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Ericsson accueille 25 étudiants de Concordia à bord de son accélérateur d’intelligence artificielle mondial

Leurs projets d’IA et d’apprentissage machine obtiennent 1,2 million en financement grâce à une initiative conjointe avec Mitacs
13 novembre 2019
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« C’est très excitant de pouvoir constater l’impact de mon travail dans le concret et d’évoluer dans un milieu qui favorise le travail d’équipe et l’innovation, » explique Samr Ali.
« C’est très excitant de pouvoir constater l’impact de mon travail dans le concret et d’évoluer dans un milieu qui favorise le travail d’équipe et l’innovation, » explique Samr Ali.

Quand elle parle d’apprentissage machine et d’intelligence artificielle, Samr Ali, doctorante à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody, arrive à peine à contenir son enthousiasme.

L’étudiante fait partie des 80 stagiaires qui participent à l’initiative de recherche GAIA (pour Global Artificial Intelligence Accelerator) Mitacs-Ericsson à Montréal.

Au nombre de 25 étudiantes et étudiants, la délégation de Concordia est la plus importante des huit universités canadiennes participantes. Les projets proposés ont obtenu 1,2 million de dollars en financement de Mitacs-Ericsson.

« Je travaillerai en étroite collaboration avec des gens animés par les mêmes sujets de prédilection, dans des installations dédiées à la recherche sur l’intelligence artificielle (IA) et les techniques d’apprentissage machine (AM) », explique Samr Ali. Elle travaille à ce projet sous la direction de Nizar Bouguila, professeur adjoint à l’Institut d’ingénierie des systèmes d’information de l’Université Concordia (CIISE).

« C’est très excitant de pouvoir constater l’impact de mon travail dans le concret et d’évoluer dans un milieu qui favorise le travail d’équipe et l’innovation. Pour moi, c’est une expérience d’apprentissage extraordinaire. »

L’accélérateur GAIA

Au cours des trois prochaines années, Samr Ali et ses collègues utiliseront des technologies d’IA et d’AM pour créer des systèmes intelligents, robustes et axés sur les données, dont un réseau de cinquième génération (5G) au Canada. La plaque tournante montréalaise GAIA fait partie d’un réseau qui s’étend de l’Inde, à la Suède, en passant par les États-Unis.

« Nous sommes ravis de cette collaboration parce qu’elle permettra de former du personnel hautement qualifié dans des secteurs de pointe liés au développement et à l’application de techniques d’IA », explique Nizar Bouguila, un spécialiste de l’apprentissage machine. Il est un des sept chercheurs et chercheuses de Concordia – dont Chun Wang, Jinqiu Yang, Abdelwahab Hamou-Lhadj, Jun Yan, Ciprian Alecsandru et Brigitte Jaumard – dont les projets ont été acceptés.

« Nous travaillerons en étroite collaboration avec les experts d’Ericsson sur des données d’une grande complexité, ce qui est extrêmement stimulant. »

25 étudiants de Concordia en stage à l’accélérateur d’intelligence artificielle mondial Mitacs-Ericsson. 25 étudiants de Concordia en stage à l’accélérateur d’intelligence artificielle mondial Mitacs-Ericsson.

Former la main-d’œuvre de demain

Scientifique de données en chef d’Ericsson pour GAIA, Saman Bashbaghi dirige l’initiative et supervise les étudiants sur place.

« Nous voulons miser sur les compétences des étudiants en IA et en AM et ainsi former la main-d’œuvre de demain », précise le scientifique. « Cette collaboration a pour ultime objectif de lever les obstacles que posent les réseaux sans fil actuels en tirant parti de la technologie 5G et de l’Internet des objets. Les étudiants auront en outre la possibilité de résoudre des problèmes réels qu’éprouve l’industrie et de contribuer à l’essor des villes intelligentes, des systèmes de transport intelligents, de la fabrication en usine et des soins de santé. »

À mesure qu’évolueront les réseaux de télécommunication 5G pour accommoder la prochaine vague de dispositifs interconnectés – qu’on appelle parfois Internet des objets, ou IdO –, le défi consistera de plus en plus à garder les utilisateurs finaux heureux et en santé.

Chaque projet de recherche mené à GAIA s’attaque à une variété d’enjeux, mais tous tiennent compte de la complexité d’un monde en 5G, faisant appel à l’IA ou à l’AM à différents degrés.

« Pour satisfaire les exigences propres à la technologie 5G et à l’IdO, les objets n’ont pas besoin d’une grande bande passante. Mais on doit installer des antennes partout », explique Brigitte Jaumard, experte en optimisation des réseaux et professeure au Département d’informatique et de génie logiciel de l’Université Concordia.

Trois de ses projets de recherche ont été sélectionnés dans le cadre de l’initiative GAIA Mitacs-Ericsson. Elle s’enthousiasme à l’idée d’aller visiter ses étudiants à l’accélérateur.

Une initiative réalisée grâce à Mitacs

Organisation sans but lucratif qui encourage la croissance et l’innovation, Mitacs soutient depuis longtemps l’intelligence artificielle au Canada. Elle aide les étudiants à mettre à profit leur expertise spécialisée dans le cadre de défis commerciaux tout en favorisant les rapprochements entre personnel hautement qualifié et entreprises de la trempe d’Ericsson.

« Nous sommes fiers de collaborer avec l’industrie pour ainsi participer à l’essor de l’écosystème de l’IA et de la prochaine génération de chercheurs de talent », affirme Eric Bosco, chef du développement des affaires et des partenariats à Mitacs. « Le partenariat GAIA et le pôle d’Ericsson à Montréal permettent un alignement stratégique des experts en apprentissage profond qui profitera à la recherche-développement dans le secteur de l’intelligence artificielle. »

Gabriel Garcia Curiel et Anna-Maria Moubayed de l’équipe de développement des affaires à Mitacs travaillent en étroite collaboration avec l’équipe GAIA d’Ericsson et l’Université Concordia afin d’évaluer les défis à relever et de repérer les chercheurs les plus aptes à stimuler le processus d’innovation.


Apprenez-en davantage sur l’
Institut d’ingénierie des systèmes d’information, à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody de l’Université Concordia.

 



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