« La recherche consacrée aux sols n’est généralement pas reconnue à sa juste valeur »
Catherine Mulligan a été reçue membre de la Société royale du Canada, un titre réservé à d’éminents Canadiens et Canadiennes ayant apporté une contribution remarquable aux arts, aux sciences humaines et aux sciences, ainsi qu’à la vie publique canadienne.
Depuis trois décennies, la Pre Mulligan consacre l’essentiel de sa carrière à la recherche sur les procédés de décontamination de l’environnement. Elle s’intéresse à la conception de technologies de décontamination de l’eau, des sédiments et des sols en vue de leur mise en œuvre à l’échelle nationale et internationale.
« La décontamination de l’environnement est nécessaire pour protéger les humains et la faune contre l’effet des contaminants tels que les métaux lourds », explique-t-elle.
Si l’eau est indispensable à la vie humaine, la qualité du sol est également primordiale, car elle contribue à assurer la qualité de l’eau.
« Ma nomination à titre de membre de la Société royale du Canada me permettra de faire progresser la recherche sur les sols, qui n’est généralement pas reconnue à sa juste valeur, et de promouvoir la participation des ingénieurs dans ce domaine de recherche très multidisciplinaire », fait remarquer la Pre Mulligan.
« Je suis très reconnaissante de recevoir cet honneur, d’avoir été bien mentorée tout au long de mes études doctorales, et d’avoir pu compter sur la collaboration de mes collègues et de mes étudiants des cycles supérieurs au fil des ans. »
Le leadership de la Pre Mulligan en matière de durabilité environnementale a de profondes répercussions à l’Université. Jusqu’en 2021, elle était titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en durabilité géoenvironnementale (niveau 1).
« Le soutien de Concordia s’est révélé très important pour la réalisation de mes travaux de recherche », affirme la professeure.
La Pre Mulligan est également fondatrice et directrice de l’Institut de recherche sur l’eau, l’énergie et les systèmes durables de Concordia, qui forme les étudiantes et étudiants aux pratiques d’ingénierie durable.