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« C’est une dizaine de diplômés des Beaux-arts dont la carrière aura été lancée grâce à cette bourse extrêmement généreuse »

Madeleine Mayo, de Concordia, et Céline Huyghebaert, de l’UQAM, sont les lauréates des dixièmes bourses annuelles Bronfman en art contemporain
12 avril 2019
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Par Faculty of Fine Arts and UQAM


Céline Huyghebaert, Claudine Bronfman, Stephen Bronfman et Madeleine Mayo. Céline Huyghebaert, Claudine Bronfman, Stephen Bronfman et Madeleine Mayo.

Deux artistes de la relève qui se démarquent dans le milieu de l’art contemporain bénéficieront d’un appui de taille afin de poursuivre leur travail de recherche-création artistique.

Madeleine Mayo (M. Bx-arts 2018), de l’Université Concordia, et Céline Huyghebaert, de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), sont en effet les lauréates 2019 des prestigieuses bourses en art contemporain de la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman.

D’une valeur de 60 500 $ chacune, ces bourses offrent aux lauréates la reconnaissance et le soutien nécessaires au perfectionnement de leur œuvre et à l’avancement de leur recherche créatrice, à un moment important de leur parcours, alors qu’elles passent de la sphère universitaire au milieu professionnel.

Rappelons que les bourses sont accordées chaque année à deux finissants – l’un de l’UQAM, l’autre de Concordia – à la maîtrise ou au doctorat en arts médiatiques ou visuels.

« Cela fait dix ans cette année que nous soulignons le travail remarquable des artistes contemporains de Montréal », a noté Claudine Bronfman, coprésidente de la Fondation.

« Nous sommes fiers de pouvoir appuyer les talents de chez nous en leur permettant de faire la transition vers une étape importante de leur carrière. »

À propos des artistes

Madeleine Mayo est une artiste interdisciplinaire qui s’exprime par la peinture, la sculpture et les installations. Oscillant entre l’abstrait et le figuratif, ses œuvres révèlent une certaine sensualité et une imagination souvent mythique.

Grâce à son humour et à son ouverture, Mme Mayo s’efforce de remettre en question les préjugés moralistes d’un ton espiègle, en proposant une vision inventive stimulante empreinte de contradictions et d’imperfections.

Titulaire d’un baccalauréat ès beaux-arts en peinture et dessin de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario ainsi que d’une maîtrise ès beaux-arts de l’Université Concordia, elle vit et travaille à Montréal.

Dans son allocution, Mme Mayo a mentionné l’exaltation qu’elle a ressentie en s’inscrivant à la Faculté des beaux-arts de Concordia, et le chemin qu’elle a parcouru depuis.

« Nous avons accompli tellement de choses depuis toutes ces années. Eric Simon, Shelley Reeves, MJ Thompson, Julie Johnston, Maureen Kennedy : vous avez vraiment rendu mon expérience ici merveilleuse », a-t-elle déclaré.

« Merci d’être des personnes aussi audacieuses et enthousiastes, des artistes si talentueux et des allumés si poétiques. Je vous suis reconnaissante de votre présence dans ma pratique et dans ma vie. »

Artiste et autrice, Céline Huyghebaert vit à Montréal depuis plus de 15 ans. Elle est titulaire d’un doctorat en études et pratiques des arts de l’UQAM, où elle a également effectué une maîtrise en littérature.

Dans sa pratique, elle a recours à une diversité de techniques : l’écriture, des procédés d’impression traditionnels et numériques, la photographie, le collage, le son, ainsi que des outils de recherche comme la collecte d’archives, l’entrevue et l’enquête pour créer des univers narratifs inspirés des silences inscrits dans notre histoire.

Cette recherche s’accompagne d’un intérêt particulier pour les pratiques d’exposition du texte, qui l’amène à réfléchir à la relation que ce dernier peut entretenir avec l’image, la matière, le mur, la page, l’écran ou l’espace. Elle travaille particulièrement avec le livre, et la tension qu’il crée avec l’espace lorsqu’il est diffusé dans des contextes d’exposition.

« Une plateforme de soutien à la professionnalisation absolument unique dans notre ville »

Après plusieurs années d’études, les deux artistes émergentes quitteront l’Université et entameront une nouvelle vie comme artistes praticiennes professionnelles.

« Claudine et Stephen savent ce que signifie cette transition et ont créé une plateforme de soutien à la professionnalisation absolument unique dans notre ville », a affirmé la doyenne de la Faculté des beaux-arts de Concordia, Rebecca Duclos.

« Dans son énoncé artistique, Madeleine Mayo souligne la nécessité de cultiver un esprit courageux pour faire face à l’inconnu. Or, cette bourse donne un nouvel élan à ce courage afin que l’artiste puisse cultiver d’autres choses durant ses études : des réseaux aimants, des collègues dévoués, des relations critiques et commissariales », a-t-elle poursuivi.

« Madeleine et Céline, nous avons besoin de votre courage et de votre bravoure, de vos sentiments profonds, de votre inspiration et de votre imagination. »

La dixième remise des bourses Bronfman en art contemporain revêt un caractère particulier pour le doyen de la Faculté des arts de l’UQAM, Jean-Christian Pleau, car elle coïncide avec le 50e anniversaire de l’établissement.

« Notre partenariat avec Claudine et Stephen Bronfman au cours de la dernière décennie a eu un effet extraordinaire », s’est-il réjoui.

« C’est une dizaine d’artistes issus de nos programmes dont la carrière aura été lancée grâce à cette bourse extrêmement généreuse. Or, on sait toute l’importance de ce moment de la transition entre les études et la vie professionnelle dans le cheminement d’un artiste. Nous souhaitons vivement qu’une telle action structurante puisse se poursuivre sur le long terme, et nous allons travailler en ce sens avec la Fondation Claudine et Stephen Bronfman. »

Lauréats antérieurs

À ce jour, 20 artistes d’exception se sont vu remettre une bourse. Les 18 lauréats antérieurs sont :


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