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Bourse de recherche doctorale :

Décarbonisation et création de valeur dans l’industrie immobilière

Bourse de recherche conjointe de l’Institut des villes nouvelle génération sous la supervision de la Pre Ursula Eicker et du Pr Erkan Yönder.

Qui sommes nous?

L’Institut des villes nouvelles génération de l’Université Concordia a vu le jour en 2020. Il tire profit d’un large éventail de recherches sur les villes nouvelle génération et adopte une approche globale pour transformer les villes en communautés durables, résilientes et inclusives. Son objectif est d’apporter des changements durables et significatifs dans les communautés urbaines du monde entier.

Situé au cœur de Montréal, une ville dynamique, multiculturelle et animée d’une vive conscience sociale, l’institut jouit d’une place enviable pour nouer des liens avec la ville, ses communautés et les gens qui y habitent. Établissement d’ancrage de la métropole, l’Université Concordia possède les atouts nécessaires pour appuyer l’institut dans son rôle de courtier en information pour les milieux universitaire et industriel, les municipalités, les citoyennes et citoyens ainsi que les communautés.

Qu’offrons-nous?

L’Institut des villes nouvelle génération de Concordia tire parti d’une mise en synergie des capacités de recherche de l’Université sur les villes en vue de stimuler la collaboration, la communication, l’éducation et l’interaction communautaire dans ce domaine. Nous entendons explorer des solutions transdisciplinaires novatrices de concert avec l’ensemble des intervenants pour résoudre les problèmes épineux de notre temps. C’est ainsi que nous pourrons construire un avenir durable, équitable, inclusif et prospère.

Dans le cadre de ses travaux collaboratifs et transdisciplinaires, l’Institut des villes nouvelle génération annonce la création de trois postes doctoraux. Étudiants au doctorat conjoint supervisés par des professeurs de disciplines diverses de l’institut, les personnes candidates retenues recevront une bourse de recherche de trois ans.

Où sommes-nous?

À l’Université Concordia, à Montréal, au Québec, au Canada.

Quand?

Le poste doit être pourvu le plus tôt possible. La date limite de présentation des candidatures est le 1er septembre 2022.

Quels sont les objectifs de l’étude?

Les professionnels de l’immobilier et les universitaires qui étudient le domaine se sont concentrés sur les certifications écologiques telles que LEED, Energy Star et BREEAM pour appuyer les efforts en matière de protection de l’environnement. Plusieurs études abordent la valeur économique des certificats verts. En résumé, Eichholtz, Kok et Quigley (2010) ont constaté que les bâtiments écologiques se vendaient de 11 à 13 % plus cher et généraient des loyers de 6 à 8 % plus élevés. Cette étude a fait l’objet d’un suivi, et d’autres ont confirmé ses conclusions (Fuerst et McAllister 2011). Sont également recensés dans la littérature d’autres avantages des bâtiments verts. Par exemple, ceux-ci affichent une occupation accrue (Eichholtz, Kok et Quigley 2013; Devine et Kok 2015), des dépenses en énergie moindres (Eichholtz, Kok et Quigley 2013) et une plus grande satisfaction des occupants (Devine et Kok 2015).

Si ces études analysent les avantages économiques des certifications écologiques, d’autres se penchent sur l’impact des investissements durables à l’échelle des entreprises immobilières. Eichholtz, Kok et Yönder (2012) ont recouru à la proportion annuelle de bâtiments verts dans un portefeuille de propriétés de fiducies de placement immobilier (FPI) américaines pour induire leurs activités environnementales. Les auteurs ont ensuite mis en relation cette « part verte » et le rendement financier desdites FPI, et constaté qu’elle était associée de manière positive au rendement d’exploitation mesuré par le rendement de l’actif, le rendement des capitaux propres et le flux de trésorerie lié à l’exploitation, et de manière négative au marché, ce qui indique un risque d’entreprise réduit. Cette étude a fait l’objet d’un suivi par Eichholtz et coll. (2018), qui ont évalué l’impact de la part verte sur le coût de la dette. Les auteurs ont conclu que la part verte et la certification écologique diminuaient l’écart des obligations des FPI américaines et des hypothèques. Dans un récent article, Devine et Yönder (2021) ont montré que les avantages des investissements immobiliers écologiques allaient au-delà des flux de trésorerie. Les entreprises qui investissent davantage dans les propriétés vertes accroissent leur rendement en améliorant leur réputation.

Cela dit, il n’existe aucune ou presque aucune trace d’efforts autres que la certification écologique visant à rendre une propriété durable. La première partie de l’étude examinera les émissions de carbone d’une propriété et leur incidence sur les dépenses d’exploitation comme les factures énergétiques et autres. Nous chercherons à savoir si la réduction des émissions de carbone est inscrite dans les flux de trésorerie de la propriété (revenu de location) ou sa valeur. Nous tenterons également de comprendre la valeur économique des dépenses en capital ou des investissements individuels visant à réduire l’impact carbonique, comme les panneaux solaires produisant une énergie propre, les toits verts, etc. Selon les résultats de ces études analytiques, nous proposerons des produits financiers comme des obligations vertes pour financer de telles initiatives. Ces produits pourront aider toute personne à investir dans diverses activités environnementales et sociales de l’industrie immobilière. La seconde partie du projet portera sur l’abordabilité du logement. Par exemple, la Ville de Montréal a besoin de 10 milliards de dollars pour résoudre le problème de l’abordabilité en construisant 60 000 logements. Pour les gouvernements locaux, il s’agit d’un fardeau énorme, qui nécessite un modèle financier pouvant rassembler promoteurs immobiliers, municipalités, prêteurs et investisseurs institutionnels. Nous nous attacherons à élaborer de tels modèles et des produits financiers reposant sur des données empiriques. L’étude proposée cible principalement les centres d’intérêt de la grappe de recherche « Milieux bâtis et naturels ». L’impact potentiel du projet proposé comporte par ailleurs d’importantes implications pour les communautés qu’examine la grappe « Design, art, culture et communauté ».

La recherche vise à montrer et à documenter la création de valeur résultant de la réduction de l’empreinte carbonique et de l’impact social de l’industrie immobilière. Les preuves que fournira l’étude aideront les promoteurs, les investisseurs institutionnels, les prêteurs et les municipalités à comprendre la valeur créée par leurs efforts afin de réduire leur empreinte carbonique et leur impact social. Ces données influeront sur l’industrie en motivant diverses activités environnementales et sociales ainsi qu’en encourageant la collaboration avec d’autres institutions. Pour ce qui est des partenaires potentiels de l’étude, l’équipe de recherche a déjà communiqué avec Ivanhoé Cambridge et Dark Matter Labs pour obtenir des données et collaborer à la diffusion des résultats de recherche.

Contact

Pour toute question concernant la recherche, communiquez avec la Pre Ursula Eicker (ursula.eicker@concordia.ca) ou le Pr Erkan Yönder (erkan.yonder@concordia.ca). Pour en savoir plus sur la bourse et les sujets connexes, écrivez à nextgencities@concordia.ca.

Pour contacter l’Institut des villes nouvelle génération

NextGenCities@concordia.ca

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