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Le travail que nous faisons ici n’est pas sans importance pour le Québec

Les professeurs Jean-Philippe Warren, Danielle Gauvreau et Peter Gossage, ainsi que la bibliothécaire Guylaine Beaudry ont créé à Concordia un réseau interne de chercheurs et chercheures qui ont le Québec comme objet d’étude
20 septembre 2017
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Par Tiffany Lafleur


Sir George Williams Campus, Concordia University | Photo by Concordia University


Selon le professeur de sociologie et d’anthropologie Jean-Philippe Warren, il est essentiel de promouvoir Concordia auprès des francophones du Québec afin de renforcer les valeurs d’inclusion et d’ouverture propres à notre université.

« Concordia incarne tout particulièrement l’avenir parce qu’elle a toujours attaché la plus grande importance au pluralisme et à la pensée critique, affirme-t-il. Le travail que nous faisons ici contribue à façonner le Québec de demain. »

Dans cette optique, le Pr Warren et ses collègues ont fondé le Réseau des études québécoises de l’Université Concordia, dont l’objectif consiste à rehausser le profil de l’établissement dans la province, en particulier au sein de la communauté francophone de Montréal.

L’idée de ce réseau est venue à Jean-Philippe Warren lors d’une discussion avec ses collègues Peter Gossage, directeur du Département d’histoire, et Danielle Gauvreau, directrice du Département de sociologie et d’anthropologie.

« Concordia connaît un essor phénoménal depuis une vingtaine d’années, et il nous semblait que cela ne transpirait pas assez hors de notre campus, raconte-t-il. Nous avions l’impression que l’Université ratait une formidable occasion de participer à l’analyse de certaines des questions les plus pressantes occupant l’avant-scène de la société québécoise. »

Plus de quarante chercheurs et chercheuses se sont joints au groupe à ce jour.

Ce réseau d’universitaires venus de divers domaines – dont l’anthropologie, la sociologie, la traduction, les études littéraires et la science politique – vise à favoriser les collaborations au sein de l’Université et à créer de nouvelles possibilités d’inclusion sur le campus.

Le groupe a pour devise « Se connaître et se faire connaître ».

« D’abord, il faut apprendre à connaître ce qui se fait à Concordia, explique le Pr Warren. Ensuite, il faut s’assurer qu’à l’extérieur du campus, les gens sont au courant de nos expertises, ainsi que des méthodes et perspectives innovantes que nous proposons. »

Jean-Philippe Warren compte visiter des cégeps francophones cette année. Le groupe entend en outre faire des démarches auprès de musées, de journaux, de sites Web, d’écoles, de bibliothèques et de centres culturels afin de mettre en valeur la recherche réalisée à Concordia.

« Les premières réactions ont été plus qu’encourageantes », se réjouit Jean-Philippe Warren.

La première série d’activités du réseau est un cycle de conférences organisé en partenariat avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Ces entretiens exploreront l’histoire de lieux précis à Montréal et les événements qui s’y rattachent, chacun abordant un aspect différent de la métropole. Parmi les quartiers dont il sera question, on trouve Hochelaga-Maisonneuve, le Mile‑End et Parc‑Extension. La première conférence au programme aura lieu le mardi 26 septembre à 19 heures.


Obtenez toute l’information sur le cycle de conférences du réseau en consultant
le site Web de BAnQ.

 



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