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« La seule façon de résoudre les problèmes d’aujourd’hui est de former les esprits de demain »

Le diplômé de l’École de gestion John-Molson Richard Lapointe investit dans les futurs chefs d’entreprise à Concordia
4 avril 2023
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Par Doug Sweet


Portrait d'un homme qui porte des lunettes

Richard Lapointe (B. Comm. 1990) recherche toujours la perle rare – la personne brillante et motivée dans ses études qui changera le monde. Cette quête le pousse à contribuer toujours davantage à une bourse d’entrée qu’il a créée pour les étudiantes et étudiants méritants de l’École de gestion John-Molson dans le cadre de la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération.

Bien connu dans la communauté montréalaise anglophone grâce à ses publicités distinctives à la radio, le gestionnaire principal de portefeuille à CIBC Wood Gundy a commencé il y a un peu plus de vingt ans à réfléchir à la façon dont il pourrait donner en retour. Il pensait alors à Bill Gates et à Steve Jobs, ces as de l’entrepreneuriat qui ont eu une énorme influence sur la manière dont le monde fonctionne et communique.

« Ils ont développé leurs idées très jeunes, explique Richard Lapointe. Alors je me suis dit : “Il faut que j’encourage cela, il faut que j’y contribue.” »

Bien qu’à 54 ans, il donnait déjà régulièrement à divers grands organismes caritatifs, il a commencé à se questionner sur l’impact réel de ses contributions.

Et il était incertain de la réponse. « Je me suis dit que si j’inspirais un esprit – un esprit qui deviendrait ne serait-ce qu’une fraction de ces hommes, alors mon impact aurait son importance », poursuit-il.

C’est ainsi qu’il a créé la bourse Richard-Lapointe à Concordia afin d’appuyer les étudiantes et étudiants du premier cycle. La bourse, qui en 2007 soutenait une personne par année, est maintenant offerte à quatre personnes étudiantes inscrites au baccalauréat en commerce – et Richard Lapointe espère faire passer ce chiffre à dix dans la prochaine année. Sa plus récente promesse de don, en 2021, était de 50 000 $.

« Je veux aider ces jeunes à réussir leurs études pour qu’eux aussi finissent par redonner. Je suis absolument convaincu que la seule façon de résoudre les problèmes d’aujourd’hui est de former les esprits de demain. »

Sa source d’inspiration à lui? Un ami et mentor, Stanley Merovitz, qui lui avait une fois dit : « L’argent que tu possèdes ne t’est pas entièrement destiné », se souvient Richard Lapointe. « Il m’a dit : “Crée quelque chose qui te concerne et qui t’inspire.” »

Toujours heureux d’échanger avec les étudiantes et étudiants quand Concordia lui demande de s’adresser à un groupe ou une classe, Richard Lapointe a décidé que l’Université, et en particulier l’École de gestion John-Molson, serait l’intermédiaire idéal pour réaliser son rêve de trouver la « perle rare » et d’avoir un impact.

« Concordia est une excellente université. Et je trouve que l’École de gestion John-Molson a contribué de façon phénoménale à son essor. Il n’y a aucune raison pour laquelle je ne donnerais pas à l’école. »

Une formation « exceptionnelle »

Richard Lapointe, qui en sortant du secondaire et du cégep souhaitait suivre les traces de son père et devenir gestionnaire de portefeuille, estime que son passage à Concordia a été un chapitre transformateur dans sa vie.

« C’est à Concordia que j’ai vécu ma meilleure expérience d’apprentissage, souligne-t-il. Je m’entendais bien avec mes professeurs, j’y ai rencontré d’incroyables amis et j’y ai noué des relations qui durent encore aujourd’hui. L’expérience tout entière m’a donné un nouvel élan. J’y ai acquis de l’entregent et j’ai appris tout ce que je pouvais sur la finance. C’était exceptionnel. »

Peu après l’obtention de son diplôme de Concordia, Richard Lapointe a été engagé à Wood Gundy. Les liens qu’il avait cultivés à l’Université l’ont aidé à élargir ses horizons et à rencontrer de nouvelles personnes qui sont devenues ses clients – sans compter, ajoute-t-il, les relations de travail solides qu’il a aussi développées en cours de route.

Mais établir la bourse à Concordia a pour lui été la plus gratifiante de ses contributions. « J’espère pouvoir inspirer les boursiers et boursières ».

Étant donné les problèmes auxquels le monde fait face, « Nous avons besoin d’eux », conclut-il.



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