le Québec anglophone comportant 14 400 publications ainsi que la Bibliothèque ouverte du savoir communautaire, qui comprend des documents émanant des groupes communautaires anglophones du Québec. Un bulletin et une chaîne YouTube font également partie de l’offre du réseau, et bien plus encore.

« En gros, nous informons les gens sur tout ce qui se publie sur le Québec anglophone, qu’il s’agisse d’une thèse de doctorat très formelle, de savoirs communautaires éphémères ou d’enregistrements d’exposés livrés dans le cadre d’événements », explique Lorraine O’Donnell.

Le QUESCREN vient de mettre en ligne une base de données consultable appelée Portail de données statistiques sur le Québec d’expression anglaise (DESQ), où l’on trouve divers ensembles de données personnalisées de Statistique Canada portant sur le Québec anglophone. Le réseau a également inauguré le portail de recherche de la Table d’éducation interordres (ILET), qui présente des recherches sur l’éducation ainsi que des balados et des entrevues vidéo avec des chercheuses et des chercheurs.

Recherches récentes

Plus récemment, le QUESCREN a produit un résumé de recherche rédigé par l’attachée de recherche Shannon Bell et Patrick Donovan, professeur affilié d’histoire à Concordia, intitulé Financement des universités francophones et anglophones du Québec : s’agit-il vraiment d’un jeu à somme nulle?

Le résumé, qui fait mention de rapports, de statistiques et de divers travaux savants préalablement publiés, analyse l’affirmation selon laquelle les universités McGill, Concordia et Bishop’s seraient surfinancées et contribueraient au déclin du français.

« Le gouvernement du Québec nous a demandé de rédiger une série de résumés de recherche sur différents sujets, que nous avons choisis en consultation avec lui et les principaux leaders communautaires », précise Lorraine O’Donnell à propos du document de huit pages.

« Mes collègues ont constaté que d’aucuns accusaient les universités anglophones de recevoir une part disproportionnée du financement, mais cette perception est erronée. En réalité, toutes les universités sont sous-financées. »

Le QUESCREN est passé d’un à huit employés permanents au fil des ans et poursuit le renforcement de ses capacités. Et il continuera de croître et de prospérer dans l’environnement politique difficile qui est celui du Québec, affirme Pascale Sicotte, doyenne de la Faculté des arts et des sciences.

« Dans le contexte politique complexe qui caractérise le Québec, l’importance qu’accorde le QUESCREN à la recherche fondée sur des données probantes et à l’engagement communautaire contribue à enrichir les conversations et à favoriser la bonne entente, en plus de renforcer de façon importante la vitalité des communautés et de favoriser les dialogues éclairés ».


Le Réseau de recherche sur les communautés québécoises d’expression anglaise présentera une conférence intitulée
Les femmes dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire le 14 mai prochain de 9 h à 17 h dans le cadre du congrès de l’Acfas, à l’Université d’Ottawa.

 

 



Retour en haut de page

© Université Concordia