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Rebecca Ramsey de l’Université Concordia est la lauréate 2023 de la bourse européenne de voyage des beaux-arts William-Blair-Bruce

La candidate à la maîtrise ès beaux-arts se rendra à Rome à la mi-septembre pour explorer les infrastructures antiques de la ville
29 juin 2023
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Par Brianna Hunter


« Ce voyage jettera les bases de mes travaux après la maîtrise », affirme Rebecca Ramsey. | Photo de Leon Campbell.

Rebecca Ramsey, candidate à la maîtrise ès beaux-arts au Département d’arts plastiques de l’Université Concordia, est la lauréate 2023 de la bourse européenne de voyage des beaux-arts William-Blair-Bruce.

Cette bourse de voyage annuelle comprend une allocation de voyage de 5 000 $ et offre des fonds à une étudiante prometteuse ou un étudiant prometteur aux cycles supérieurs en arts visuels en vue d’une expérience de recherche-création en Europe. En 2020, la fondation de bourses des beaux-arts Brucebo a octroyé des fonds à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia destinés à cette bourse.

« C’est pour moi un grand honneur et j’ai hâte de profiter de cette belle occasion », affirme Rebecca Ramsey, qui se rendra en Europe au début de l’automne pour mener les travaux proposés dans le cadre de cette bourse. « Le voyage aura lieu juste avant la présentation de mon exposition de maîtrise ès beaux-arts, en novembre, et jettera les bases de mes travaux après la maîtrise. »

Rebecca Ramsey se consacre principalement à la sculpture et à la céramique. Ses travaux de mémoire portent sur l’exploration du lien entre les systèmes circulaires des voies navigables, des océans, des corps et de l’architecture.

« Je m’intéresse à la nature transformatrice de l’argile et de la glaçure », déclare l’artiste, qui travaille surtout avec des matériaux céramiques. « Mes travaux s’étendent depuis peu à d’autres matériaux tels que le métal et le bois. »

 Une installation artistique composée d'un chapeau à larges bords reposant sur deux parpaings Untitled (2021) par Rebecca Ramsey

Recherche sur le terrain dans la Rome antique

Rebecca Ramsey utilisera la bourse pour effectuer une résidence en recherche au centre de céramique CRETA à Rome, du 18 septembre au 22 octobre.

« Dans le cadre de mes recherches sur le terrain, j’ai l’intention de visiter la Cloaca Maxima, qui fait partie du réseau d’égouts de la Rome antique, explique-t-elle. Selon Mark Bradley, professeur d’études anciennes à l’Université de Nottingham, le réseau d’égouts avait une fonction à la fois technique et métaphorique, car il servait souvent de lieu où expulser les indésirables de la société, des tyrans aux criminels, qui étaient littéralement chassés de la ville. »

L’artiste se réjouit d’observer les motifs, les formes et les idées associées aux infrastructures sanitaires de la Rome antique.

« J’ai toujours adoré visiter des grottes et des lieux souterrains au cours de mes voyages. Ces fonds me permettront de découvrir et d’étudier une portion souvent oubliée de la Ville éternelle. »

L’itinéraire de voyage de l’artiste comprend également une visite à Ostia Antica, où se trouvent des exemples bien conservés des célèbres toilettes communes antiques de la ville et des thermes du forum.

À la fin du mois d’octobre, avant son retour à Montréal, Rebecca Ramsey se rendra à Visby, en Suède, où est située la fondation Brucebo. Elle y fera un exposé public sur ses recherches et son expérience de voyage.

 Une sculpture d'art composée de fins tuyaux en laiton se tordant dans un grand bloc en forme d'éponge Sink (2022) par Rebecca Ramsey

« Je me suis sentie incroyablement bien accueillie par les membres du corps professoral en arts plastiques »

Rebecca Ramsey a commencé sa maîtrise ès beaux-arts quelques années après avoir obtenu un diplôme de premier cycle à l’Université d’art et de design Emily Carr à Vancouver. Elle explique que son retour à l’université et à ses activités artistiques a constitué un changement de cap bienvenu.

« J’avais un emploi à temps plein de neuf à cinq, comme technicienne en céramique à Vancouver. Il me restait peu de temps pour me consacrer à l’art, raconte-t-elle. J’étais découragée par le coût de la vie en ville et déçue par le coup de frein brutal dans mes activités artistiques. J’ai donc décidé que le moment était venu de m’inscrire à la maîtrise ès beaux-arts. »

Au sein du Département d’arts plastiques, elle a trouvé le type de communauté qu’elle recherchait.

« Je me suis sentie incroyablement bien accueillie par les membres du corps professoral en arts plastiques, comme Linda Swanson et Mat Karas, et par la technicienne Marie-Pier Laverdière. Je suis aussi particulièrement reconnaissante envers Kelly Jazvac et Juan Ortiz-Apuy, qui ont su me guider », affirme-t-elle.

« J’ai beaucoup appris à l’atelier de menuiserie avec les techniciens Liz Xu et Tom Simpkins. Ils sont prêts à entreprendre n’importe quel projet farfelu qui se présente! »


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Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia.



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