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Des chercheurs de Concordia participent à des projets internationaux sur la durabilité et la biodiversité

Selvadurai Dayanandan et son équipe déterminent l’histoire évolutive de certains arbres parmi les plus hauts d’Asie
5 avril 2022
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Selvadurai Dayanandan : « Nous avons une équipe de recherche formidable dans les domaines de la biodiversité, de la durabilité et de la conservation. »
Selvadurai Dayanandan : « Nous avons une équipe de recherche formidable dans les domaines de la biodiversité, de la durabilité et de la conservation. »

Au cours de sa carrière, le professeur et directeur du Département de biologie Selvadurai Dayanandan a noué des relations durables avec d’éminents chercheurs et chercheuses du monde entier, particulièrement en Inde.

Cette année, ces collaborations ont donné lieu à la publication d’articles dans des revues à grande portée ainsi que d’un nouveau livre.

« Grâce aux collaborations internationales entre chercheurs comme celles-ci, Concordia réalise sa mission de doubler son effort de recherche », soutient M. Dayanandan.

« Notre notoriété ne fait qu’augmenter dans les domaines de la biodiversité et de la conservation, qui sont indissociables de la durabilité. »

Dernièrement, M. Dayanandan s’est associé au diplômé de Concordia Shivaprakash Nagaraju (Ph. D. 2019) et à Sachin Medigeshi Harish, doctorant au laboratoire de recherche en biodiversité forestière et agricole du Département de biologie. Ils ont collaboré avec des chercheurs de l’Institut des paléosciences Birbal-Sahni, en Inde, sur un article publié dans Science et recensé dans Nature en janvier dernier.

Les chercheurs sont parvenus à déterminer l’histoire évolutive de certaines espèces d’arbres qui sont parmi les plus hautes et diversifiées d’Asie : les diptérocarpacées. M. Dayanandan et ses collègues de Concordia ont conjugué leurs travaux sur les séquences d’ADN d’espèces d’arbres à ceux d’analyse de pollen fossile de l’Institut Birbal-Sahni. Ils en ont conclu que ces arbres sont apparus en Afrique il y a 100 millions d’années.

Ces géants forment la canopée des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, procurant de l’ombre, un abri et des ressources à la faune, à la flore et aux microbes. Par le passé, les diptérocarpacées ont subi, aux fins de la production de bois d’œuvre, des coupes excessives qui menaçaient leur survie, mais M. Dayanandan espère que cette nouvelle étude contribuera à mieux comprendre leur évolution et leur conservation.

Selvadurai Dayanandan Selvadurai Dayanandan

« Une grande réalisation »

« L’Institut des paléosciences Birbal-Sahni est un leader du domaine et jouit d’une reconnaissance internationale, souligne-t-il. C’est un grand honneur que nos travaux paraissent dans Science et soient répertoriés dans Nature. »

Poursuivant sur leur lancée, M. Dayanandan et ses collaborateurs ont également contribué à la publication de deux autres articles.

Dans le premier, paru dans Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, une des revues scientifiques multidisciplinaires les plus citées et complètes du monde, les chercheurs relèvent le défi d’établir le nombre d’essences qui existent sur Terre.

Leurs résultats montrent que l’évolution de l’utilisation des terres et les changements climatiques pourraient menacer les espèces rares et la diversité des arbres en général à l’échelle planétaire, ce qui souligne la vulnérabilité des forêts partout dans le monde.

Le deuxième article est paru dans Biotropica, la revue scientifique de l’Association for Tropical Biology and Conservation. Cette étude sur les particularités d’un habitat donné tente d’expliquer comment elles ont conduit à une différenciation de niche dans toute l’aire de répartition. Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé cinq espèces de la famille des myristicacées, adaptées à la fois aux sols secs et aux sols marécageux.

Leur ouvrage, intitulé Molecular Genetics and Genomics Tools in Biodiversity Conservation, est paru chez Springer en février. Il est tiré d’un atelier réalisé en juillet 2019 sous les auspices du programme Global Initiative of Academic Networks du gouvernement indien.

Tous ses rédacteurs possèdent un lien avec Concordia, puisqu’on y retrouve M. Dayanandan, les professeurs Ashwani Kumar et Latif Khan de l’Université Harisingh Gour, d’anciens professeurs invités au laboratoire de recherche sur la biodiversité forestière et agricole, de même que Baharul Choudhury (Ph. D. 2013), ancien étudiant du laboratoire.

Rédigé en collaboration avec des spécialistes en conservation de la biodiversité, le livre donne un aperçu des grands principes de la génétique et de la génomique des populations et de la conservation.

M. Dayanandan souhaite qu’il devienne une ressource précieuse pour former des praticiens et praticiennes de la conservation.

Une croissance axée sur la biodiversité

Au cours des 10 dernières années, le Département de biologie de Concordia s’est approprié la vision de durabilité prônée par l’Université en renforçant son expertise en biodiversité.

Le département a entre autres réalisé plusieurs embauches menant à la permanence dans les grands domaines suivants : Carly Ziter (biodiversité urbaine), Dylan Fraser (biologie de la conservation) David Walsh (écologie microbienne), Robert Weladji (conservation de la faune et écologie), Emma Despland (interactions insectes-plantes), Grant Brown (écologie comportementale), James Grant (écologie aquatique), Eric Pedersen (écologie marine), Pascale Sicotte (primatologie), Pedro Peres-Neto (écologie spatiale) et Jean-Philippe Lessard (écologie communautaire).

« Nous avons une équipe de recherche formidable dans les domaines de la biodiversité, de la durabilité et de la conservation », se réjouit M. Dayanandan.

« L’un des aspects que je trouve les plus gratifiants est de voir mes anciens étudiants et étudiantes obtenir leur diplôme, puis accéder à des postes de direction dans leur domaine. C’est très encourageant pour moi et pour Concordia. »


Apprenez-en plus sur le
Département de biologie de Concordia et explorez le Pôle durabilité.

 



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