Skip to main content

Direction Concordia pour 45 stagiaires en santé préventive!

Un programme d’été sur le vieillissement débute le 15 mai au Centre PERFORM. Voici un aperçu de cette formation d’une semaine des IRSC.
10 mai 2017
|
Par Renée Dunk


En mai, 45 des meilleurs stagiaires en santé préventive du Canada se rendront au Centre PERFORM de l’Université Concordia afin de participer au Programme d’été sur le vieillissement (PEV) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

D’une durée d’une semaine et destiné aux Canadiennes et Canadiens qui étudient aux cycles supérieurs ou bénéficient d’une bourse postdoctorale, le PEV procure aux stagiaires des aptitudes et des connaissances de pointe, qui transcendent les disciplines, les établissements d’enseignement de même que les frontières géographiques.

Cette année, le PEV traitera d’une vaste question : « l’activité physique et le vieillissement ». Plus précisément, il abordera trois grands dossiers : les principes fondamentaux des retombées de l’activité physique; l’effet de l’activité physique sur le vieillissement cognitif; et l’activité physique comme moyen de prévention de la démence et des maladies chroniques liées à l’âge.

En plus d’assister à des conférences, à des ateliers et à des séances de formation, les stagiaires profiteront d’occasions de réseautage et d’avancement professionnel. La semaine de formation se terminera par la tenue du quatrième colloque annuel de recherche du Centre PERFORM. Les participants à cet événement s’intéresseront notamment aux approches multidisciplinaires préconisées dans l’étude de l’activité physique et du vieillissement.

Étudiantes aux cycles supérieurs à Concordia, Brittany Intzandt et Rachel Downey prendront part à la formation, qui commencera le 15 mai.

« Le PEV présente aux étudiants les toutes dernières innovations réalisées dans le domaine »

En première année d’un programme de doctorat multidisciplinaire axé sur la kinésiologie, les neurosciences et la psychologie, Mme Intzandt souligne que le PEV fournit aux stagiaires une occasion sans pareille d’établir un réseau de contacts en vue de collaborations futures. Par ailleurs, le programme facilite l’échange de savoirs entre les participants et permet à ces derniers de tirer profit de l’expertise de chercheurs chevronnés.

« Le PEV présente aux étudiants les toutes dernières innovations du domaine, explique-t-elle. Il contribue à améliorer les fondements scientifiques et les recherches sur l’activité physique et le vieillissement de même que sur les moyens de favoriser l’autonomie et le succès. »

« Pour les universitaires étudiant aux cycles supérieurs, le programme peut également offrir d’excellentes occasions de carrière », poursuit Mme Intzandt.

À son avis, il est primordial d’approfondir l’étude de la santé préventive. Selon les prévisions, le nombre de personnes aînées s’accroîtra au Canada. Pour notre système de soins de santé, cela signifiera une augmentation des coûts attribuables au traitement de complications liées à l’âge, notamment le déclin de la fonction mentale. 

Destiné aux Canadiennes et Canadiens qui étudient aux cycles supérieurs ou bénéficient d’une bourse postdoctorale, le PEV procure aux stagiaires des aptitudes et des connaissances de pointe, qui transcendent les disciplines, les établissements d’enseignement de même que les frontières géographiques. | Photo : Université Concordia Destiné aux Canadiennes et Canadiens qui étudient aux cycles supérieurs ou bénéficient d’une bourse postdoctorale, le PEV procure aux stagiaires des aptitudes et des connaissances de pointe, qui transcendent les disciplines, les établissements d’enseignement de même que les frontières géographiques. | Photo : Université Concordia

« Il faut donc trouver des moyens pour contrer les phénomènes du vieillissement, par exemple la détérioration des processus cognitifs, déclare-t-elle. La recherche permettra aux scientifiques d’élaborer des stratégies en vue de maximiser l’action bénéfique de tels moyens. »

« De toute évidence, l’étude de la santé préventive prouve l’efficacité des stratégies visant à limiter les effets délétères du vieillissement, affirme-t-elle. Dans la foulée, la pression sur le système de soins de santé diminuera. »

La conception de programmes d’activité physique et d’entraînement cognitifs efficaces – à l’intention des populations vieillissantes et, tout particulièrement, des personnes atteintes d’une affection neurodégénérative comme la démence – figure en tête des objectifs de recherche de Mme Intzandt.

« Les problèmes de santé ont de nombreux contrecoups sociaux »

Rachel Downey prépare une maîtrise en psychologie à la Faculté des arts et des sciences.

Elle se réjouit à l’idée que, plus tard, elle ralliera un réseau sectoriel de chercheurs et pourra ainsi se familiariser davantage avec diverses méthodes techniques utilisées dans la recherche sur l’activité physique.

« Les problèmes de santé ont de nombreux contrecoups sociaux, soutient-elle. Ils touchent non seulement les personnes mal portantes, mais également les aidants naturels. De plus, ils font peser des contraintes économiques sur le système de soins de santé. »

Elle précise que « cette situation affecte tout particulièrement les populations vieillissantes, en constante croissance. La recherche sur les problèmes de santé et leur prévention précoce concourra à freiner cette réaction en chaîne, néfaste pour la société. »

Après avoir terminé sa maîtrise, Mme Downey espère faire carrière en neuropsychologie clinique. Elle souhaite travailler avec des aînés en bonne santé, mais atteints de troubles cognitifs, de même qu’avec des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de lésions cérébrales traumatiques.

Vous aimeriez en apprendre davantage sur le rapport entre l’activité physique et le vieillissement? Participez au colloque annuel de recherche du Centre PERFORM! Gratuite et ouverte à tous, cette activité se tiendra le 19 mai à l’Université Concordia. 

Liens connexes



Sujets tendance

Retour en haut de page

© Université Concordia