Des répercussions majeures en design aérospatial, dans le traitement du cancer et dans d’autres domaines
De concert avec son équipe multidisciplinaire de chercheurs canadiens et étrangers ainsi que des collaborateurs de l’industrie, la professeure Crudden met au point une toute nouvelle approche en matière de protection des surfaces métalliques. Le projet s’appuie sur une découverte antérieure de la scientifique : une certaine catégorie de molécules organiques peut former des liens avec un vaste éventail de métaux.
Le groupe cherche à créer un revêtement de carbone sur métal qui pourrait ralentir, voire arrêter la corrosion et la dégradation causées par l’oxygène ou les variations de pH et de température.
Les revêtements de ce type pourraient empêcher la dégradation des métaux contenus dans les micropuces et ainsi prolonger la vie des ordinateurs, des téléphones et d’autres appareils électroniques. Ils pourraient également prévenir la rouille sur les véhicules automobiles, optimiser le design aérospatial et même être utilisés à l’échelle nanoscopique pour améliorer la chimiothérapie ciblée et la radiothérapie ou encore raffiner l’imagerie médicale.
Cette technologie présente un potentiel prometteur pour améliorer les soins en oncologie. Elle pourrait donner lieu à de nouvelles avancées en matière de traitement du cancer de haute précision et ainsi améliorer la santé et le bien-être d’un grand nombre de personnes. En effet, une personne sur deux au Canada sera atteinte de cette maladie au cours de sa vie.
Le financement du projet proviendra du volet Transformation du fonds Nouvelles frontières en recherche, qui vise à soutenir la recherche interdisciplinaire à haut risque et à haut rendement. Il sera distribué aux équipes sur une période de six ans.
« Je ne pourrais être plus fier des établissements et des chercheurs canadiens qui ne se limitent pas à leurs disciplines et aux frontières pour s’attaquer à des enjeux majeurs », déclare François-Philippe Champagne, ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie.
« Ces programmes sont un amplificateur pour mettre en valeur de nouvelles voix, de nouvelles connaissances et de nouvelles découvertes qui répondront aux besoins des collectivités, valoriseront notre centre d’innovation et façonneront l’héritage canadien pour les années à venir. Félicitations à tous les bénéficiaires du fonds! »
Le projet mettra aussi à contribution des collaborateurs de partout dans le monde, dont des partenaires universitaires et industriels du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, du Japon, de la Finlande et d’ailleurs.
Apprenez-en plus sur le Département de génie mécanique, industriel et aérospatial de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody de Concordia.
Avec des documents de l’Université Queen’s.