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Vie de campus avec Charles Altman, Elana Bloom et Anna Barrafato

Les membres du personnel du Service d’intégration des étudiants en situation de handicap se réjouissent de pouvoir revoir leurs collègues au bureau
16 août 2021
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Par Daniel Bartlett et Howard Bokser


Un triptyque qui comprend deux femmes dans les images de gauche et du centre et un homme dans la troisième image à droite. Vie de campus avec Charles Altman, Elana Bloom et Anna Barrafato

Vie de campus est une série mettant en vedette divers membres inspirants du corps professoral et du personnel ayant travaillé sur les campus Sir-George-Williams et Loyola tout au long de la pandémie de COVID-19. Pour proposer une candidate ou un candidat, écrivez à now@concordia.ca.

Le 5 juillet, après environ 16 mois de télétravail en raison de la pandémie de COVID-19, Charles Altman, Elana Bloom, Anna Barrafato et leurs collègues du Service d’intégration des étudiants en situation de handicap de Concordia ont commencé à réintégrer graduellement les bureaux du pavillon Guy-De Maisonneuve (GM).

Afin de limiter le nombre de personnes sur place en même temps, le personnel a été divisé en « bulles », une pour chaque jour de la semaine au départ, puis les bulles auront accès aux bureaux deux fois par semaine pour le reste de 2021.

Un homme avec une cravate et des lunettes se tient devant une clôture, avec un peu de verdure en arrière-plan. Charles Altman : « Nous avons fait la transition vers les activités en ligne et nous ferons la transition vers un mode hybride. »

« J’aime venir au bureau »

Charles Altman, conseiller du Service d’intégration, est catégorique. « J’aime venir au bureau. »

Il reconnaît que le télétravail comporte des avantages, mais travailler auprès de ses collègues présente un certain intérêt également.

« Récemment, une personne m’a dit que lorsqu’elle marche dans le corridor et voit une porte entrouverte, elle sait que quelqu’un se trouve de l’autre côté, et cela la rassure. »

M. Altman ajoute que les étudiants et étudiantes aiment également voir leurs pairs occuper de nouveau le campus.

« Au début de la pandémie, un grand nombre d’étudiants et d’étudiantes m’ont contacté pour me dire que l’université semblait abandonnée. Ils ont été soulagés d’apprendre que quelques personnes travaillaient encore dans les bureaux. »

En tant que conseiller au Service d’intégration, il sait que plusieurs étudiants et étudiantes étaient plus à l’aise de discuter de leur santé et d’autres sujets depuis leur domicile. « L’environnement virtuel a été très bénéfique à beaucoup d’entre eux. »

Mais il a aussi eu un effet néfaste. « Au cours d’un atelier que j’ai présenté il y a quelques mois, un étudiant a décrit son expérience comme ceci : je suis 20 pour cent plus productif, mais 30 pour cent moins heureux. »

Même s’il convient que la reprise partielle des activités en personne sera difficile au début, M. Altman croit sincèrement que les étudiantes et étudiants s’adapteront.

« Nous avons fait la transition vers les activités en ligne et nous ferons la transition vers un mode hybride. Nous nous sommes très bien débrouillés jusqu’à maintenant. »

Une femme aux cheveux bouclés et mi-longs sourit et se tient devant de la verdure. Elana Bloom : « En plus de motiver le personnel et d’encourager la mobilisation, la présence physique favorise la santé mentale et le bien-être. »

Débuts à Concordia

Elana Bloom occupe le poste de gestionnaire au Service d’intégration depuis septembre 2020; elle fera donc ses débuts sur le campus.

« Mis à part Charles à l’épicerie, je n’ai rencontré aucun membre de l’équipe à ce jour. J’ai hâte de faire leur connaissance en personne. »

Comme M. Altman, Mme Bloom considère que le partage des bureaux comporte des avantages. « Se retrouver à plusieurs dans la même pièce offre quelque chose d’intangible qu’il est impossible de reproduire avec Zoom, explique-t-elle.

En plus de motiver le personnel et d’encourager la mobilisation, la présence physique favorise la santé mentale et le bien-être. »

Elle croit que les étudiants et étudiantes ont aussi souffert de ne pas pouvoir fréquenter le campus. « L’apprentissage à distance comprend des avantages, mais pas pour l’expérience étudiant dans son ensemble. Et cette expérience est ce qui compte le plus à l’université. »

Mme Bloom n’émet aucune réserve sur la reprise du travail dans les bureaux.

« J’ai hâte. Nous formons une bonne équipe, et je crois que nous avons mis en place toutes les mesures nécessaires afin de respecter les règles imposées par le gouvernement et le Service de santé, sécurité et environnement. »

Mme Bloom ajoute qu’elle a pris soin d’elle durant la pandémie, notamment en faisant de l’exercice et, avec sa famille, a « essayé de dédramatiser une situation qu’il était difficile de prendre à la légère ».

Une femme aux cheveux noirs se tient près d'un poteau en bois et sourit. Anna Barrafato : « Nous voulons être flexibles et fournir aux membres de l’effectif étudiant et du corps professoral des options pour se rencontrer. Maintenant, nous serons en mesure de le faire. »

« J’ai très hâte de retrouver mes collègues »

Comment la première journée de reprise des activités sur campus s’est-elle déroulée pour Anna Barrafato, spécialiste de l’intégration des étudiants en situation de handicap? « C’était formidable, s’exclame-t-elle. J’ai été très, très occupée.

« Je suis une personne sociable. J’ai choisi le milieu universitaire au début de ma carrière parce que je voulais échanger avec des étudiants.

« J’ai très hâte de retrouver mes collègues, de retourner dans les locaux et de renouer avec le dynamisme de l’université et du centre-ville de Montréal. »

L’un des avantages d’apprendre à travailler à distance concerne la façon dont l’université fournit des mesures d’adaptation aux personnes en situation de handicap.

« Nous joignons le geste à la parole en matière de services d’accessibilité, explique-t-elle. Nous voulons être flexibles et fournir aux membres du corps étudiant et du corps professoral des options pour se rencontrer. Maintenant, nous serons en mesure de le faire, en ligne ou en personne. »

Mme Barrafato précise que les technologies de réunion virtuelle permettent d’organiser des rencontres auxquelles un grand nombre de professeurs ou autres peuvent participer.

Selon elle, le contact qu’elle a pu entretenir avec des amis proches lui a permis de traverser la dernière année. Maintenant que la pandémie tire à sa fin, Mme Barrafato s’attend à pouvoir bientôt organiser des rencontres en personne.

« J’ai hâte de pouvoir vraiment partir en vacances. L’été prochain, je compte m’offrir quelque chose de spécial — peut-être un voyage en Sicile — pour mon anniversaire. »


Consultez la page d’information de Concordia sur la COVID-19 pour rester au fait des plus récents développements.



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