‘Quelque chose d’unique est en train de voir le jour’

Faites connaissance avec Katie Young, une nouvelle professeure de l’Université Concordia qui trouve des moyens novateurs d’aborder tout ce qui a trait à l’Irlande dans sa classe et ailleurs. Ses cours de géographie culturelle constituent le plus récent ajout au large éventail de cours multidisciplinaires offerts par l’École d’études irlandaises.

Cet hiver, ses étudiantes et étudiants travaillent sur des projets qui seront présentés dans le cadre de Nuit blanche, festival annuel des arts de Montréal qui dure toute la nuit. « Ils font des choses vraiment passionnantes », déclare la P^re Young au sujet de la première incursion de l’École d’études irlandaises dans le cadre du festival, qui aura lieu le 2 mars prochain.

« Un groupe d’étudiants examine la lumière et le rôle qu’elle joue dans diverses expériences nocturnes. D’autres travaillent sur un fanzine interactif, un court métrage et un balado d’entretiens avec des DJ irlandais. Bref, quelque chose d’unique est en train de voir le jour. »

Baptisé Night Culture in Ireland and the Irish Diaspora (« culture nocturne en Irlande et dans la diaspora irlandaise »), l’événement abordera les récits et la géographie physique de la nuit ainsi que l’évolution des politiques et des mouvements culturels entourant l’espace nocturne.

Pourquoi les études irlandaises?

En tant qu’ethnographe des arts et maintenant professeure adjointe de géographie culturelle, Katie Young explore les expériences quotidiennes de l’espace à travers le prisme de la musique et des médias.

« L’Université Concordia est formidable parce qu’elle offre une diversité et une interdisciplinarité considérables au sein d’un même cours, ce qui la rend très dynamique, souligne la P^re Young. L’École des études irlandaises est un lieu d’apprentissage exceptionnel, car elle accueille des chercheurs et des universitaires issus d’une variété de disciplines et d’horizons. Elle propose donc des opportunités uniques. »

Malgré le nom de l’école, plus de la moitié des étudiantes et étudiants ne sont pas d’origine irlandaise, selon la chercheuse.

Ils sont plutôt intéressés par l’étude de l’histoire et de la culture de l’Irlande, ainsi que par la complexité des questions qui s’y rapportent – notamment la colonisation, la langue, la préservation de la culture et l’évolution des identités nationales, autant de thèmes très familiers au Canada et au Québec.

« Les étudiants du programme de l’École d’études irlandaises trouvent très enrichissant le fait de pouvoir explorer plus de 12 disciplines et d’avoir des classes de taille réduite. Les membres du corps professoral enseignent par ailleurs leurs propres sujets de recherche de doctorat dans de nombreux domaines des études irlandaises, tels que l’histoire, la politique, la littérature, le cinéma, la géographie, les études du genre, les études de la diaspora et bien d’autres », explique-t-elle.

« En classe, tous ces sujets sont abordés, de la riche histoire de l’Irlande aux problèmes du monde contemporain. »

Une saison verte palpitante

Au cours des deux semaines précédant la Saint-Patrick, ainsi qu’après celle-ci – une période surnommée la « saison verte » – l’École des études irlandaises proposera une programmation variée et passionnante, en plus de l’événement de la Nuit blanche.

Cette programmation comprendra notamment le lancement de la troisième saison du populaire balado de Jane McGaughey, The Irish in Canada, de même qu’un dîner-causerie au cours duquel la P^re McGaughey explorera l’histoire de la communauté irlandaise du Québec; ces deux événements se dérouleront le 7 mars.

Le 21 mars, Lisa McInerney donnera une conférence dans le cadre de la série Writers Read.

Apprenez-en davantage sur l’École des études irlandaises de l’Université Concordia.