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District 3 inaugure leur accélérateur BioHub de pointe à Concordia

Les programmes de sciences de la vie et le laboratoire de cotravail sont les premiers du genre au Canada
2 septembre 2020
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Que nous réserve l’avenir après la détresse et la dévastation causées par la pandémie de COVID-19? Le monde est maintenant hypersensibilisé aux risques biologiques pesant sur notre vie quotidienne, ce qui définira l’essence même de notre société dans les prochaines années.

Ce constat a catapulté la bioéconomie sous les feux de la rampe, accélérant les innovations en biologie synthétique, en génomique, en génie biologique et plus encore. Si celles-ci poursuivaient discrètement leur progression en arrière-plan, elles jouent à présent un rôle de plus en plus critique dans le développement d’une économie plus résiliente.

Fruit d’une vision de l’Université Concordia échelonnée sur des années, le nouveau Pôle biotechnologique, partie intégrante du Centre d’innovation District 3, est sur le point d’ouvrir officiellement ses portes. Cet accélérateur biotechnologique novateur constitue le plus récent ajout au réseau unique de programmes et d’installations de pointe de District 3.

Logé au sein du nouveau Carrefour des sciences appliquées (HU) du campus Loyola de Concordia, le Pôle biotechnologique propose aux innovateurs en sciences de la vie un soutien précieux ainsi qu’un accès à une variété de programmes, d’experts, de laboratoires et de matériel.

« À District 3, nous bâtissons l’infrastructure d’une bioéconomie en plein essor grâce à une convergence des talents, de la recherche, du gouvernement et de l’industrie. Nous entendons ainsi faire du Québec et du Canada des leaders mondiaux de cette révolution », affirme Xavier-Henri Hervé (B. Ing. 1987, D. Sc. 2011), fondateur et directeur général de District 3.

« Le Pôle biotechnologique est unique au Canada », ajoute Mahzad Sharifahmadian, qui a contribué à piloter le projet à titre de chef du volet des sciences de la vie de District 3. « Nous nous réjouissons de faire progresser cette vision grâce à la première cohorte de notre programme destiné aux entrepreneurs scientifiques émergents qui terminent ou ont terminé une maîtrise, un doctorat ou un postdoctorat en STIM [science, technologie, ingénierie et mathématiques] et qui souhaitent trouver des débouchés pour leurs recherches sur le marché. »

Bâtir l’écosystème bioéconomique du Québec

Au cours des dernières années, District 3 a bâti de toutes pièces une communauté d’entrepreneurs scientifiques. Avec la collaboration des Fonds de recherche du Québec, le Programme québécois d’entrepreneuriat scientifique (QcES) a vu le jour en 2019.

Mahzad Sharifahmadian souligne que lorsqu’elle est arrivée à District 3 en 2017, il n’existait qu’une poignée de jeunes entreprises spécialisées en sciences de la vie. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à s’intéresser à la biologie synthétique, à l’agroalimentaire ou à la technologie médicale.

« Les sciences de la vie et la biotechnologie regroupent un large éventail de jeunes entreprises prêtes à connaître le même essor que l’intelligence artificielle. Dans la décennie à venir, nous assisterons à une explosion du nombre de jeunes entreprises axées sur les sciences de la vie, qui deviendront le prochain grand secteur à dynamiser l’industrie », affirme Mme Sharifahmadian.

Le programme en ligne QcES vise à permettre aux scientifiques et aux chercheurs en STIM d’explorer l’entrepreneuriat et d’assurer un impact positif à leurs découvertes en dehors du laboratoire.

En moins d’un an et demi, le programme a formé plus de 300 scientifiques et chercheurs dans dix universités québécoises, et favorisé la création de dix jeunes entreprises en biotechnologie.

« En lançant le programme QcES il y a deux ans, nous avons insufflé un esprit d’entreprise à la sphère québécoise des sciences de la vie, poursuit la Mme Sharifahmadian. Maintenant que nous avons formé et motivé nos entrepreneuses et entrepreneurs scientifiques, nous devons appuyer la croissance et la mise en marché de leurs idées. »

« Le manque d’accès à un laboratoire peut tuer dans l’œuf un projet d’entreprise biotechnologique. Or, District 3 a comblé ce manque crucial », affirme Kevin Chen, directeur général et cofondateur de Hyasynthbio, créateur de cannabinoïdes synthétiques.

Margaret Magdesian, fondatrice d’une autre jeune entreprise de District 3, Ananda Devices, fait écho au commentaire de M. Chen : « Pour une jeune entreprise aux fonds limités, l’accès au matériel est critique, car il permet de gagner du temps et de concentrer ses ressources sur les ventes et la croissance. »

Mme Madgesian a tiré profit du soutien entrepreneurial qu’elle a reçu. « Le lancement d’une entreprise comporte son lot d’inconnues, et j’ai dû apprendre des choses que j’ignorais en tant que scientifique. La formation et les services de District 3 m’ont fourni le savoir et les compétences nécessaires pour combler mes lacunes et assurer la réussite de mon entreprise. »

Créer des entreprises pour favoriser la résilience de l’économie

Les initiatives bioéconomiques de District 3 visent à stimuler l’économie québécoise et canadienne en créant des entreprises technologiques ultra-innovantes et des emplois destinés à des diplômés et à des chercheurs hautement qualifiés et spécialisés.

« Ces initiatives ne s’opposent pas à la recherche fondamentale, mais servent de complément en transférant la recherche du laboratoire au marché pour qu’elle ait un impact mondial », explique Xavier-Henri Hervé.

Les instituts de recherche de Concordia jouent un rôle important dans la construction de cet écosystème. Non seulement les jeunes entreprises logées au Pôle biotechnologique auront-elles accès à un soutien entrepreneurial, à un espace de cotravail et à un laboratoire de travaux pratiques, mais elles pourront aussi tabler sur les installations et l’expertise déjà présentes sur le campus. Or, cet aspect s’avère crucial pour les entreprises axées sur les sciences, et ce, à n’importe quelle étape de leur développement.

Le Pôle biotechnologique collaborera étroitement avec divers partenaires au sein de Concordia et dans tout le Québec, dont la fonderie de génomes de l’Université, Génome Québec, la Ville de Montréal et Montréal Invivo.

Le pôle se distinguera en outre par sa communauté des plus dynamiques. Conformément à l’engagement de District 3 à cultiver une communauté d’innovateurs, les membres des jeunes entreprises collaborant avec le Pôle biotechnologique se joindront à un réseau international d’entrepreneuses et entrepreneurs scientifiques. Ils pourront ainsi profiter d’occasions de coaching et de mentorat grâce au pôle.

« Toutes les entreprises auront accès à un coach – un expert en sciences de la vie et en biotechnologie ayant déjà bâti une entreprise florissante dans le secteur, conclut Mahzad Sharifahmadian. Elles seront guidées dans leur parcours, ce qui constitue un atout inestimable. »

Pour tout entrepreneur scientifique, le moment n’a jamais été aussi propice pour bâtir l’avenir.


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