Transformer les rues en espaces inclusifs
Ces défis seront à l’ordre du jour d’une table ronde avec M. Gopakumar à l’occasion du lancement de son livre à l’ESPACE 4, le 11 décembre.
Avec le nombre croissant de personnes se déplaçant en voiture, les rues deviennent de plus en plus dangereuses pour les femmes et d’autres groupes vulnérables, les vendeurs de rue ont vu leurs revenus diminuer et la pollution est en hausse.
Bien sûr, réduire l’utilisation de l’automobile est une façon évidente d’inverser les effets sociaux négatifs associés aux véhicules motorisés. Mais comme on a pu le constater dans de nombreux endroits en Amérique du Nord, convaincre les gens de délaisser la voiture au profit de la marche, du vélo ou des transports en commun n’est pas une mince affaire.
« Il est très difficile de faire marche arrière parce que les villes fortement automobilisées sont prisonnières de ce paradigme de transport. Des changements structurels importants doivent être apportés aux villes pour réduire l’empreinte de l’automobile sur le paysage urbain », explique M. Gopakumar.
Selon lui, pour que des changements réels se produisent, les gouvernements doivent mettre en œuvre des solutions de mobilité axées sur la justice sociale et l’équité. Bien que les problèmes associés à l’automobilité ne soient pas forcément naîtront lorsqu’on percevra les rues comme un lieu d’interaction sociale.
« Il y a des points communs dans ce qui rend nos villes si dynamiques et attrayantes : ce sont les rues, déclare M. Gopakumar. Si tout le monde est assis dans sa voiture, la rue n’est plus vraiment un espace public; c’est plutôt un pipeline. Si nous voulons résoudre certains des problèmes associés à l’automobilité, nous devons refaire de la rue l’espace inclusif qu’elle a déjà été, et pas seulement un endroit pour les voitures. »
Assister au lancement du livre Installing Automobility à l’ESPACE 4 le 11 décembre
Lire la lettre d’opinion de Govind Gopakumar dans The Scroll