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Sabine Plummer est la nouvelle boursière Rhodes de Concordia

Selon l’étudiante au premier cycle en chimie, c’est son éducation multidisciplinaire qui lui a ouvert les portes d’Oxford.
29 novembre 2021
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Sabine Plummer : « Ma mineure m’a fait réaliser que je pouvais faire de la recherche dans des domaines autres que le mien. »
Sabine Plummer : « Ma mineure m’a fait réaliser que je pouvais faire de la recherche dans des domaines autres que le mien. »

Sabine Plummer, étudiante de premier cycle à Concordia qui poursuit un baccalauréat ès sciences en chimie assorti de mineures en sciences multidisciplinaires et en histoire de l’art, a reçu la prestigieuse bourse Rhodes.

Mme Plummer se rendra à l’Université d’Oxford en octobre 2022 pour se joindre à une cohorte de plus de 100 boursiers du monde entier. Ceux-ci entreprendront des études supérieures entièrement financées et feront partie d’une communauté internationale déterminée à changer le monde.

Fondé à l’Université d’Oxford en 1903, le programme de bourses Rhodes est le plus vieux programme international de bourses d’études supérieures au monde.

Sabine Plummer nous a parlé de son parcours d’étudiante à Concordia, de l’évolution de ses recherches et de ses études au fil du temps, de ses engagements en dehors des études et de ses plans pour Oxford. Elle n’est que la huitième membre de la communauté de Concordia à décrocher une bourse Rhodes.

« Je suis impatiente d’explorer mes centres d’intérêt multidisciplinaires »

Qu’est-ce qui vous a amenée à poursuivre des études de premier cycle réunissant des disciplines aussi diverses?

Sabine Plummer : Au cégep, j’ai beaucoup aimé la chimie et je m’intéressais beaucoup aux neurosciences. Après mes études collégiales, j’ai fait un stage en neurosciences à l’Université de Londres, mais j’ai réalisé que ce domaine n’était pas fait pour moi.

Je me suis ensuite inscrite à Concordia pour étudier au Département de chimie et de biochimie. Au début de mes études de premier cycle, je me suis jointe à l’Institut d’enseignement coopératif et au Collège des sciences, où j’ai été jumelée à une mentore pour affiner mes intérêts de recherche.

Kelly Burchell-Reyes (B. Sc. 2020) m’a aidé à réaliser que je pouvais faire de la recherche dans des domaines autres que le mien. En choisissant la chimie, je pensais que j’étudierais principalement dans le domaine pharmaceutique. Mais cette révélation m’a amenée à faire de la recherche dans divers domaines, comme la psychologie, les mathématiques et les statistiques, pour finalement choisir une mineure en histoire de l’art.

Parlez-nous de vos recherches en cours.

Sabine Plummer : En chimie, j’ai reçu la bourse de recherche de premier cycle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) l’été dernier.

Au laboratoire Howarth, dirigé par Ashlee Howarth, professeure adjointe, j’étudie ce qu’on appelle les structures organométalliques. Ces structures offrent un large spectre de possibilités d’utilisation, notamment dans le traitement des eaux usées. Mes recherches portaient sur la fabrication de nouvelles structures organométalliques.

L’étude de ces structures se transposait aussi à mes travaux en histoire de l’art, où je cherche une façon de les appliquer à la conservation de l’art. Les œuvres d’art anciennes sont souvent montées à l’aide de vieilles colles. De telles colles peuvent endommager l’œuvre en modifiant la couleur originale de la peinture. J’examine les possibilités d’utiliser des structures organométalliques pour appliquer un solvant qui réduira les dommages causés par la colle.

À quelles activités avez-vous participé en dehors des salles de classe?

Sabine Plummer : J’étais sur place pour la fondation de la section de Concordia du groupe Stronger Than Stigma avec Jillian Caplan (B. Sc. 2021). Ce groupe a pour but d’éliminer les préjugés associés à la santé mentale et de fournir aux étudiants et étudiantes des ressources leur permettant d’assurer leur bien-être pendant leurs études.

J’ai aussi fait partie de l’association étudiante du Collège des sciences et je suis membre de la société Garnet Key. Ces expériences formidables m’ont permis de faire de nouvelles rencontres et d’enrichir mon expérience universitaire.

En octobre prochain, vous serez à Oxford pour entamer un nouveau chapitre de votre vie universitaire. Qu’attendez-vous de cette expérience?

Sabine Plummer : Ce sera une nouvelle expérience dont je compte profiter pleinement. Il y aura une multitude de conférences ouvertes, et je suis impatiente d’explorer mes centres d’intérêt multidisciplinaires.

J’ai également hâte d’être entourée d’art. Oxford est un lieu riche en art et en histoire, et j’aurai la chance de pouvoir en profiter.

J’en profiterai aussi pour voyager en Europe, car je serai si proche du vieux continent!


Apprenez-en davantage sur le
Département de chimie et de biochimie de Concordia.

 

 



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