« J’aime venir au bureau »
Charles Altman, conseiller du Service d’intégration, est catégorique. « J’aime venir au bureau. »
Il reconnaît que le télétravail comporte des avantages, mais travailler auprès de ses collègues présente un certain intérêt également.
« Récemment, une personne m’a dit que lorsqu’elle marche dans le corridor et voit une porte entrouverte, elle sait que quelqu’un se trouve de l’autre côté, et cela la rassure. »
M. Altman ajoute que les étudiants et étudiantes aiment également voir leurs pairs occuper de nouveau le campus.
« Au début de la pandémie, un grand nombre d’étudiants et d’étudiantes m’ont contacté pour me dire que l’université semblait abandonnée. Ils ont été soulagés d’apprendre que quelques personnes travaillaient encore dans les bureaux. »
En tant que conseiller au Service d’intégration, il sait que plusieurs étudiants et étudiantes étaient plus à l’aise de discuter de leur santé et d’autres sujets depuis leur domicile. « L’environnement virtuel a été très bénéfique à beaucoup d’entre eux. »
Mais il a aussi eu un effet néfaste. « Au cours d’un atelier que j’ai présenté il y a quelques mois, un étudiant a décrit son expérience comme ceci : je suis 20 pour cent plus productif, mais 30 pour cent moins heureux. »
Même s’il convient que la reprise partielle des activités en personne sera difficile au début, M. Altman croit sincèrement que les étudiantes et étudiants s’adapteront.
« Nous avons fait la transition vers les activités en ligne et nous ferons la transition vers un mode hybride. Nous nous sommes très bien débrouillés jusqu’à maintenant. »