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« Ce groupe directeur est le fruit du travail acharné de nos ancêtres »

Huit membres de la communauté œuvrent à l’épanouissement des devenirs autochtones à Concordia
30 janvier 2017
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Par Karen McCarthy


De gauche à droite : Elizabeth Fast, Emilee Gilpin, Jason Edward Lewis, Cherry Smiley, Heather Igloliorte, Shiann Wahéhshon Whitebean, Tiffany Ashoona, Louellyn White, Charmaine Lyn and Marie-Ève Drouin-Gagné. De gauche à droite : Elizabeth Fast, Emilee Gilpin, Jason Edward Lewis, Cherry Smiley, Heather Igloliorte, Shiann Whitebean, Tiffany Ashoona, Louellyn White, Charmaine Lyn and Marie-Ève Drouin-Gagné.

Shiann Whitebean est enthousiaste à l’idée d’apporter sa contribution au nouveau groupe directeur sur les devenirs autochtones.

« Mon rôle consiste à partager mon expérience en tant que membre de la communauté autochtone et à m’assurer que les voix étudiantes occupent une place centrale dans les décisions et les orientations de l’Université », explique-t-elle. Mme Whitebean fait partie du clan du Loup de la nation Kanien’kehá:ka (Mohawk) de Kahnawà:ke.

Inscrite au programme d’études des peuples autochtones, l’étudiante du premier cycle a été aide-bénévole au Centre de ressources pour les étudiantes et étudiants autochtones de l’Université.

Mme Whitebean a fondé l’Association des membres du programme d’études des peuples autochtones, dont elle est aussi la présidente actuelle. Elle est en outre conseillère et fondatrice du Conseil étudiant autochtone, dont le mandat est axé sur les étudiants autochtones, métis et inuits de Concordia.

« Ce nouveau groupe aidera l’Université à établir des relations durables et respectueuses avec les communautés autochtones locales, ce qui stimulera pendant de nombreuses années la création de possibilités nouvelles et originales en matière d’éducation et de recherche concertée », ajoute-t-elle.

Parmi les huit membres du comité figure également Emilee Gilpin, qui est inscrite au programme de diplôme de deuxième cycle en journalisme. De descendance saulteaux-cree, métisse, philippine, écossaise et irlandaise, celle-ci considère son identité multiple comme une force et une responsabilité.

« Ce groupe directeur est le fruit du travail acharné de nos ancêtres, affirme-t-elle. Motivés et dévoués, ses membres sont résolus à faire de l’Université Concordia un milieu plus sûr pour les étudiantes et étudiants autochtones. »

La constitution du groupe directeur sur les devenirs autochtones fait suite à la nomination, en novembre dernier, d’Elizabeth Fast et de Charmaine Lyn comme conseillères spéciales sur les devenirs autochtones auprès du vice-recteur exécutif aux affaires académiques, Graham Carr.

Les deux femmes ont reçu le mandat de diriger l’élaboration de mesures pour répondre aux appels à l’action formulés par la Commission de vérité et réconciliation.

« Ce groupe directeur assume un rôle clé, car il nous aidera à mieux comprendre les défis à relever et les occasions à saisir en ce qui a trait aux devenirs autochtones à Concordia », déclare M. Carr.

« Les membres du comité sont résolus à favoriser un changement significatif par la collaboration et la consultation, poursuit-il. Je tiens à les remercier de leur dévouement envers notre communauté, et je suis impatient de connaître les résultats de leur analyse ainsi que leurs recommandations. »

Graham Carr souligne que le groupe comprend des membres des Premières Nations, des Métis et des Inuits, dont des représentants de communautés locales.

Siègent ainsi au comité :

  • Elizabeth Fast, Métisse (Saint-François-Xavier, Manitoba), conseillère spéciale sur les devenirs autochtones auprès du vice-recteur exécutif, professeure adjointe au Département des sciences humaines appliquées;
  • Emilee Gilpin, Métisse membre de la nation Saulteaux-Cree, de descendance philippine, écossaise et irlandaise, étudiante au programme de diplôme de deuxième cycle en journalisme;
  • Heather Igloliorte, Inuite du territoire du Nunatsiavut, titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en histoire de l’art et en engagement communautaire autochtones, professeure adjointe d’histoire de l’art;
  • Jason Edward Lewis, Cherokee, Hawaïen et Samoan, titulaire de la chaire de recherche de Concordia en médias informatiques et en imaginaire de l’avenir autochtone, professeur au Département de design et d’arts numériques;
  • Charmaine Lyn, conseillère spéciale sur les devenirs autochtones auprès du vice-recteur exécutif, directrice principale du Bureau de l’engagement communautaire;
  • Cherry Smiley, membre des nations Nlaka’pamux (Thompson) et Diné (Navajo), boursière Trudeau, doctorante en communication;
  • Louellyn White, membre de la nation Kanien’kehá:ka (Mohawk) d’Akwesasne, professeure agrégée au programme d’études des peuples autochtones; et
  • Shiann Whitebean, membre de la nation Kanien’kehá:ka (Mohawk) de Kahnawà:ke, étudiante du premier cycle au programme d’études des peuples autochtones.

Le groupe bénéficie également du soutien de Marie-Ève Drouin-Gagné, adjointe de recherche et doctorante au Département de sociologie et d’anthropologie, et de Tiffany Ashoona, coordonnatrice de projets. Par ailleurs, il s’adjoindra sous peu un aîné d’une communauté locale, une importante première démarche.


Un chemin tout tracé

Dans le cadre de son mandat de trois ans, le groupe doit recommander l’adoption de mesures en matière d’administration et de gouvernance, notamment un mécanisme consultatif permettant à la communauté de participer aux décisions concernant le curriculum, la pédagogie, la recherche, les locaux et les services.

« Pour nous guider dans ce processus, nous solliciterons les conseils d’aînés des communautés urbaines et locales », indique Elizabeth Fast.

Le groupe dressera un inventaire complet des initiatives existantes à Concordia qui cadrent avec les énoncés de principe et les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.

Il fournira en outre conseils et recommandations en matière de stratégies, de programmes et de services pour favoriser le recrutement, l’admission, la persévérance scolaire et la diplomation d’apprenants autochtones ainsi que l’embauche et le maintien en poste d’enseignants et d’employés autochtones.

Par ailleurs, il cernera des moyens d’intégrer les savoirs autochtones et les principes de réconciliation dans les cours, les programmes et les structures de gouvernance existants.

Enfin, il examinera des initiatives susceptibles d’améliorer le climat culturel à Concordia pour les apprenants, les employés et les enseignants autochtones.

Pour Louellin White, professeure agrégée au programme d’études des peuples autochtones, il ne fait aucun doute que les travaux du groupe profiteront à l’Université.

« J’ai confiance en notre pouvoir d’aider Concordia à accentuer ses efforts de sensibilisation aux enjeux autochtones, à soutenir ses étudiants des Premières Nations, à créer un milieu où notre histoire n’est pas ignorée mais célébrée, et à collaborer avec nous à la construction d’un avenir florissant. »


Dans le cadre de
First Voices (« Premières Voix ») – semaine d’activités publiques de sensibilisation aux enjeux des Premières Nations, le groupe directeur sur les devenirs autochtones vous invite à assister à une conversation communautaire, le mercredi 1er février 2017, de 14 h à 16 h, à la salle H-767 du pavillon Henry-F.-Hall. Vous aurez la chance d’y exprimer votre point de vue sur la priorisation des travaux du groupe au cours des prochaines années.

 



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