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Emmy Fecteau, des Stingers de Concordia, est la joueuse de l’année par Hockey Canada

« Quand on s’amuse en travaillant, cela se voit sur la glace. »
12 octobre 2023
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Image en diptyque représentant, à gauche, deux joueurs de hockey sur la glace et, à droite, une jeune femme souriante aux longs cheveux blonds, vêtue d'un maillot de sport jaune et bordeaux.
Emmy Fecteau : « C’est vraiment agréable d’être reconnue pour ce qu’on est en tant que personne ».

Poussée par son amour du hockey et sa volonté de changer les choses, Emmy Fecteau récolte les fruits de son travail acharné. La capitaine de l’équipe féminine de hockey des Stingers de l’Université Concordia et étudiante au B. Éd. en enseignement de l’anglais, langue seconde a été nommée joueuse Isobel Gathorne-Hardy de l’année par Hockey Canada.

L’organisation nationale de hockey a récemment désigné Emmy Fecteau pour faire partie du groupe de huit athlètes qui participe à Entraîneuses en herbe. La collaboration avec U SPORTS et la Fondation Hockey Canada permet d’offrir des services de mentorat, de formation des entraîneurs et de développement professionnel ainsi que le versement d’honoraires aux futurs entraîneurs.

Emmy Fecteau était capitaine de l’équipe canadienne de hockey féminin qui a remporté la médaille d’or  aux Jeux universitaires mondiaux de 2023, qui se sont déroulés à Lake Placid, dans l’État de New York, en janvier dernier. Elle a également été nommée athlète féminine de l’année 2023 des Stingers et a reçu le prix Denise Beaudet en reconnaissance de son travail universitaire, sportif et communautaire.

J’ai vécu quatre des plus belles années de ma vie.

Quand avez-vous commencé à jouer au hockey et qu’est-ce qui vous a attirée dans ce sport?

Emmy Fecteau : J’ai commencé à jouer quand j’avais six ans. Mes parents voulaient que je pratique un sport d’hiver. J’ai donc essayé la ringuette, mais je n’ai pas aimé. J’ai ensuite essayé le patinage artistique, mais je voulais vraiment jouer au hockey comme mes amis.

Comment s’est déroulée votre expérience au sein des Stingers?

EF : J’ai vécu quatre des plus belles années de ma vie. Notre groupe et nos entraîneurs sont formidables. Nous avons beaucoup de chance de faire partie de la famille des Stingers. J’ai beaucoup grandi en tant que personne et en tant que joueuse. Je m’améliore chaque jour. J’adore ça.

Notre victoire au championnat national en 2022 reste notre plus important fait marquant. C’était tellement incroyable. Le championnat se déroulait une année après le début de la COVID-19. Nous attendions ce moment depuis très longtemps et avions travaillé très dur en tant qu’équipe. Nous avions un groupe de filles extraordinaires.

Comment vous sentiez-vous après avoir remporté le prix Isobel Gathorne-Hardy?

EF : J’ai été honorée. J’ai été très surprise lorsque j’ai reçu l’appel de Hockey Canada m’annonçant que j’avais gagné le prix. J’étais extrêmement heureuse et fière, et c’est vraiment agréable d’être reconnue pour ce que l’on est en tant que personne. Je suis fière de représenter mon équipe avec ce prix, ainsi que ma famille et mes origines.

Pouvez-vous me parler du travail communautaire que vous effectuez?

EF : À Concordia, nous travaillons beaucoup au sein de la communauté. J’ai fait beaucoup de choses au fil des ans, comme du bénévolat, de l’aide à une banque alimentaire, de la distribution de nourriture à Concordia pour Leucan (l’association pour les enfants atteints de cancer), etc.

Les mercredis, je suis également responsable du programme scolaire de hockey à Concordia. Nous avons deux groupes de 40 enfants, garçons et filles, et nous nous amusons beaucoup. J’ai dirigé un entraînement de hockey à Kahnawake (Kanien’kehà:ka) avec un groupe de jeunes filles. J’ai également dirigé un entraînement en Beauce, d’où je suis originaire, avec 40 petites filles qui jouent au hockey.

Avez-vous des conseils à donner aux filles qui souhaitent pratiquer le hockey ou d’autres sports à l’université?

EF : L’essentiel est de travailler fort. Je pense que lorsque l’on travaille fort, les bonnes choses arrivent. Quand on s’amuse en travaillant, cela se voit sur la glace.

À part le hockey, quels sont les moments forts de votre parcours à Concordia?

EF : J’étudie l’anglais comme langue seconde. J’ai effectué deux stages jusqu’à présent, l’un à l’école primaire et l’autre à l’école secondaire, ce qui m’a permis de partager ma passion avec les plus jeunes. J’ai fait venir en classe l’entraîneuse principale des Stingers, Julie Chu, afin qu’elle parle de son expérience aux élèves. Les enfants sont venus assister à l’un de nos matchs par la suite, ce qui a été un moment fort pour nous.

Comment envisagez-vous votre avenir professionnel?

EF : Il est évident que j’aimerais jouer dans une ligue professionnelle. C’est mon objectif pour les prochaines années. Mais lorsque j’arrêterai de jouer au hockey, j’espère devenir professeure et entraîneuse. Cet hiver, je serai entraîneuse de l’équipe M13 AAA du Lac St-Louis.


Assistez au
match d’ouverture à domicile de hockey féminin des Stingers de Concordia contre les Martlets de McGill le 12 octobre, ou à d’autres matchs.

 



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