Message du recteur

L’Université Concordia s’était engagée à répondre à l’un des enjeux les plus pressants qui touchent ses campus. Aujourd’hui, elle franchit une étape importante de ce processus.

De fait, nous venons tout juste d’adopter une politique distincte en matière de violence à caractère sexuel. Prenant effet immédiatement, cette nouvelle politique contribuera à garantir, au sein de notre établissement, un milieu de travail et d’étude sécuritaire. D’entrée de jeu, elle ne se borne pas à définir les différentes formes de violence à caractère sexuel ou à encourager la formation et l’éducation continues en matière de prévention : elle est nettement axée sur la satisfaction des besoins des survivantes et survivants d’agression sexuelle.

Au nombre des principaux éléments de la nouvelle politique, soulignons la création d’un guichet unique. Là, les survivantes et survivants d’agression sexuelle obtiendront de l’aide et pourront passer en revue les mécanismes de soutien mis à leur disposition. Ainsi, ces personnes s’épargneront le stress d’avoir à raconter encore et encore leur épreuve. Nouvellement formée mais déjà fonctionnelle, une équipe d’intervention rapide assurera la coordination des opérations entre les différents services et départements de l’Université. Voilà qui allégera le fardeau que constitue, pour une survivante ou un survivant d’agression sexuelle, le signalement d’un tel cas. Du reste, pour inciter les victimes qui le souhaitent à divulguer en toute sécurité le tort qu’elles ont subi, la notion de confidentialité est soigneusement explicitée dans la politique.

Je tiens à souligner l’excellent travail des membres du comité spécial, dirigé par Lisa Ostiguy, vice-rectrice exécutive déléguée aux affaires académiques, et coprésidé par Melodie Sullivan, avocate-conseil principale. Comme promis dans le rapport du Groupe d’étude et de travail sur les politiques traitant d’agressions sexuelles publié en août dernier, le groupe a mené à bien ce vaste projet.

En adoptant une politique traitant spécifiquement de violence à caractère sexuel, notre université se pose en chef de file des établissements d’enseignement canadiens. Témoignant d’un réel respect pour la diversité, cette politique envoie un message on ne peut plus clair : la communauté de Concordia n’admet pas la violence à caractère sexuel, et ce, quelle que soit la forme qu’elle revêt.

Je vous invite à vous informer davantage sur cette importante avancée et à consulter en ligne la nouvelle politique.

Le recteur,
Alan Shepard