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Le Centre de recherche sur le vieillissement engAGE de Concordia dispose d’un nouvel espace

Les bureaux se trouvent au 6e étage du pavillon ER et accueillent toute personne menant des recherches sur le sujet

A building interior with a placard placed in a corridor with heading, "EngAGE."

Le Centre interdisciplinaire de recherche sur le vieillissement engAGE de Concordia ouvre les portes de ses nouveaux bureaux au sixième étage du pavillon ER. Auparavant situé au pavillon Samuel-Bronfman, le centre s’attache à changer notre perception du vieillissement.

engAGE réunit chercheurs, étudiants, artistes, partenaires communautaires, décideurs et personnes d’âge mûr afin d’explorer des façons créatives d’étudier le vieillissement. L’objectif est de penser au-delà des problèmes individuels de santé pour examiner comment les contextes sociaux, politiques et environnementaux influent sur la façon dont les personnes vivent le vieillissement.

L’équipe de recherche du centre se réjouit d’accueillir collègues, étudiants et personnes d’âge mûr dans ses espaces nouvellement acquis et rénovés. Plus étroitement intégrés au campus Sir-George-Williams, à quelques pas du métro Guy-Concordia, ceux-ci offrent par ailleurs une meilleure accessibilité aux personnes aux prises avec divers handicaps.

« Les nouveaux espaces donnent une incroyable occasion aux chercheuses et chercheurs, aux étudiantes et étudiants, et aux organismes communautaires de collaborer. Ils pourront y organiser des activités, mener des entrevues, échanger des connaissances et travailler à différents projets », se réjouit Meghan Joy, directrice intérimaire d’engAGE et professeure agrégée de science politique.

Les espaces de travail sont disponibles aux chercheurs et aux étudiants qui mènent des recherches sur le vieillissement, quelle que soit leur faculté d’appartenance. Le centre est accessible aux personnes en fauteuil roulant et propose des salles de réunion et des bureaux que les membres de l’équipe de recherche, les partenaires et les étudiants d’engAGE peuvent utiliser.

« “Vieillesse” ne devrait pas être un mauvais mot », soutient Shannon Hebblethwaite, directrice fondatrice d’engAGE. « Nous voulons dissiper le mythe selon lequel le vieillissement est un problème qui doit être réglé. Les personnes d’âge mûr regorgent de forces et d’aptitudes, et peuvent dans une large mesure contribuer à notre compréhension du vieillissement. »

À REGARDER : Découvrez engAGE et jetez un œil à son nouvel espace :


Des projets de recherche multidisciplinaire

Plus de 40 projets de recherche impliquant 18 départements des quatre facultés de Concordia sont menés à engAGE. Les sujets sont très variés, allant de l’évaluation de l’insomnie à un âge avancé, à l’exploration du sens des amitiés profondes chez les personnes souffrant de démence.

Durant la pandémie, Shannon Hebblethwaite et Meghan Joy, ainsi que Kim Sawchuk du Département de communication, ont mené une étude sur le rôle du secteur sans but lucratif dans le soutien aux personnes d’âge mûr à Montréal. L’étude portait sur divers organismes qui offrent des services comme des appels de vérification de l’état de santé, des livraisons de nourriture et des rassemblements de nature sociale. La recherche comprenait également des entrevues avec du personnel d’organismes sans but lucratif, des décideurs politiques et des personnes d’âge mûr. En évaluant les besoins de la communauté et la façon dont les organismes y répondent, l’étude visait à mettre en lumière le rôle important qu’ont joué les organismes communautaires sans but lucratif dans le soutien aux personnes d’âge mûr durant la pandémie.   

A group of people sitting in a classroom setting and watching a panel presentation.

L’équipe de recherche a ainsi découvert que les organismes communautaires offrent des services essentiels aux personnes d’âge mûr qui vivent par elles-mêmes. Elle a par ailleurs noté que les organismes ont rapidement adapté leurs programmes et services au nouveau contexte pandémique.

« Nous avons remarqué une résilience et une force morale incroyables dans le secteur sans but lucratif, dont la capacité d’innovation et de prestation de soins communautaires n’est pas toujours reconnue ou respectée dans nos systèmes politiques », poursuit Meghan Joy.

L’équipe a aussi constaté que ces organismes souffrent d’incertitude financière. Les organismes sans but lucratif ne reçoivent pas le type de soutien gouvernemental qui respecte le rôle essentiel qu’ils jouent dans les systèmes sociaux et de soins de santé communautaires.

Interior of a building looking into a meeting room space through yellow panes of glass.

Favoriser l’autonomisation des personnes d’âge mûr par la créativité

Laurel Young est directrice adjointe d’engAGE et professeure agrégée de musicothérapie. Elle dirige une équipe de recherche qui explore comment l’inclusion et l’autonomisation peuvent être stimulées et exprimées chez les personnes d’âge mûr souffrant de déficiences intellectuelles et de troubles du développement, et ce, au moyen d’expériences créatives et sociales menées dans une ruche d’art de l’Université Concordia. Les ruches d’art sont des studios d’art communautaires où les participantes et participants sont invités à contribuer et à apprendre les uns des autres.

En raison de la désinstitutionnalisation, des changements politiques et des progrès en soins de santé, les adultes souffrant de déficiences intellectuelles et de troubles du développement ont une plus grande espérance de vie. Cependant, les préjugés et l’exclusion sociale persistent, et l’intersection de l’âge et du handicap peut engendrer une marginalisation encore plus prononcée. Il manque donc un soutien approprié, car la priorité en matière de prestation de services est donnée aux jeunes.

« Nous voulions favoriser la créativité et l’expression de soi de façon à ce que les participants révèlent et définissent naturellement, par eux-mêmes, leurs potentiels individuels et de groupe, souligne Laurel Young. Nos découvertes intègrent les perspectives des personnes vieillissantes ayant des déficiences intellectuelles et des troubles du développement par leurs actions, leurs mots, leur musique et leur art, et ouvriront la voie à des occasions innovantes en matière de défense des droits, d’élaboration de politiques et de changements sociaux. »

Laurel Young s’est également penchée sur les perspectives des personnes d’âge mûr quant à leur participation à des expériences musicales de groupe en ligne – recherches qu’elle a lancées durant la pandémie. Ses découvertes sont appliquées à un projet de suivi appuyé par la Fondation Grace Dart et intitulé Programme musique, amis et famille.

Cette initiative vise à réduire l’isolement social en favorisant les visites musicales hybrides ou en ligne entre personnes d’âge mûr et membres de leur famille ou amis qui ne peuvent venir en personne. Les résultats permettront de développer des cadres de pratiques durables qui contribueront aux programmes hybrides ou en ligne de musicothérapie ou de musique pour les personnes d’âge mûr, et ce, dans différents contextes.


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Centre de recherche sur le vieillissement engAGE de Concordia.

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