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L’Université Concordia parrainera des étudiants touchés par le conflit en Syrie

L’annonce a eu lieu lors d’un événement sur la crise des réfugiés syriens, organisé par MIGS
6 octobre 2015
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Par Marie-Christine Houle



Alors que ne cessent d’affluer les images de la crise humanitaire qui fait rage en Syrie, des membres de la communauté internationale trouvent des moyens de venir en aide aux victimes du conflit. De fait, l’Université Concordia a annoncé les détails d’un plan de parrainage dans le cadre duquel elle financera l’éducation de deux étudiants qui ont été touchés par la crise des réfugiés syriens.

Cette initiative sera menée en partenariat avec la Fondation des Enfants Syriens, organisme sans but lucratif montréalais qui offre un soutien humanitaire et des services sociaux à des réfugiés syriens de toutes origines, sectes et religions. La fondation couvrira les frais de subsistance des deux étudiants ainsi que les coûts engagés pour les faire venir au Canada. Pour sa part, Concordia leur accordera une exonération des droits de scolarité et des autres frais une fois qu’ils se seront inscrits au programme universitaire de leur choix, et ce, pour un an avec possibilité de renouvellement.

« Dans un contexte de mondialisation croissante, si nous voulons vivre en bon voisinage, il faut regarder au-delà des limites de notre ville et s’ouvrir aux autres, affirme Alan Shepard, recteur et vice-chancelier de l’Université Concordia. En permettant à deux jeunes étudiants intelligents et motivés d’obtenir un enseignement de qualité, nous leur donnons les outils qui les aideront à bâtir un monde meilleur. »
 

 

Les détails sur le partenariat ont été rendus publics le 5 octobre lors d’une conférence intitulée La Crise des réfugiés syriens : À la recherche de protection dans des temps dangereux. Organisée par l’Institut montréalais d’études sur le génocide et les droits de la personne (MIGS), cette table ronde était la toute dernière à figurer dans une série d’initiatives entreprises par cet organisme. Situé à Concordia, l’institut a pour mission de sensibiliser le public aux questions entourant les crises humanitaires, comme celle qui sévit actuellement en Syrie, et de mieux en faire connaître les tenants et aboutissants. L’organisme continue de se distinguer sur la scène mondiale en tant que premier centre de recherche canadien sur la défense des droits de la personne et la prévention des génocides et des atrocités de masse.

Les étudiants dont Concordia assurera l’éducation universitaire proviennent de l’école Al Salam. Ouverte en Turquie par la Fondation des Enfants Syriens en octobre 2012, l’établissement accueille quelque 2 000 élèves âgés de six à dix‑sept ans. Les étudiants sélectionnés devraient arriver à Concordia dans les six à douze prochains mois.

« Nous avions déjà connu des collaborations individuelles fructueuses et ainsi fait venir de jeunes réfugiés syriens talentueux et prometteurs au Canada, afin qu’ils puissent concrétiser leurs projets d’études, explique Faisal Alazem, directeur général de la Fondation des Enfants Syriens. Nous sommes heureux de pouvoir faire évoluer un de nos programmes phares en nous associant à un établissement comme l’Université Concordia, dont la réputation à titre d’acteur dynamique au sein de la communauté n’est plus à faire. »

M. Alazem participait à l’événement organisé par l’Institut montréalais d’études sur le génocide et les droits de la personne en qualité de porte-parole du Conseil canado-syrien. Parmi les participants à la table ronde figuraient une réfugiée syrienne, l’ancien chef du bureau de l’émissaire des Nations Unies et de la Ligue arabe à Damas, ainsi la directrice générale d’Amnistie internationale Canada francophone.
 



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