Concordia redouble d’efforts pour protéger les données personnelles, de recherche et institutionnelles

L’hameçonnage et les fraudes téléphoniques ne sont pas seulement agaçants. Ils constituent une menace sérieuse et grandissante contre nos renseignements personnels. Les établissements tels que les universités sont eux aussi vulnérables : leurs données sensibles, leurs résultats de recherche et leur argent peuvent être volés ou extorqués.

C’est pourquoi Concordia élève la sécurité des données au rang de priorité. L’Université lance une campagne de sensibilisation, qui commence par un cours en ligne destiné à l’ensemble du corps professoral et du personnel.

« Du point de vue des systèmes, nous disposons d’une excellente barrière de sécurité », explique Alex Aragona, directeur général du Service de gestion du portefeuille des applications et chef de la sécurité de l’information à l’Université Concordia.

« Même si nous continuons de perfectionner cette barrière, la meilleure défense contre les cyberattaques demeure la sensibilisation des individus et l’adoption de bons comportements en ligne. »

Chaque mois, le Service des technologies de l’information et de l’enseignement (IITS) bloque un grand nombre de courriels malveillants et de tentatives d’intrusion. Ce qui est plutôt rassurant, mais M. Aragona n’a pas l’esprit tranquille pour autant.

« La sécurité en ligne est l’affaire de tous. Cette responsabilité ne se limite pas à Concordia : elle s’applique dans nos vies personnelles. Nous devons tous comprendre les risques associés à l’hameçonnage et au harponnage, de même que leurs répercussions possibles sur nos renseignements personnels, notre vie professionnelle et nos finances. »

Pouvons-nous assurer notre sécurité en ligne?

Les menaces pour la sécurité sont très variées. Les médias ont rapporté de nombreux cas de gouvernements, d’établissements et d’individus dont les données ont été compromises à la suite de fraudes en ligne. L’amélioration des connaissances est une des meilleures lignes de défense.

« Partout dans le monde, les gens s’intéressent de plus en plus à ces questions. Nous savons que les grandes sociétés internationales ne sont plus les seules victimes des pirates, de l’hameçonnage et des rançongiciels, avance M. Aragona.

« Les données financières et personnelles ne sont pas au centre des activités de l’Université, mais l’étendue des données qu’elle amasse et génère la met à risque.

« En raison de son ampleur et du volume de données diversifiées qu’elle héberge, l’Université Concordia pourrait être prise pour cible. Nous devons continuer de protéger nos données administratives et de recherche. »

La communauté de Concordia est composée d’une vaste gamme d’utilisateurs des technologies. Certains d’entre eux en sont des adeptes, tandis que d’autres sont moins au courant des risques de sécurité. Qui plus est, quelques-uns emploient peut-être des appareils plus anciens dotés de systèmes d’exploitation désuets. Les pirates informatiques peuvent en profiter pour se glisser dans le réseau de l’Université.