Skip to main content

De champion de la Coupe Grey à entraîneur

L’ancien receveur Sylvain Girard a fait ses débuts avec les Stingers de Concordia
3 février 2021
|
Par Richard Burnett, BA 88


Sylvain Girard était le meilleur joueur universitaire canadien et le premier choix – cinquième au total – des Alouettes de Montréal à la LCF en 1999. | Photo: Alouettes de Montréal

Originaire de Chicoutimi (Québec), Sylvain Girard, B. Sc. 1999, est un receveur et champion légendaire de la LCF qui a amorcé sa fascinante carrière avec les Stingers de Concordia. Il a établi un record d’équipe pour le plus grand nombre de touchés – soit dix – en une saison, puis a établi un autre record pour le plus grand nombre de touchés en carrière, avec 23 touchés en quatre saisons.

Sylvain Girard a été meilleur joueur universitaire canadien et le premier choix – cinquième au total – des Alouettes de Montréal lors du repêchage universitaire de la LCF en 1999, mais il a signé comme joueur libre avec les Browns de Cleveland de la NFL. Il a participé à leur camp d’entraînement avant de se joindre aux Alouettes pendant la deuxième moitié de la saison 1999.

Durant sa carrière de huit ans à la LCF, Sylvain Girard a capté 122 passes pour des gains de 1 975 verges et 10 touchés en 103 matchs de la LCF, tous avec Montréal. Il a participé à quatre matchs de la coupe Grey, remportant celle de 2002.

Aujourd’hui, à titre de coordonnateur du centre d’activités et entraîneur de football au Collège Sainte-Anne de Lachine de Montréal, Sylvain Girard transmet les leçons de vie qu’il a apprises sur le terrain et hors terrain à Concordia.

Pourquoi le sport est-il important?

Mis à part la valeur purement divertissante du sport, il y a quelque chose d’unique à encourager son équipe favorite, un sentiment de partage et d’appartenance à un groupe.

Vous avez joué quatre saisons avec les Stingers. Comment en êtes-vous arrivé là?

Sylvain Girard est maintenant entraîneur de football au Collège Sainte-Anne de Lachine. L’ancien receveur des Stingers de Concordia Sylvain Girard a pris sa retraite après huit saisons avec les Alouettes de Montréal. Il est maintenant entraîneur de football au Collège Sainte-Anne de Lachine. | Photo : Collège Sainte-Anne de Lachine

J’ai commencé à jouer très tard, quand j’avais 17 ans, chez moi, à Chicoutimi. Je n’avais jamais vraiment songé à faire du football universitaire. Je jouais simplement parce que j’adorais cela. Quand le temps est venu de choisir une université, des entraîneurs ont commencé à m’appeler, dont un de Concordia.

J’ai décidé de visiter l’Université et j’ai adoré l’établissement et le personnel d’entraînement. Je ne parlais pas anglais à l’époque, mais je me suis senti très à l’aise à Concordia, qui est devenue mon premier choix.

J’ai joué pour les Stingers pendant quatre ans. Notre équipe était vraiment très unie, notamment durant ma dernière année, quand nous nous sommes rendus jusqu’à la coupe Vanier, et que nous avons affronté les Huskies de la Saskatchewan au Skydome de Toronto. Je garde d’excellents souvenirs de cette époque.

Avant de vous joindre aux Alouettes de Montréal, vous avez signé avec les Browns de Cleveland.

« La NFL a été une expérience révélatrice », témoigne Sylvain Girard, qui a signé avec les Browns de Cleveland en 1999.

J’ai signé en tant que joueur libre avec les Browns en 1999. J’ai participé au camp d’entraînement, mais j’ai été retranché après leur deuxième match d’avant-saison. La NFL a été une expérience révélatrice. On réalise que la quantité d’argent en jeu est importante et que rien n’est laissé au hasard.

Vous avez ensuite rejoint les « Als ».

Comme pour le football universitaire, je n’avais jamais songé à jouer au niveau professionnel. Puis j’ai eu une bonne discussion avec un de mes entraîneurs, Gerry McGrath. Il m’a fait réaliser que je me ferais sûrement repêcher. Et je l’ai été par Montréal, en première ronde. Je me souviens encore lorsque j’ai reçu l’appel. J’étais chez mes parents, à Chicoutimi, et je me suis dit : « Mais qu’est-ce qui vient de se passer? », tant c’était surréel.

Qu’est-ce que cela fait de remporter la coupe Grey?

J’ai encore des frissons quand je repense au défilé de la coupe Grey à Montréal, en 2002, puis quand j’ai ramené la coupe chez moi, à Chicoutimi. C’était aussi un événement très spécial pour mes parents. Ils suivaient depuis toujours mon parcours et étaient venus me voir jouer à Montréal. C’était vraiment un rêve devenu réalité.

Vous avez pris votre retraite en 2007. Était-ce une décision difficile?

J’ai eu du mal à me faire à cette idée pendant des semaines, mais quand ma décision a été prise, je me suis finalement senti soulagé. Mes blessures avaient un effet néfaste sur ma performance. Je ne pense pas que j’étais prêt pour entamer une autre saison de hauts et de bas. Sur le plan mental, c’est également difficile de ne pas pouvoir jouer régulièrement et aussi bien qu’on le voudrait.

En quoi vos années à Concordia vous ont-elles façonné vous et votre carrière?

Mes années à Concordia ont énormément contribué à la personne que je suis aujourd’hui. J’ai réalisé à Concordia à quel point les gens qu’on rencontre durant ces années formatives peuvent être importants.

La bienveillance est nécessaire pour réussir, et souvent sous-estimée. Je suis reconnaissant d’avoir rencontré de bonnes personnes comme les entraîneurs des Stingers Gerry McGrath et Pat Sheahan, B. Sc. 1978, dipl. 2e cycle 1981, M.A. 1999, qui m’ont aidé à apprendre et à me débrouiller seul. Je savais qu’il y aurait toujours quelqu’un pour m’aider à Concordia.

C’est aussi ce que j’essaie de transmettre au Collège Sainte-Anne de Lachine. Mes athlètes ont besoin d’apprendre à se débrouiller, tout en sachant qu’ils peuvent compter sur moi. C’est une chose que j’ai toujours eue durant mes années à Concordia.



Sujets tendance

Retour en haut de page

© Université Concordia